Un désir d’hommage
avec tout ce que cela comporte de maladresse
à quelqu’un dont la présence et les échanges
vont me manquer²
Je reprends ici des citations de ses poèmes
en leurs mises en forme déposées sous son nom ici
et sur le site où les mots liés ont commencé
(avec Anna Jouy, Christine Jeanney et André Rougier qui ont tous les quatre acceptés de participer aux premiers balbutiement du « ralentissement des mots« )
Ici, l’un de ceux pour lesquels Francis m’a fait un retour qui,
à sa lecture me redonne aussitôt, en quelques mots,
sa présence généreuse et attentive
« Je le trouve très beau.
Le texte éclot lentement à la lecture comme s’il sortait de terre.
C’est une belle réussite je crois.
Beau matin donc, que je vous souhaite aussi »
Ce que donne Francis Royo se prête particulièrement bien à la proposition de lecture lente, dans laquelle chaque mot se découvre peu à peu puis se lie (se ligue) à ceux qui l’ont précédés.
Car chaque parole est sous sa dictée gorgée d’un sens que lui communique des proximités inattendue autant qu’évidentes une fois goûtées.
[pour peu qu’on en accepte l’effort et que celui-ci soit compatible avec la structuration de notre boite en calcium. Un peu de pratique ouvrant souvent des espaces inconnue dans notre plasticité mentale]
Lorsque je redécouvre un de ces plateaux de lettres, c’est souvent un délicieux plaisir pour moi d’être, une fois de plus, surpris par ce qui justifie le choix de ANALOGOS pour ces terres virtuelles c’est à dire la mise en correspondance de deux mondes dont la rencontre produit une transmutation proche de celle que certaines traditions anciennes évoquent sous le nom de « magie ».
(…)