[Cette série donne la première phrase du troisième chapitre des livres choisis]

Chapitre III
[Pour déchirer la page morne du quotidien … un mot suffit parfois]

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Parcours de lecture

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En clair

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Le début du chapitre

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Lecture du début de ce troisième chapitre
[Ouvrir des brèches dans le quotidien … La Marguerite face aux fleurs (ou félures) du trottoir]
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Léopold lançait parfois le nom de Marguerite au cours des discussions familiales, comme il l’avait fait certain soir pour dérouter le père Amédée.
Cela n’avait aucun sens.
En réalité il avait rencontré cette fille (mettons rencontré) quand il avait dix-sept ans. Ce n’était pas ce qu’on appelle LE premier amour, bien plutôt une affaire d’avant l’aurore et d’avant les définitions, à la fois hautement sentimentale et pas du tout sentimentale. De même que l’éclat du soleil dans une fenêtre lointaine illumine le coeur sans qu’on y prenne garde.
Quand il aperçut la silhouette et le profil de Marguerite dans le mouvement d’une modeste foule sur ce marché, le souvenir qu’il avait d’elle se précisa de façon instantanée.
Non pas une fille de rêve, comme il avait pu le laisser entendre, mais une belle petite garce aussi simplement sincère que menteuse qui ne prenait pas la peine d’ailleurs de distinguer le vrai du faux. On aurait dit qu’elle était tout d’une pièce, aimant vivre à la folie sans s’exalter jamais.
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