[Almanach] Michel Torres …

[Un enfant raconte
ce qui ne serait qu’un polar sous la langue d’un adulte
mais qui prend ici des allures de conte
vu du point de vue d’un de ses héros.]

Dimanche 25 mai 2014
Les éditions Publie.net donnaient
de Michel Torres
« La Saga de Mô« 

LES GAMINS DÉBRIDÉS-letcr1-exp

                                                                       

(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)

Le passage en son entier


Proposition de lecture :


La saga de Mô éditée à cette date en version numérique (pour liseuses et tablettes) est à présent disponible en version papier: (l’accès au fichier numérique est inclus)


Comme un forcené, Manolo tape sur son tam-tam de bois, son cajon, une batucada endiablée et la tribu danse. Pieds nus, cinquante à soixante grotesques grimés de noir et enjupés de raphia gesticulent et se démènent en rythme dans la cour du domaine. Ils se sont approprié la fête des fous de l’an mille. Leurs racines païennes ressurgissent en une mescladissa de battements, de chants hurlés, de cris et de couleurs. Travestis homme-femme : la transe fait vibrer la poussière cuivrée.
Déchaînés.
À cet instant, la folie peut basculer dans le n’importe quoi, les limites sont atteintes. Fragiles les digues séculaires, mises à mal par la fièvre, la violence de la lumière et la douceur du soleil.
Les gamins débridés, dont je suis, grimpent dans la vasque de pierre et on s’asperge, on célèbre la récolte à l’abri, le corps libéré des contraintes. On se bouscule pour se toucher, on s’embrasse, on est les plus forts, les plus vivants.

LA SAGA DE MÔ – MICHEL TORRES – T 3 – L’étang d’encre (1)

IL S EST CHOISI - letc1


                                               

Extrait du roman « La Saga de Mô – Tome III  »

 « L’étang d’encre »

de Michel Torres

(Paru ce jour aux éditions publie.net)

parcours de lectureIL S EST CHOISI - s

Citation  (sur babelio)

*

L’extrait cité ici

IL S EST CHOISI - TXT0

La saga de Mô – Tome III, chez Publie.net

____________________________

les TAGS
donnent des mots de la grille.

___________________________________

Pour agrandir la grille de jeu, cliquer dessus


Merci de signaler une erreur 


il s’est choisi Mô, un nom de blaireau pour une vie de sauvage, au bout de l’étang, en solitude.

LA SAGA DE MÔ – MICHEL TORRES – T 1 : La meneuse – (2)



ON SE BOUSCULE - letc1                                               

Extrait du roman « La Saga de Mô – Tome I »

Tome I – La meneuse

de Michel Torres

parcours de lecture

ON SE BOUSCULE - s

Citation  (sur babelio)

*

L’extrait cité ici

ON SE BOUSCULE - txt0

Un extrait plus long

ON SE BOUSCULE - txt1

 

La saga de Mô – Tome I, chez Publie.net

____________________________

On peut s’aider des TAGS
ils donnent certains mots de la grille.

___________________________________

Pour agrandir la grille de jeu, cliquer dessus


Merci de signaler une erreur 


À cet instant, la folie peut basculer dans le n’importe quoi, les limites sont atteintes. Fragiles les digues séculaires, mises à mal par la fièvre, la violence de la lumière et la douceur du soleil.
Les gamins débridés, dont je suis, grimpent dans la vasque de pierre et on s’asperge, on célèbre la récolte à l’abri, le corps libéré des contraintes. On se bouscule pour se toucher, on s’embrasse, on est les plus forts, les plus vivants.

LA SAGA DE MÔ – MICHEL TORRES – T 1 : la meneuse – (1)




ILS SE SONT APPROPRIE LA FETE DES FOUS DE L AN MILLE - let                                                 

Extrait du roman « La Saga de Mô »

de Michel Torres

parcours de lecture

ILS SE SONT APPROPRIE LA FETE DES FOUS DE L AN MILLE - s

Citation complète (sur babelio)

*

L’extrait cité ici
ILS SE SONT APPROPRIE LA FETE DES FOUS DE L AN MILLE - txt

La saga de Mô chez Publie.net

____________________________

Les TAGS
donnent certains mots de la grille.

___________________________________

Pour agrandir cliquer


Merci de  signaler une erreur 


Terminées les vendanges.
Au-devant d’une horde, le Paillasse s’avance : Aristide, colosse microcéphale à cervelle de moineau brandit très haut par-dessus les têtes l’épouvantail des vendanges 1960 cloué sur un mât, un mannequin bourré de foin, au frac fripé de millionnaire, au masque flasque d’homme politique en vogue, sans yeux, chapeauté gibus, inquiétant notable ventru, faussement débonnaire, forcément coupable.
Comme un forcené, Manolo tape sur son tam-tam de bois, son cajon, une batucada endiablée et la tribu danse. Pieds nus, cinquante à soixante grotesques grimés de noir et enjupés de raphia gesticulent et se démènent en rythme dans la cour du domaine. Ils se sont approprié la fête des fous de l’an mille. Leurs racines païennes ressurgissent en une mescladissa de battements, de chants hurlés, de cris et de couleurs. Travestis homme-femme : la transe fait vibrer la poussière cuivrée.
Déchaînés.
À cet instant, la folie peut basculer dans le n’importe quoi, les limites sont atteintes.