De la production du poème

Un peu comme un écho à

« Lélio Lacaille s’entretient avec aunryz à propos de la lecture-rencontre qui a réuni Michaël Batalla, Raymond Galle et Lucien Suel en la médiathèque de Port de Bouc. »

ici


LE POÈME EST MOINS SOUILLÉ - letcr1-exp2-n&b


Le poème est moins souillé par les tâches d’encre
ou trahi par la maladresse
que par la traque de celui qui lui veut du bien.

Cartes postales de la Chine ancienne – l’Apatride (via Anh Mat) – 4

Couvert-CartesPostales-QazaQ-225x300

A la racine de ce recueil de poésies de la Chine ancienne
se trouve la biographie
ou comme il préfère la désigner
« Les poussières de vie » du traducteur, puis celles des 8 poètes qu’il a choisi.

L’extrait donné ici provient d’un des textes de Li Po 
dont il rapporte que
« Proches et amis le surnommaient T’ai Po tellement sa calligraphie légère des poèmes semblait être tracée par une étoile. »

Une présentation chez l’éditeur (Jan Doets) 

Le recueil est disponible (éditions qazaq)
aux formats liseuse et pdf
en téléchargement ici
au prix d’un « café au bord de mer » (Christophe Sanchez)


AVEC LE VENT CLAIR DES CHANTS PLEINS - letcr1-exp

Extrait du poème de
Li Po 
« Avec le vent clair »
du recueil
« Cartes postales de la Chine ancienne »
redonnées en français par L’apatride
(transmis par Anh Mat)

On Peut se procurer ce recueil
aux éditions Qazaq
—–

Parcours de lecture

AVEC LE VENT CLAIR DES CHANTS PLEINS - s

Le poème en son entier
AVEC LE VENT CLAIR DES CHANTS PLEINS - txt1


Proposition de lecture du poème


Avec le vent clair

Avec le vent clair
des chants pleins le ciel
s’enroulent autour des nuages
et s’envolent

L’ÉVIDENCE ABSURDE – RENÉ DAUMAL – DE L’ATTITUDE CRITIQUE DEVANT LA POÉSIE – 3

[Rien n’est épargné dans cette première partie du texte qui se donne comme but (mission) de définir la Critique avec un grand C. Détruire l’inutile est aussi de son devoir (!?)]


CETTE JUSTIFICATION D UNE OEUVRE - letcr1-exp

Sans l’image
(à cliquer)

CETTE JUSTIFICATION D UNE OEUVRE - letcr1


Extrait du recueil d’essais
« L’Evidence absurde 1926-1934 – Essais et notes 1 »
de René Daumal

dans
« DE L’ATTITUDE CRITIQUE
DEVANT LA POÉSIE »

(Extrême exigence de René Daumal et du Grand Jeu
concernant le rôle de la critique
une position qui serait de nos jours très

critiquée

Point de « départ » bien nécessaire pourtant
que cette révolte à propos du traitement qui est fait
du Verbe, notamment.
Un peu excessif peut-être

mais ça réveille !
(bis))

—–

parcours de lecture
CETTE JUSTIFICATION D UNE OEUVRE - s

En clair

CETTE JUSTIFICATION D UNE OEUVRE - txt0

Un extrait plus long

 CETTE JUSTIFICATION D UNE OEUVRE - txt1

Lecture de ces pages


Merci de signaler une erreur 


Cette justification d’une œuvre ne peut pas être une plus ou moins vague approbation ; elle doit être une stricte démonstration de la nécessité externe et interne de l’œuvre. Justifier l’œuvre, c’est établir qu’elle est justement placée parmi les choses extérieures là où elle doit être, et qu’intérieurement toutes ses parties sont justement placées les unes par rapport aux autres telles qu’elles doivent l’être ; c’est prouver qu’elle est nécessaire parce que déterminée, dans sa nature organique, du dehors et du dedans.
Je vois maintenant que nommer ce travail une critique, au sens philosophique du terme, n’est pas abuser du langage, et que ce sont les autres qui se trompent, qui appellent ainsi les plus stériles bavardages.
J’ai dit que justifier seulement une œuvre c’était la glorifier : mais ne voyez-vous pas qu’après l’examen critique sévèrement fait de la façon que je viens de le définir, il ne resterait qu’une goutte d’eau pure de tout l’océan littéraire, ce royaume du plus vain caprice où tous les esprits faciles du siècle nagent leur nage de parasites ; qu’une goutte d’eau pure, oui, mais intensément grosse du déluge.

L’ÉVIDENCE ABSURDE – RENÉ DAUMAL – DE L’ATTITUDE CRITIQUE DEVANT LA POÉSIE – 2

[Rien n’est épargné dans cette première partie du texte qui se donne comme but (mission) de définir la Critique avec un grand C. Tout est canaille !]


LE VERBE EST PROSTITUÉ LA BEAUTÉ- letcr1-exp

Sans l’image
(à cliquer)

LE VERBE EST PROSTITUÉ LA BEAUTÉ- letcr1


Extrait du recueil d’essais
« L’Evidence absurde 1926-1934 – Essais et notes 1 »
de René Daumal

dans
« DE L’ATTITUDE CRITIQUE
DEVANT LA POÉSIE »

(Extrême exigence de René Daumal et du Grand Jeu
concernant le rôle de la critique
une position qui serait de nos jours très

critiquée

Point de « départ » bien nécessaire pourtant
que cette révolte à propos du traitement qui est fait
du Verbe, notamment.
Un peu excessif peut-être

mais ça réveille !)

—–

parcours de lecture
LE VERBE EST PROSTITUÉ LA BEAUTÉ- s

En clair

LE VERBE EST PROSTITUÉ LA BEAUTÉ- txt0

Un extrait plus long

 LE VERBE EST PROSTITUÉ LA BEAUTÉ- txt1

Lecture de ces pages


Merci de signaler une erreur 


Je ne suis d’abord pas sûr qu’un livre comme celui de Roland de Reneville sur Rimbaud le voyant soit ce que le langage commun appelle un ouvrage de critique ; mais je préfère user de charité envers le langage commun en étendant un peu le sens de ce mot, pour pouvoir le prononcer autrement qu’avec la grimace du dégoût.
Aujourd’hui que toute parole vivante ne peut s’imposer qu’en s’entourant de la plus extrême rigueur, au milieu du pullulement littéraire des recettes pratiques grâces auxquelles le premier venu, pour peu qu’il ait la plume agile, peut imiter, en agitant de froid cadavres, un torrent de révélations, aujourd’hui que le Verbe est prostitué, la Beauté vendue à la canaille du pinceau ou de la plume, La Vérité vendue à la canaille de la science qui construit les machines à abrutir et à tuer, le Bien vendu à la canaille législative et policière, l’Esprit vendu à la canaille ecclésiastique, aujourd’hui c’est glorifier une entreprise que simplement la justifier.

dehors / hors de / horde – Armand Dupuy – 1

[Le cercle et la chaîne]

RIEN AU CENTRE QU UN PIQUET - letcr1-exp


(ou
à cliquer)

RIEN AU CENTRE QU UN PIQUET - letcr1

Extrait du recueil
dehors / hors de / horde
de
Armand Dupuy
Publié
aux
éditions publie.net

Parcours de lecture

RIEN AU CENTRE QU UN PIQUET - s


En clair
RIEN AU CENTRE QU UN PIQUET - txt0

Un extrait plus long
RIEN AU CENTRE QU UN PIQUET - txt1


// c’est parler fort d’un bout à l’autre / tu vois pour une portière… / le bras trace une stratégie bien rodée par l’habitude du réel / aucune amplitude mouvement précis près du corps / sec de muscle ce corps s’ignore s’emboîte en sa nuit / tout à fait s’y loge mais sans tricher fini / de – hors hors de soi récidive / manque le temps de se rassembler / ce côté-ci des murs n’y suffit pas //
// moi c’est plutôt les chiffres / je m’approche on tourne court / c’est 2πr de chemin / rien au centre / qu’un piquet fiché dans l’œil une laisse très tendue / rien de plus / on broute autour une herbe égale / tout est dit qu’il faut redire et ruminer / on apprend quand même on apprend //
// tunnel pour joindre / remontées d’égouts moisissures / un court pont de planches courbes ferme un livre sous les pieds / grilles sonnettes laissez-passer / dehors le grand dehors gratte et pèse autrement / le mot s’affole en bouche qu’on ne comprend plus d’être là //
// ni terre ni ciel ici le ciment prend vite au ventre / le stock de mots récurrents se serre en boulet qu’on traîne / plus que dire freinent le corps le ralentissent / mots par lesquels ne pas s’évader / font comme une brique de verre déforme et chauffe à peine son tour de mur froid //

Des voix dans l’obscur – Françoise Ascal – 1 –

Certains la craignent d’autres l’affectionnent,
pour d’autres encore elle est une interrogation, un impossible…*

LA SOLITUDE J EN RÊVE - letcr1-exp


(ou
à cliquer)
LA SOLITUDE J EN RÊVE - letcr1

Extrait du recueil
« Des voix dans l’obscur »
de
Françoise Ascal
[Imprimé sur la presse typographique d’ Æncrages & Co]

Parcours de lecture
LA SOLITUDE J EN RÊVE - s


En clair

LA SOLITUDE J EN RÊVE - txt0

Un extrait plus long

LA SOLITUDE J EN RÊVE - txt1


 

* Peut-être que cette solitude, n’est qu’un manque, une dépression d’intentions bienveillantes de l’autre ou pire, le résultat d’une entrave à leur perception.

A moins qu’elle ne soit, la submersion des présences extérieures par … la multitude des êtres gris qui nous habitent, et leurs incantations morbides ?


 

la solitude connais pas n’ai jamais connu même au fond de mon corps lorsqu’il ressemble à un puits
la solitude j’en rêve quelquefois
ce serait reposant

vous-mêmes vous connaissez dites-moi quand et comment dites-moi à quel instant vous faites cesser les voix à quel instant les autres tous les autres sortent de votre peau quittent votre cerveau vos pensées vos émotions vos muscles votre souffle à quel instant s’apaise assez le fracas ordinaire pour qu’un vent de solitude caresse votre visage à quel instant vous parvenez à vous détacher de la ronde au point de vous croire seul

CLIMATS- LAURENT GRISEL – 2

« le monde est sans intention
le monde est sensible  »
Laurent Grisel


Slow²Reading

OUI MEME TUES MEME DECHIRES - letcr1-exp

Extrait du poème
« Climat »

de Laurent Grisel

Editions publie.net
dans la collection L’Inadvertance, poésie

—–

Parcours de lecture

OUI MEME TUES MEME DECHIRES - sr

 —-

En clair
(cliquer)

OUI MEME TUES MEME DECHIRES - txt0r

Un extrait plus long
(cliquer)

OUI MEME TUES MEME DECHIRES - txt1r

Une lecture de Climat (version courte) par l’auteur
Son site  imagine36tigres

____________________________

les TAGS
donnent des mots de la grille.

___________________________________

Pour agrandir une image, cliquer dessus


 


oui, même tués, même déchirés
nous reviendrons vous hanter
 
peuple Munduruku
en lutte contre la construction des barrages sur les rios Tapajós et Teles Pires
qui alimenteront en électricité
la colonie qui s’implantera sur leur territoire
qui viendra déranger les jaguars
 
barrage qui noiera ce village et ces rives et ces arbres
le cacique Lamberto Painha dit :
« singes, oiseaux, Indiens, tous, nous tous nous allons perdre nos foyers »
 
peuple en lutte contre la construction d’une voie navigable sur le fleuve
qui leur volera leur fleuve
qui est leur eau à boire, leur bain et leur baignade
leur pêche

AIRS INDIENS – ATAHUALPA YUPANQUI – 2

MERE DES COLLINES AIDE MES AMIS - letcr1 -exposure

Extrait du recueil « Airs indiens »

de Atahualpa Yupanqui

(précédés de poème d’Atahualpa Yupanqui traduits par Françoise Thanas, dont est tiré cet extrait.)

 –

parcours de lecture

MERE DES COLLINES AIDE MES AMIS - sr
à cliquer

 –

En clair

MERE DES COLLINES AIDE MES AMIS - txt0r

cliquer

_____________________

les TAGS
donnent des mots de la grille.

___________________________________


N’hésitez pas à signaler une éventuelle erreur – merci d’avance


Mère des collines
aide mes amis
et toutes leurs peines
donne-les moi…