2001 ODYSSÉE DE L’ESPACE – ARTHUR C. CLARKE – 1 –

« Les choses-plantes blanches et rondes étaient bonnes à manger (quoique certaines d’entre elles fussent parfois la cause de douleurs violentes)… Cette nouvelle chose, peut-être ?…
QUAND IL L EUT LECHEE ET MORDILLEE PLUSIEURS FOIS, GUETTEUR DE LUNE PERDIT SES ILLUSIONS-let
  
                                                            …Il n’y avait rien de comestible là-dedans. Aussi, en bon homme-singe, poursuivit-il sa route vers le ruisseau, oubliant complètement le monolithe de cristal tandis que, comme chaque jour, il hurlait après les Autres. »

Extrait du roman « 2001 : L’Odyssée de l’espace »
de Arthur C. Clarke

parcours de lecture

QUAND IL L EUT LECHEE ET MORDILLEE PLUSIEURS FOIS, GUETTEUR DE LUNE PERDIT SES ILLUSIONS-s

En clair (sur babelio)

*

QUAND IL L EUT LECHEE ET MORDILLEE PLUSIEURS FOIS, GUETTEUR DE LUNE PERDIT SES ILLUSIONS-txt

Un extrait plus large où se trouve cette citation

QUAND IL L EUT LECHEE ET MORDILLEE PLUSIEURS FOIS, GUETTEUR DE LUNE PERDIT SES ILLUSIONS-txt2

____________________________

On peut s’aider des TAGS
ils donnent certains mots de la grille.

___________________________________

Pour agrandir la grille de jeu, cliquer dessus


 N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance


Ce remarquable exemple de réflexion abstraite conduisit Guetteur de Lune, après trois ou quatre minutes, à une déduction qu’il entreprit de vérifier sur-le-champ. Les choses-plantes blanches et rondes étaient bonnes à manger (quoique certaines d’entre elles fussent parfois la cause de douleurs violentes)… Cette nouvelle chose, peut-être ?…
Quand il l’eut léchée et mordillée plusieurs fois, Guetteur de Lune perdit ses illusions. Il n’y avait rien de comestible là-dedans. Aussi, en bon homme-singe, poursuivit-il sa route vers le ruisseau, oubliant complètement le monolithe de cristal tandis que, comme chaque jour, il hurlait après les Autres.
Ce fut une mauvaise journée. La tribu dut s’éloigner de plusieurs milles et l’une des femelles les plus frêles s’évanouit dans la terrible chaleur de midi, loin de tout refuge possible. Ses compagnons se rassemblèrent autour d’elle, gémissant et grognant en signe de sympathie mais sans pouvoir rien faire. S’ils avaient été moins épuisés, ils auraient pu l’emporter avec eux, mais ils n’avaient pas assez d’énergie pour de tels actes de bonté. Ils abandonnèrent la femelle à son sort. Lorsqu’ils repassèrent au même endroit, le soir, sur le chemin du retour, ils ne retrouvèrent pas un os.
Dans l’ultime clarté du jour, jetant des regards anxieux autour d’eux, ils burent en toute hâte et remontèrent vers les cavernes. Ils étaient encore à plus de cent mètres du Nouveau Rocher quand le son se fit entendre.