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le parfum sous le palmier
entêtant velouté
de l’opium
aux bains mêlé à l’indigo des soies
tsutsugaki
à peine soulevé de vent
caresse
nuit tombée portes ouvertes
les peaux fortes
reposées
…
certains soirs
mon désert est prière
qui boit mon eau
qui peut sauver ma soif
intruse
non pas l’amour
mais nos corps clandestins
à renaître
à inventer sans fin
l’urgence de nos peaux
jusqu’au pardon
herbes herbes
à quels vents ployées coupées
sur quel autel
en longue mémoire de nos moissons
la faux
nos vies usées
pierres mortes que plus un sel n’avive
on m’attend
la porte est lourde
la pousser m’illumine
(essai de lecture)