« Échapper au ronron de leur danse. Staccato fibrille dans leur coulure fluide.
Ils étaient des objets au sein de la forêt qui ont devisé matière, féline fourrure, chrysalide lumière, naissance au monde et mots nouveaux.
J’ai écouté.
Me suis-je faite scribe de leurs mots ?
Aimerais. »
Ly-Thanh-Huê (extrait de la présentation)
Couverture Bona Mangangu
L’oeuvre est disponible aux éditions Qazak (de Jan Doets) ici

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Extrait de « L’origine du monde »
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Itinéraire de lecture

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En clair
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un extrait plus long

Mais soudain, un rideau gris, plombé d’ombres. On le dit pourtant multicolore. Palette infime. De ciel, de terre et d’eau. Quel prisme voile ainsi. La gorge trouble de ton regard.
C’est l’origine du monde.
En abîme. Evidente. Soudaine. Vois ce que tu n’as jamais vu. Là d’où tu es venu. Petit homme.
L’hiver est là. Tu croyais parler l’alphabet des choses. Et dans chaque flaque de lumière. Se sont égrenées les alvéoles. Devenues fables folles. Se sont creusées. Céruse sépia. Les lèvres du vent. Elles ont susurré l’onde. Des perceptions nocturnes. Leurs bouquets sauvages. Bourgeons corail. C’était en amont du langage.
Elle a pour nom forêt.
Elle a fêté ses sous-bois, ses jardins et ses clairières. Il y maraude des renards apprivoisés. Non loin des sourires lune. Et nul ne s’efface ni ne s’estompe.
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