PLANÈTE POLLUÉE – Paul BÈRA – 04

Planète polluée - couverture
[Il y a près de 50 ans, Paul Bera écrivait dans la collection fleuve noir (troisième version de la couverture N°623) un roman d’anticipation qui évoquait déjà les problèmes dans lesquels (une partie de) l’humanité se débat, en rapport avec la pollution croissante de l’environnement de la vie actuelle (plantes, animaux, dont l’homme) ]

Le héro a survécu aux effluves du « Marais-où-l’on-meurt« . Pourtant ni ceux du CLAN ni les Masques ne peuvent y respirer.
Une autre surprise de même nature l’attend, alors qu’il est toujours sous la menace de ceux (des Masques) qui le chassent.

 


 

« Un de nos Vieux m’avait dit un jour :

— Nous commettons une erreur en supposant que nous sommes tout à fait semblables à eux. La preuve que c’est faux, c’est que nous ne pouvons nous contenter de leur air et qu’ils ne peuvent respirer le nôtre.

Donc j’assujettis le masque sur mon visage et, non sans quelque appréhension, j’aspirai une bouffée de leur air.

Puis une autre… une autre encore… Je me contraignis à respirer bien régulièrement pendant plusieurs minutes. Incrédule, je palpai les côtés du masque afin de savoir s’il était bien appliqué sur mon visage, si notre air à nous, notre bon air, n’entrait pas par quelque orifice… Mais non !

Soudain, je pensai au Marais-où-l’on-meurt et où je n’étais pas mort. Là-bas aussi, j’avais respiré sans trop de gêne l’air que ceux de mon Clan ne pouvaient respirer…

La preuve en était renouvelée : j’étais différent des autres. À ce moment-là, je n’imaginais pas encore l’importance de ma découverte. Tout ce que je pensais, c’est que j’étais capable de vivre avec l’air des Masques. Que si je portais un de leurs appareils, je ne mourrais pas.

Et j’en vins tout naturellement à me dire . 
06 - QUE SI J’ APPLIQUAIS-le
(ou : P G)

07 - LES MASQUES ME -le
(Ou : P G)


*

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[Almanach] naissance des éditions Qazaq – Poésie – … Anna Jouy

[ Jan Doets ouvre les éditions Qazaq
à la poésie.
Premier recueil de cette collection qui va prendre une grande importance.]

Anna Jouy
« Je et autres intimités – Les dits de solitude« 

Mercredi 30 Juin 2015

Second « Dit de solitude »

LES OMBRES DIVAGUENT-letcr3-exp

(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)

Le texte


Proposition de lecture  du poème :


[De l’autre partie du recueil]

Proposition de lecture du poème 32 de « Je et autres intimités »

 


Autres publications de Anna Jouy aux éditions Qazaq

Pavane pour une infante défunte

Les dits de solitude

Strasbourg Verticale

Anna Jouy en ses « Mots sous l’aube« 


périmètre essentiel
ne me touche pas!

à voix basse- ne me touche pas…

n’entre pas dans la chambre qui suppure
mon trouble fait foison de mains comme les coraux palpitent des écailles
reste hors de ma craie je souffre
de l’énorme barrage
des murs
des sources errantes sur le sol
qui n’ont plus qu’une aile à prendre
ne viens plus!
ne viens plus…
dans l’enceinte nerveuse

à voix basse- les ombres divaguent sous l’air

aucun pas ne sait plus les chasser

la nuit branle
j’ai mis mon rêve à la porte qui sécrète de l’encre
mes robes torchonnées retiennent encore un peu
la coulée à ras de lumière
ma solitude

il n’y a d’autre intention que d’étreindre une voix
de receler entre les doigts le son calme
ficelle d’ange
une idée de nœuds et d’épreuves
dans la trame intérieure

Promenoème -Claude Meunier – 2

Couverture-Promenoèmes-3_modifié-1-225x300

Cinquième des invocations du poète
aux lieux du passé

Poème chanson poème promenade
que résume bien le mot ballade
et qui nous aide remonter « sans idée vers le Nord »

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazaq  (de Jan Doets)  ici


[Ici, regret (ambigu ?)
d’une rencontre interrompue
par l’aube.]

LES AMANTS SÉPARÉS AU POINT - letcr1-exp


(sans image
à cliquer pour agrandir)

LES AMANTS SÉPARÉS AU POINT - letcr1

Extrait du recueil de poèmes
Promenoème de Claude Meunier

« alba alba jeun’alba »

Parcours de lecture

LES AMANTS SÉPARÉS AU POINT - s

En clair

LES AMANTS SÉPARÉS AU POINT - txt0

Un extrait plus long

LES AMANTS SÉPARÉS AU POINT - txt1


alba alba jeun’alba
 
 
alba
alba
prendre le large fille de l’air
et saut du lit fille de l’heure
toujours précipité
et à ce propos mon père disait
tu décanilles à quelle heure
il avait bien compris
se tirer filer fendre l’air

tirer la porte vite vite
alba alba
disparaître au point du jour
pad bruit en caleçon pad bruit
ne rien changer ne pas réveiller
et adieu en silence escampativos
fuir pas tant que ça plus faible
plutôt l’abandon de poste
de la sentinelle du point du jour
pas si grave rien d’irréparable
mon froc et me rechausser sur le palier
passer la cochère prendre l’air
de rien s’arracher se tirer se faufiler

alba alba le poème du saut du lit de l’aube
fille de l’air fille de l’heure fille de l’aube
les amants séparés au point du jour
de l’air sur la pointe des pieds alba alba
et ce côté farceur cachecacheur
et aussi faire plaisir à fuir comme ça sans prévenir
c’est ça que tu voulais hein que je parte que je meure
à l’aube alba alba
la fille de l’air déguisé en courant d’
fuir non pas si grave décaniller
furtif parti l’air de rien
alba
alba

POUR RIRE -8- (Pierre Doris)

Une nouvelle grille
pour rire
chaque heure aujourd’hui


Grille de 15h00


Pour distraire la veillée de Noël
à jouer entre deux plats
notamment ceux qui ont internet sur la télé.
La première lettre de chaque mot est
mise en couleur et en italique.
Chaque mot est entouré d’une limite.
La phrase à déchiffrer est composée de mots qui se suivent.

SI L AIR EST SI PUR A LA CAMPAGNE C EST PARCE - letc1

Pierre Doris vante les vertus
de l’isolation.


Pour le parcours de lecture
(cliquer)

SI L AIR EST SI PUR A LA CAMPAGNE C EST PARCE - sr


Pour lire en clair
(cliquer)

SI L AIR EST SI PUR A LA CAMPAGNE C EST PARCE - txt1


Si l’air est si pur à la campagne c’est parce que ses habitants dorment les fenêtres bien fermées.

LE PORTRAIT DE DORIAN GRAY – OSCAR WILDE – 4

Slow²Reading
AVEC UN HABIT ET - letcr1


Pour une lecture plus lente
AVEC UN HABIT ET - let1

Extrait du roman « Le Portrait de Dorian Gray »
d’ Oscar Wilde

(traduction Christine Jeanney éditeur publie.net )

Parcours de lecture
AVEC UN HABIT ET - s

L’extrait

AVEC UN HABIT ET - txt0

Extrait plus long

AVEC UN HABIT ET - txt1


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les TAGS
donnent certains mots de la grille.

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* Slow²Reading : lecture lettre à lettre conformément à la « prière des mots »


Merci de signaler une erreur 


Il y a deux mois, je suis allé à une soirée chez Lady Brandon. Vous savez que nous, pauvres peintres, nous devons nous montrer en société de temps en temps, pour prouver que nous ne sommes pas des sauvages. Avec un habit et une cravate blanche, comme vous l’avez dit un jour, même un agent de change peut avoir l’air civilisé.

je et autres intimités, les dits de solitude (13) – ANNA JOUY – 3

Je et autres intimités - les dits de solitude - couverture

Anna Jouy donne 21 « dits de solitude »
Cet extrait provient du 13ème.

L’oeuvre est disponible en format numérique aux éditions Qazaq (de Jan Doets)
(Isba des cosaques des frontières)  ici


ON A TOUS UNE TACHE - letcr11


 
Extrait du recueil
« je et autres intimités, les dits de solitude»
de Anna Jouy


pour une lecture un peu moins lente

ON A TOUS UNE TACHE - letc1

à cliquer

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parcours de lecture

ON A TOUS UNE TACHE - s

En clair (sur babelio)

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ON A TOUS UNE TACHE - txt0

Anna Jouy en son site
MOTS SOUS L’AUBE

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les TAGS
donnent des mots de la grille.

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on a tous une tache aux poumons, un endroit qui tousse au moindre courant d’air

REQUIEM POUR UN ÉMEUTIER – CHRISTIAN COGNÉ – 1




ON LUI PRESCRIVIT - letc1
Lecture plus lente

ON LUI PRESCRIVIT - let1

Extrait du récit, essais :
 » Requiem pour un émeutier :
La naissance d’un tiers monde de l’éducation
  »
de Christian Cogné

Parcours de lecture
ON LUI PRESCRIVIT - sEn clair sur babelio
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ON LUI PRESCRIVIT - txt0

 L’extrait complet

ON LUI PRESCRIVIT - txt1

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Les TAGS
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1963 : Il avait neuf ans. Il devait entrer en CM2 mais une assistante sociale en décida autrement. On lui prescrivit un séjour dans l’école du plein air qui par son fonctionnement s’apparentait à une maison de correction.

LE GENTLEMAN – EDGAR WALLACE – 1


 

LES POCHES REGORGENT-letc0

plus facile
LES POCHES REGORGENT-letc1


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Extrait de l’essai « Le Gentleman »
de Edgar Wallace

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Parcours de lecture

LES POCHES REGORGENT-s

En clair  sur babelio

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LES POCHES REGORGENT-txt

Un extrait plus long

LES POCHES REGORGENT-txt1


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur 


— Oui, ça pourrait aller plus mal, accorda-t-il avec complaisance, mais ce qui me dégoûte, c’est de fiche le camp quand la saison est si bonne, et que les poches regorgent de beaux billets qui ne demandent qu’à prendre l’air.

COLLINE – JEAN GIONO – 10




LES BOIS DANSENT-letc1

Extrait du roman « Colline »
de Jean Giono

parcours de lecture

LES BOIS DANSENT-s

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En clair (sur babelio)

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LES BOIS DANSENT-txt1

Un extrait plus long

LES BOIS DANSENT-txt2

 (Les éléments vont se faire complice
de tout ce que le vieux Janet
retient en lui de détestation et regrets mêlés.)

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 N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur 


C’est un soir malade. Le vent s’est élevé du Rhône. Un orage doit boucher le défilé de Mondragon.
Tout le jour, le fleuve du vent s’est rué dans les cuvettes de la Drôme. Monté jusqu’aux châtaigneraies, il a fait les cent coups du diable dans les grandes branches ; il s’est enflé peu à peu, jusqu’a déborder les montagnes et, sitôt le bord sauté, pomponné de pelotes de feuilles, il a dévalé sur nous.
Maintenant il siffle autour des Bastides dans les flûtes de pierre que les torrents ont creusées.
Les bois dansent. Des lambeaux d’orage passent ; une courte foudre gronde et luit. L’air sent le soufre, le gravier et la glace. Une lumière d’eau teint la vitre où le lierre désemparé cogne de son lourd bras de feuille.

LE GRAND MEAULNES – ALAIN FOURNIER – 18

« Dès qu’ils eurent disparu, l’écolier sortit de sa cachette. Il avait les pieds glacés, les articulations raides ; mais il était reposé et son genou paraissait guéri.
– Descendre au dîner, pensa-t-il, je ne manquerai pas de le faire…

JE SERAI SIMPLEMENT UN INVITE DONT TOUT LE MONDE A OUBLIE-let                                                                                   … D’ailleurs, je ne suis pas un intrus ici. Il est hors de doute que M. Maloyau et son compagnon m’attendaient. »

Extrait du roman « Le grand Meaulnes »
de Alain Fournier

Parcours de lecture

JE SERAI SIMPLEMENT UN INVITE DONT TOUT LE MONDE A OUBLIE-s

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Un extrait plus complet

JE SERAI SIMPLEMENT UN INVITE DONT TOUT LE MONDE A OUBLIE-txt2

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On peut s’aider des TAGS
ils donnent certains mots de la grille.

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N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance


Dès qu’ils eurent disparu, l’écolier sortit de sa cachette. Il avait les pieds glacés, les articulations raides ; mais il était reposé et son genou paraissait guéri.
– Descendre au dîner, pensa-t-il, je ne manquerai pas de le faire. Je serai simplement un invité dont tout le monde a oublié le nom. D’ailleurs, je ne suis pas un intrus ici. Il est hors de doute que M. Maloyau et son compagnon m’attendaient…
Au sortir de l’obscurité totale de l’alcôve, il put y voir assez distinctement dans la chambre éclairée par les lanternes vertes.
Le bohémien l’avait « garnie ». Des manteaux étaient accrochés aux patères. Sur une lourde table à toilette, au marbre brisé, on avait disposé de quoi transformer en muscadin tel garçon qui eût passé la nuit précédente dans une bergerie abandonnée.
Il y avait, sur la cheminée, des allumettes auprès d’un grand flambeau. Mais on avait omis de cirer le parquet ; et Meaulnes sentit rouler sous ses souliers du sable et des gravats. De nouveau il eut l’impression d’être dans une maison depuis longtemps abandonnée… En allant vers la cheminée, il faillit buter
contre une pile de grands cartons et de petites boîtes : il étendit le bras, alluma la bougie, puis souleva les couvercles et se pencha pour regarder.
C’étaient des costumes de jeunes gens d’il y a longtemps, des redingotes à hauts cols de velours, de fins gilets très ouverts, d’interminables cravates blanches et des souliers vernis du début de ce siècle. Il n’osait rien toucher du bout du doigt, mais après s’être nettoyé en frissonnant, il endossa sur sa blouse
d’écolier un des grands manteaux dont il releva le collet plissé, remplaça ses souliers ferrés par de fins escarpins vernis et se prépara à descendre nu-tête.