On pourrait ne voir ici qu’un joli jeu de mot
mais qui connait Boris Vian se doute bien qu’il n’en est rien.
En période de « gros temps »
il y a bien autre chose à faire
que de discourir et théoriser
Oui la mauvaise peur et la mauvaise colère
peuvent nous égarer
mais
faisons (un peu) confiance en la vie qui nous a fait
si de temps à autre
la raison en nous est court-circuitée
c’est peut-être parce que
sans elle
nous trouverons bien mieux et plus vite
notre chemin.
A l’extrême inverse
il n’est pas inutile que celle dont parle Boris ici
vole suffisamment
avant d’atterrir
qu’elle survole assez longtemps le paysage
pour en avoir une représentation assez solide
avant de se poser.
Alors
qu’elle reste encore
un peu dans l’air
on ne lui en voudra pas.
(A cliquer)
(Merci à Christine Grimard qui a évoqué
cet trait du génial Boris
ici
dans un texte qui parle précisément du vent
et des craintes qu’il suscite
pour ce souviennent de ses excès passés.)