Il y a environ trente années, le CNRS publiait un « Rapport de conjecture »
« radioscopie » de la France et de son environnement global.
Ce travail « Analyse la conjoncture scientifique, évalue les force et faiblesses de la recherche au CNRS et en France »
Son intérêt va cependant bien au-delà car dans les analyses des 46 commissions on peut trouver des réflexions dont la pertinence est peut-être plus perceptible encore à notre époque.*
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Un extrait plus long (21)
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* On cherchera en vain un tel intérêt au dernier rapport de ce type publié au sein du CNRS.
En effet le rapport 2014, consultable ici, n’est plus visiblement destiné qu’au personnel du CNRS (on y trouve une exhortation à développer la structure, à améliorer les conditions de ceux qui y travaille …)
Comme par exemple
« L’emploi scientifique est l’investissement d’avenir par excellence »
« Conserver en l’état le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche revient à prolonger son déclin. Stabiliser les effectifs ne suffirait pas non plus à redynamiser la recherche : il faut envoyer un signe fort aux jeunes qui intègrent aujourd’hui l’enseignement supérieur en leur donnant les moyens et l’envie de faire de la recherche. «
A noter : un investissement est à coup sur rentable lorsqu’il est difficile d’en perdre le produit. Ce qui est loin d’être le cas pour les chercheurs dont on pourra étudier le flux migratoire, des pays qui ont investi dans leur formation (dont la France) vers les USA qui préfèrent acheter les prix Nobel (labellisés ou en germe avéré) que les former. De la même manière que la Chine a construit son succès économique sur des brevets qu’il lui était bien plus profitable (sans tenir compte du piratage) d’acheter que de produire.