Croqueville : « Paris en voiture » – à cheval, aux courses, à la chasse

Sous le nom de « La duchesse de Croqueville », la duchesse de Fitz James écrit et fait publier « Paris en voiture » (1891-92)

Chroniques teintée de l’humour propre à ceux qui ont  l’esprit et les mains délivrées de l’emprise du quotidien.


XXXV – LE CARREFOUR DES DÉCAVÉS, AUTREMENT DIT « LA PLAGE»

En sortant des Champs-Élysées, gauche, avant le coin de la rue de Presbourg se trouve un petit carré ombragé, garni de chaises, c’est « le carrefour des décavés » Lire la suite

Les mots … Lucia Calamero

[Stanley, 5 ans
stanley
veut bien croire encore
pour un temps
que les oiseaux disent tous
de mille manières différentes
« comme la vie est belle ! »

mais
que
et
pourquoi

les humains  disent?]


LES GENS PARLENT POUR-letex

Une réponse dans la pièce radiophonique (superbe)
de Lucia Calamero   « L’Origine du monde, portrait d’un intérieur  »
diffusée par France Culture …

présentation :

durée : 01:18:07 – Théâtre et compagnie – « Femme mélancolique au frigo », Daria, une mère de famille d’une quarantaine d’années, est recluse chez elle en pleine dépression. Elle y soliloque sur le sens de la vie en cherchant en vain des réponses au fond de son réfrigérateur, dans les brefs non-échanges avec sa fille adolescente, et dans un dialogue imaginaire avec sa thérapeute. Puis sa mère arrive. Comme la fille Federica, la mère tente à son tour de ramener Daria à la vie. Elle lui conseille les vertus de la résignation et lui vante la grâce du quotidien, symbolisée par le torchon de cuisine.

[écouter la pièce et en savoir plus sur l’auteure]

 


les gens parlent pour tenir compagnie à leurs oreilles

L’HONORABLE MONSIEUR JACQUES – ANDRÉ DHÔTEL – 18

[Viviane ?]


 LES GENS DE LA SAUMAIE - letcr1-exp


                      


  

Extrait du roman « L’Honorable Monsieur Jacques »

de André Dhotel

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Parcours de lecture

LES GENS DE LA SAUMAIE - sr

  —–

En clair

LES GENS DE LA SAUMAIE - txt0r

Lecture du début du chapitre


Les gens de la Saumaie n’avaient pas le moindre penchant homicide, Carrier non plus d’ailleurs, mais on ne sait jamais.

COMMENT VA LE MONDE AVEC TOI ? – LAURE MORALI – 1

Cette première citation est extraite de l’introduction que l’auteure fait de ce texte
dont elle évoque par ailleurs ( sur la présentation de l’éditeur ) sa difficulté à l’écrire (après l’avoir ressenti) « Il a fallu deux ans, de nouveau loin de la mer, pour tisser ce récit qui se résorbait sans cesse comme une marée. »


Un début de réponse au titre :

je répondais par le soleil - letcr1-exp-

(Novice ? choisis d’agrandir  et retourner cette grille
en cliquant dessus)

je répondais par le soleil - letcr1-sr

Extrait de la proposition de voyage de
Laure Morali 

« Comment va le monde avec toi ?« 

Parcours de lecture

je répondais par le soleil - ssr

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L’extrait

je répondais par le soleil - txt0r

Un extrait plus long de cette introduction

Je répondais par le soleil - txt1r

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Ce texte a vu le jour au sémaphore du Creac’h sur l’Île d’Ouessant, lors d’une résidence d’écriture de deux mois en 2010. Je tenais un journal de bord, et quand on me demandait : « Comment va le monde avec toi ? », je répondais par le soleil ou les nuages, comme font les gens de l’île habitués à prendre l’empreinte du monde. J’étais déjà dans une fiction. De retour à Montréal, l’énergie du lieu a continué son travail tellurique. La Patagonie de mon arrière-grand-père cap-hornier, la presqu’île de mon enfance dans les Côtes d’Armor, la Côte-Nord du Saint-Laurent et Ouessant, au beau milieu, ont mêlé leurs strates jusqu’à faire émerger l’île de « Comment va le monde avec toi ».

LE VILLAGE PATHÉTIQUE – ANDRÉ DHÔTEL – 4

(Un village !)

       AH MES BONNES GENS - letcr1-exp       

Extrait du roman « Le Village pathétique »
de André Dhotel

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Parcours de lecture

AH MES BONNES GENS - sr

 —

En clair

AH MES BONNES GENS - txt0r

 


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Ah ! Mes bonnes gens, il n’y a rien de plus désolant qu’un village !

Histoires du delta – LAN LAN HUÊ – 1

Histoires du delta - couverture« Le balcon », « La fente »,
« Potamomancie », « Dans un pli de l’âme » et « Ramayana » relatent des historioles de ce delta du Sud  du Viêtnam où
elles ne sont pas seulement particularités régionales. Mais aussi et surtout mémoires. Plurielles, effacées, transformées. En transit.

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici

 L’illustration est de la main de Lan Lan Huê


   LES GENS SE REGROUPENT - letcr12 

  

 « Histoires du delta »
de Lan Lan Huê

Extrait de   « Dans un  pli de l’âme »

Itinéraire de lecture

LES GENS SE REGROUPENT - s

En clair  sur babelio

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LES GENS SE REGROUPENT - txt0

 un extrait plus long

LES GENS SE REGROUPENT - txt1




Les gens se regroupent pour manger autour d’une table. Du riz blanc, des plats sautés. Liserons d’eau, canard, crevettes. Tout simplement.
Puis chacun chante un air. Parfois c’est le même, repris tour à tour. Avec ces histoires éternelles, famille, père, mère, beau–père, belle–mère aux présences dérangeantes, urticaires contrariants de la vie. Piété filiale, devoirs déclinés aux multiples. Liens. Contraints. Regrets. Passé. Tout le monde connaît.

plus marcher.

CANTIQUE DE LA PARANOÏA – DANIEL BOURRION – 1

Slow²Reading

MEFIEZ VOUS DES - letcr1

Extrait du livre de « recommandations »
« Cantique de la paranoïa »

de Daniel Bourrion

Parcours de lecture

MEFIEZ VOUS DES - s

L’extrait (sur babelio)
*

MEFIEZ VOUS DES - txt0

Daniel Bourrion chez Publie.net

En librairie de Publie.net

Le lire en ligne sur face-ecran

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méfiez-vous des gens suspicieux

LE JOURNAL D’ANNE FRANK – ANNE FRANK – 04

Coup de gueule relayé ici
de Daniel Bourrion sur son site face-ecran


Anne Frank Diary at Anne Frank Museum in Berlin — Heather Cowper — CC-BY
(image en provenance de l’article  original)
Illustration : Anne Frank Diary at Anne Frank Museum in Berlin
par Heather CowperCC-BY)

« Je vous la fais courte : le Journal d’Anne Frank devait s’élever dans le domaine public en 2016, mais finalement non, pour de très sordides histoires d’ayants-droits.

Vouloir se faire du fric sur le dos d’une petite fille morte dans un camp de concentration est à vomir, et ça suffit. Solidaire d’Affordance qui a tout dit, et magnifiquement, je diffuse donc le Journal ici en epub, et là dans une autre version (non censurée). Enfin, un torrent.

Cette diffusion, techniquement illégale, est moralement essentielle à mes yeux. J’ai choisi de quel côté j’ai envie d’être. À vous de choisir le vôtre en diffusant en ligne et publiquement ces fichiers. »

– See more at: http://www.face-ecran.fr/2015/10/07/liberons-anne-frank#sthash.w14xX4aM.dpuf


Je ne peux qu’approuver et réémettre cette transgression légitime



(reprise de la citation 4)

« Il fait une chaleur torride, tout le monde étouffe et cuit, et par ces températures je suis obligée d’aller partout à pied. C’est maintenant que je me rends compte comme on est bien dans le tram, surtout s’il est à plate-forme, mais ce plaisir nous est défendu à nous les juifs, nos pieds doivent nous suffire. Hier, entre midi et deux heures, je devais aller chez le dentiste dans la Jan Luykenstraat, c’est très loin des Stadstimmertuinen où se trouve notre école, et l’après-midi j’ai failli m’endormir pendant les cours… »

HEUREUSEMENT LES GENS - let2Lecture plus lente
HEUREUSEMENT LES GENS - let1(Tous les allemands n’étaient pas des nazis anti-juifs)

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Extrait du  « Journal d’Anne Frank »
de Anne Frank

parcours de lecture
HEUREUSEMENT LES GENS - s

En clair (sur babelio)

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HEUREUSEMENT LES GENS - txt0

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Un extrait plus long qui contient cette citation

HEUREUSEMENT LES GENS - txt1

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MERCREDI 24 JUIN 1942
 
Chère Kitty,
 
Il fait une chaleur torride, tout le monde étouffe et cuit, et par ces températures je suis obligée d’aller partout à pied. C’est maintenant que je me rends compte comme on est bien dans le tram, surtout s’il est à plate-forme, mais ce plaisir nous est défendu à nous les juifs, nos pieds doivent nous suffire. Hier, entre midi et deux heures, je devais aller chez le dentiste dans la Jan Luykenstraat, c’est très loin des Stadstimmertuinen où se trouve notre école, et l’après-midi j’ai failli m’endormir pendant les cours.
Heureusement, les gens vous offrent à boire sans qu’on ait à le demander, l’assistante du dentiste est vraiment gentille. Le bac est le seul moyen de transport qui nous soit encore permis, sur le quai Jozef Israëls il y a un petit bateau dont le conducteur nous a pris tout de suite quand nous lui avons demandé de traverser. Ce n’est certainement pas la faute des Hollandais si nous les juifs, nous avons tant de misères.
J’aimerais tant ne pas aller à l’école, mon vélo a été volé pendant les vacances de Pâques et Papa a confié celui de Maman à des amis chrétiens. Mais heureusement, les vacances approchent à grands pas, plus qu’une semaine et les ennuis seront oubliés.
Hier matin, il m’est arrivé une chose agréable, je passais devant la remise à vélos quand quelqu’un m’a appelée. Je me suis retournée et j’ai vu derrière moi un joli garçon que j’avais rencontré la veille chez Wilma. C’est un petit-cousin de Wilma et Wilma est une camarade qui au début avait l’air très gentille et l’est aussi, mais elle ne fait que parler de garçons à longueur de journée et ça commence à m’agacer.
Il s’est approché, l’air un peu timide, et s’est présenté : « Hello Silberberg. » J’étais un peu étonnée et me demandais ce qu’il voulait, mais je n’ai pas tardé à le savoir. Hello voulait profiter de ma présence et m’accompagner à l’école. « Puisque de toute façon tu vas du même côté, je veux bien faire le chemin avec toi », répondis-je et nous sommes partis ensemble. Hello a déjà seize ans et a toujours des tas de choses intéressantes à raconter, ce matin il m’attendait encore et il va sans doute continuer à le faire par la suite.
 
Anne

Strasbourg verticale – ANNA JOUY – 2 –

Strasbourg Verticale - couverturePublié en numérique aux toutes nouvelles
éditions Qazaq 
(Isba des cosaques des frontières)
Strasbourg verticale de Anna Jouy.

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazaq (Jan Doets)  ici


CE TEMPS OU DES MILLIERS - letcr1

 
Extrait du roman
« Strasbourg verticale»
de Anna Jouy


pour une lecture moins lente

CE TEMPS OU DES MILLIERS - letc1

à cliquer

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parcours de lecture

CE TEMPS OU DES MILLIERS - s

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Un extrait plus long

CE TEMPS OU DES MILLIERS - txt1

Anna Jouy en ses terres virtuelles
mots sous l’aube

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Bizarrement à cet instant, je me sentais tétanisé. J’avais en quelque sorte repris un peu de mon enfance, ce temps où des milliers de gens envahissaient les rues, où il existait des voitures, où l’on marchait même parfois! Cela dura une poignée de secondes.

L’ANGE SANGLANT – CLAUDE MERLE – 2


LA HUPPE RESSEMBLE AUX GENS - letc1

Lecture plus lente
LA HUPPE RESSEMBLE AUX GENS - let1-4ng


Extrait du roman «L’Ange sanglant: Dans l’enfer de Jérôme Bosch »

de Claude Merle

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Parcours de lecture
LA HUPPE RESSEMBLE AUX GENS - s

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LA HUPPE RESSEMBLE AUX GENS - txt0

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La huppe ressemble aux gens pervers qui, richement vêtus, essaient de plaire aux autres par toutes sortes d’artifices.