VENUS – LA DÉESSE MAGIQUE DE LA CHAIR – PIOBB – 02

« Pour les ontologistes, le parfait est dieu ; pour les téléologistes, c’est l’intelligence ; pour les cosmologistes c’est la cause première…. Tout autant de petits dieux, inférieurs et misérables, qui ne peuvent résister au moindre argument du plus illettré des hommes…

 CES DIEUX LA N ONT JAMAIS CREE LE MONDE ILS N ONT CREE QUE L ATHEISME-let

Extrait de l’essai « VENUS – La déesse magique de la chair »
de Pierre Piobb

parcours de lecture

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En clair

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Pour les ontologistes, le parfait est dieu ; pour les téléologistes, c’est l’intelligence ; pour les cosmologistes c’est la cause première…. Tout autant de petits dieux, inférieurs et misérables, qui ne peuvent résister au moindre argument du plus illettré des hommes. Ces dieux-là n’ont jamais créé le monde, ils n’ont créé que l’athéisme !
On veut prouver Dieu, et on ne peut même pas définir la Vie, la Force, la Forme et toutes les qualités élémentaires que la mathématique calcule cependant !
Prouver Dieu c’est savoir ce qu’il est. Or, nous ne le connaissons que par des rapports successifs ou simultanés. Pouvons-nous établir un rapport entre Dieu et quelque principe nettement défini ?
Nous sommes plongés dans l’inconnaissable, parce que nous existons dans le relatif. Nous ne connaissons rien exactement, nous n’avons surtout que des approximations.
Quel est le rapport de la circonférence au diamètre ? Ce rapport doit nous donner exactement la définition de la circonférence. C’est cependant un nombre indéfini, — qui forcément même (certaine science le démontre) doit être indéfini. Nous ne savons donc pas d’une façon précise ce qu’est une circonférence. La nature, du reste, se refuse à la réaliser : l’ellipse est la courbe fermée que l’on rencontre communément ; la sphère et la circonférence n’existent que sur le tableau noir, — en dehors des phénomènes : ce sont des noumènes.
Nous habitons une planète minuscule, dont les mouvements dépendent pour la plupart du Soleil autour duquel nous tournons. Ce Soleil lui-même dépend d’un astre autour duquel vraisemblablement il gravite. Cet astre de qui dépend-il ? d’un autre sans doute et celui-ci d’un troisième… jusqu’à l’infini. En admettant que la précision puisse exister à l’infini, quelle part pouvons-nous en connaître ? Une bien minime.
Nous devons nous borner. Nous pouvons parcourir notre astre, nous ne pouvons en sortir. Toutes nos certitudes seront limitées, sinon à cet astre même, du moins au système stellaire dont il fait partie ; — notre imagination, légère, est capable de divaguer à travers l’univers entier ; elle ne rencontrera jamais que l’hypothèse ; la raison, impuissante à la suivre, demeurera enfermée dans les limites du Cosmos solaire.