Première phrase du troisième chapitre – André Dhôtel – Des trottoirs et des fleurs

[Cette série donne la première phrase du troisième chapitre des livres choisis]


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 André Dhotel

 « Des trottoirs et des fleurs  »

Chapitre III

[Pour déchirer la page morne du quotidien … un mot suffit parfois]

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 Parcours de lecture

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Le début du chapitre

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Lecture du début de ce troisième chapitre
[Ouvrir des brèches dans le quotidien … La Marguerite face aux fleurs (ou félures) du trottoir]


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Léopold lançait parfois le nom de Marguerite au cours des discussions familiales, comme il l’avait fait certain soir pour dérouter le père Amédée.
Cela n’avait aucun sens.
En réalité il avait rencontré cette fille (mettons rencontré) quand il avait dix-sept ans. Ce n’était pas ce qu’on appelle LE premier amour, bien plutôt une affaire d’avant l’aurore et d’avant les définitions, à la fois hautement sentimentale et pas du tout sentimentale. De même que l’éclat du soleil dans une fenêtre lointaine illumine le coeur sans qu’on y prenne garde.
Quand il aperçut la silhouette et le profil de Marguerite dans le mouvement d’une modeste foule sur ce marché, le souvenir qu’il avait d’elle se précisa de façon instantanée.
Non pas une fille de rêve, comme il avait pu le laisser entendre, mais une belle petite garce aussi simplement sincère que menteuse qui ne prenait pas la peine d’ailleurs de distinguer le vrai du faux. On aurait dit qu’elle était tout d’une pièce, aimant vivre à la folie sans s’exalter jamais.

DES TROTTOIRS ET DES FLEURS – ANDRÉ DHÔTEL – 3

[Le fils de 20 ans
qui traverse la vie avec un sourire charmant.]

« Bref, on ne savait par quel bout le prendre, car il se montrait infiniment aimable avec l’idée bien arrêtée d’agir à sa guise, c’est-à-dire de faire n’importe quoi sauf ce qui lui était demandé …

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Extrait du roman « Des trottoirs et des fleurs »

de André Dhôtel

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Au lycée, Léopold se maintenait dans une douteuse moyenne, faisait d’énormes fautes d’orthographe qu’il semblait s’amuser à inventer, ignorait tout encouragement à un travail assidu, se contentant d’échapper de justesse aux punitions.
Bref, on ne savait par quel bout le prendre, car il se montrait infiniment aimable avec l’idée bien arrêtée d’agir à sa guise, c’est-à-dire de faire n’importe quoi sauf ce qui lui était demandé. En classe de dessin, il usait de ses dons pour bâcler sa tâche et aider ses voisins.

DES TROTTOIRS ET DES FLEURS – ANDRÉ DHÔTEL – 2

[Représentant en vin
il est aussi musicien – d’harmonica –
et rêveur.]

« Mais avoue que, malgré mon métier, je ne buvais presque jamais. Bien sûr, chez l’éclusier…
A CAUSE DU CHANT DE L ECLUSE - letcr1-exp

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Extrait du roman « Des trottoirs et des fleurs »

de André Dhôtel

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Mais avoue que, malgré mon métier, je ne buvais presque jamais. Bien sûr, chez l’éclusier. A cause du chant de l’écluse, je ne pouvais pas résister. Le monde n’était plus le monde, alors il fallait bien arroser ça.

DES TROTTOIRS ET DES FLEURS – ANDRÉ DHÔTEL – 1

[Représentant en vin
il est aussi musicien – d’harmonica –
et rêveur.]

« Alors, selon ses dires… TOUT DEVENAIT MUSIQUE - letcr1-exp

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Extrait du roman « Des trottoirs et des fleurs »

de André Dhôtel

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Mais ça ne lui faisait rien d’être resté dans l’ombre. Au contraire, il n’en comprenait que mieux les symphonies ou les quatuors quand il trouvait le temps de s’y consacrer.
Représentant en vins, il arrêtait sa voiture souvent dans la campagne.
Alors, selon ses dires, tout devenait musique, un arbre, un tas de cailloux, les prairies de la plaine, surtout les couchers de soleil.