L’ETRANGER – HOWARD PHILIPPS LOVECRAFT – (Le livre) – 3

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…Il avait refusé que je le paye, et c’est seulement longtemps après que je devinai pourquoi. « 

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JE M EN SOUVIENS - letr1

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Extrait de la nouvelle « le livre »
du recueil  « L’étranger »
de Howard Phillips Lovecraft

Traduction de François Bon

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The Lovecraft Monument
Le site où l’on peut suivre le formidable travail (de traduction) de François Bon
pour redonner au verbe de H P Lovecraft, en français,
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Je m’en souviens, ce vieil homme me lorgnait en gloussant et me fit un signe curieux de la main quand j’emportai le livre. Il avait refusé que je le paye, et c’est seulement longtemps après que je devinai pourquoi.

L’ETRANGER – HOWARD PHILIPPS LOVECRAFT – (Le livre) – 2


IL ETAIT TOMBE - letc1r

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Extrait de la nouvelle « le livre »
du recueil  « L’étranger »
de Howard Phillips Lovecraft

Traduction de François Bon

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Je me souviens de quand je l’ai trouvé – dans la faible lumière près de la rivière noire et huileuse où toujours tourbillonnent les brumes. L’endroit était vieux, si vieux, avec des étagères montant jusqu’aux plafonds, remplies de volumes pourrissants qu’on atteignait à travers une suite sans fin de pièces sans fenêtres et d’alcôves. Et encore à leur pied les tas sans forme d’un grand nombre d’autres livres, à même le plancher ou dans des coffres grossiers ; et c’est dans un de ces tas que je l’avais trouvé. Je n’ai jamais su son titre, parce que les premières pages manquaient ; mais il était tombé ouvert vers la fin, et j’y saisis d’un regard ceci, qui me fit chanceler le sens.

L’AFFAIRE CHARLES DEXTER WARD – HOWARD PHILIPPS LOVECRAFT – 1 –

« Les médecins s’avouent complètement déconcertés par son cas, car il présentait des bizarreries physiques autant que psychologiques.
En premier lieu, le malade paraissait beaucoup plus vieux qu’il ne l’était. À vrai dire, les troubles mentaux vieillissent très vite ceux qui en sont victimes, mais …

LE VISAGE DE CE JEUNE HOMME DE VINGT SIX ANS AVAIT PRIS UNE EXPRESSION SUBTILE QUE SEULS POSSEDENT LES GENS TRES AGES-let                                                               …  En second lieu, ses fonctions organiques montraient
un curieux désordre.
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Extrait du roman « L’affaire Charles Dexter Ward »
de Howard Phillips Lovecraft

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Un extrait plus long qui contient cette citation

LE VISAGE DE CE JEUNE HOMME DE VINGT SIX ANS AVAIT PRIS UNE EXPRESSION SUBTILE QUE SEULS POSSEDENT LES GENS TRES AGES-txt2

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Un personnage fort étrange, nommé Charles Dexter Ward, a disparu récemment d’une maison de santé, près de Providence, Rhode Island. Il avait été interné à contrecœur par un père accablé de chagrin, qui avait vu son aberration passer de la simple excentricité à une noire folie présentant à la fois la possibilité de tendances meurtrières et une curieuse modification du contenu de son esprit. Les médecins s’avouent complètement déconcertés par son cas, car il présentait des bizarreries physiques autant que psychologiques.
En premier lieu, le malade paraissait beaucoup plus vieux qu’il ne l’était. À vrai dire, les troubles mentaux vieillissent très vite ceux qui en sont victimes, mais le visage de ce jeune homme de vingt-six ans avait pris une expression subtile que seuls possèdent les gens très âgés. En second lieu, ses fonctions organiques montraient un curieux désordre. Il n’y avait aucune symétrie entre sa respiration et les battements de son cœur ; sa voix était devenue un murmure à peine perceptible ; il lui fallait un temps incroyablement long pour digérer ; ses réactions nervales aux stimulants habituels n’avaient aucun rapport avec toutes celles, pathologiques ou normales, que la médecine pouvait connaître. La peau était sèche et froide ; sa structure cellulaire semblait exagérément grossière et lâche. Une grosse tache de naissance, en forme d’olive, avait disparu de sa hanche gauche, tandis qu’apparaissait sur sa poitrine un signe noir très étrange qui n’existait pas auparavant. Tous les médecins s’accordent à dire que le métabolisme du sujet avait été retardé d’une façon extraordinaire.
Sur le plan psychologique également, Charles Ward était unique. Sa folie n’avait rien de commun avec aucune espèce de démence consignée dans les traités les plus récents et les plus complets ; elle semblait être une force mentale qui aurait fait de lui un génie ou un chef si elle n’eût été bizarrement déformée. Le Dr Willett, médecin de la famille Ward, affirme que les facultés mentales du malade, si on les mesurait par ses réactions à tous les sujets autres que celui de sa démence, s’étaient bel et bien accrues depuis le début de sa maladie. Le jeune Ward avait toujours été un savant et un archéologue ; mais même ses travaux les plus brillants ne révélaient pas la prodigieuse intelligence qu’il manifesta au cours de son examen par les aliénistes. En fait, son esprit semblait si lucide et si puissant qu’on eut beaucoup de peine à obtenir l’autorisation légale de l’interner ; il fallut, pour emporter la décision, les témoignages de plusieurs personnes et la constatation de lacunes anormales dans les connaissances du patient, en dehors de son intelligence proprement dite. Jusqu’au moment de sa disparition, il se montra lecteur omnivore et aussi brillant causeur que le lui permettait sa faible voix. Des observateurs expérimentés, ne pouvant prévoir sa fuite, prédirent qu’il ne manquerait pas d’être bientôt rendu à la liberté.

L’ETRANGER – HOWARD PHILIPPS LOVECRAFT – (Le livre) – 1


L ENDROIT ETAIT VIEUX SI VIEUX AVEC DES ETAGERES MONTANT JUSQU AUX PLAFONDS REMPLIES DE VOLUMES POURRISSANTS-let

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Extrait de la nouvelle « le livre »
du recueil  « L’étranger »
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D’un côté je sais que je parle, j’ai cette impression vague que peut-être il faudrait une atroce médiation pour porter ce que je dis à l’endroit où je voudrais qu’on le comprenne. Mon identité est un brouillard si ahurissant. Je pense que j’ai souffert d’un choc, un grand choc – peut-être venu des monstrueuses excroissances des cycles de mon unique et incroyable expérience.
Et que ces cycles d’expérience dérivaient tous évidemment de ce livre mangé aux vers. Je me souviens de quand je l’ai trouvé – dans la faible lumière près de la rivière noire et huileuse où toujours tourbillonnent les brumes. L’endroit était vieux, si vieux, avec des étagères montant jusqu’aux plafonds, remplies de volumes pourrissants qu’on atteignait à travers une suite sans fin de pièces sans fenêtres et d’alcôves. Et encore à leur pied les tas sans forme d’un grand nombre d’autres livres, à même le plancher ou dans des coffres grossiers ; et c’est dans un de ces tas que je l’avais trouvé. Je n’ai jamais su son titre, parce que les premières pages manquaient ; mais il était tombé ouvert vers la fin, et j’y saisis d’un regard ceci, qui me fit chanceler le sens.