Songe d’automne (à Kuei chow en 766) – [Cartes Postales de la Chine ancienne]

Un des poèmes de
« Cartes Postales de la Chine ancienne »
Traductions de l’Apatride
(auquel Anh Mat a prêté sa voix, via sa plume)
publié aux éditions Qazaq

 

JAN DOETS dans sa présentation du recueil écrit :

« …solitude qui, par moment, donne tant de prix aux instants festifs que L’apatride a choisi de nous traduire. »

 

la rosée de jade inonde la forêt des érables …

DE LA MONTAGNE À LA GORGE DE WU-letex

au dessus des passes de la montagne vents et nuages sombres sur la terre
les chrysanthèmes deux fois épanouis en larmes pour le temps qui passe
la jonque vide encore amarrée d’une nostalgie au pays natal
déjà ciseaux et règles s’agitent pour les vêtements d’automne
à Pai ti sur les hauteurs au couchant les battoirs à linge en cadence


Anh Mat a également publié
aux éditions Publie.net

« Monsieur M« 


Anh Mat donne (textes de vie immobile ou vive, poèmes et captures de lumière) en  Les nuits échouées


songe d’automne (à Kuei chow en 766)
 
la rosée de jade inonde la forêt des érables
de la montagne à la gorge de Wu l’air est désolé
du fleuve les vagues jaillissent vers les cieux
au dessus des passes de la montagne vents et nuages sombres sur la terre
les chrysanthèmes deux fois épanouis en larmes pour le temps qui passe
la jonque vide encore amarrée d’une nostalgie au pays natal
déjà ciseaux et règles s’agitent pour les vêtements d’automne
à Pai ti sur les hauteurs au couchant les battoirs à linge en cadence

L’avis de Pavlov – Un premier roman (2)

*ÉDOUARD VOULAIT ÉCRIRE LES CERCLES-letex

*

[Désir
de qui tient la plume

si difficile à contenter.]

*

*


Extrait de « L’avis de Pavlov »

de Christine Jeanney
Publié aux éditions Qazaq (de Jan Doets)
en édition numérique (gratuit)

ÉDOUARD VOULAIT ÉCRIRE LES CERCLES-col

(Pour le parcours de lecture cliquer l’image)


Christine Jeanney  aux édition  Qazaq
chez publie.net

son espace d’écriture sur la toile : Tentatives

Lire la suite

L’avis de Pavlov -Un premier roman

*les-endroits-ou-les-ornithologues-let


*

[Le Choix du lieu,
croisements
singuliers]

*

*


Extrait de « L’avis de Pavlov »
Publié aux éditions Qazaq (de Jan Doets)
en édition numérique (gratuit)

les-endroits-ou-les-ornithologues-letc

(Pour le parcours de lecture cliquer l’image)


Christine Jeanney  aux édition  Qazaq
chez publie.net

son espace d’écriture sur la toile : Tentatives

 

Lire la suite

Anna Jouy – un dit de solitude 4

[profondeur de la voix…?]

Je et autres intimités - les dits de solitude - couverture

Publié en numérique aux  éditions Qazaq 
(Isba des cosaques des frontières)
Anna Jouy donne 21 « dits de solitude »
Cet extrait provient du 4ème.

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazaq (de Jan Doets)  ici

 

 


rien-n-arrete-ce-qui-me-tombe-letc3

 

Proposition de lecture du poème:


ma voix – profonde est-elle?  
ou est-ce moi qui suis sans fond…
 
rien n’arrête ce qui me tombe
je fore la Terre comme un ovule de craintes
semence morte
le grain enfoui d’un matin sans nom
 
            écho-profonde est-elle?  
 
refuge nucléique
qui arpente l’infini à l’envers
cette chatte noire
étendue sans plus d’oasis 
du côté infime de moi
chapelle des atomes

Ce serait – Brigitte Celerier

francois-villon-le-mauvais-garcon-sait-comme-nulle-autre-let*

*

[… ce bandit de grand chemin
qui pourtant
savait …]

*

*


Brigitte Celerier
a publié chez Jan Doets
aux éditions Qazaq
« Ce serait … »
(extrait de « Ce serait … Notre Dame« 

francois-villon-le-mauvais-garcon-sait-comme-nulle-autre-letex

(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)


Les lieux où
Brigitte Celerier choisit, évoque et lit, en voix, d’autres textes, d’autres auteurs : BRIGETOUN

Ses écrits, ses ciels, son Avignon et le monde qui habite autour :
PAUMÉE 


Ce serait … l’hiver
Ce serait au Musée d’Orsay une rencontre amicale.
 
Elle serait descendue de la porte de l’Enfer, elle se serait assise, repliée, se contemplant, et comme Rodin lui aurait donné le nom de Belle heaulmière elle se chantonnerait doucement, en désolé murmure intérieur 
 
Quand je me regarde toute nue
Et je me voy si très-changée
Pôvre, seiche, mègre, menue
Je suis presque toute enragée… parce que François Villon le mauvais garçon sait comme nulle autre prendre voix d’humble femme. 
 
Mais en fait, non, ce ne serait pas là la belle heaulmière, la sombre pensée de bronze, mais l’hiver le marbre taillé par Victor Peter à sa ressemblance. 
 
Passée de l’ombre de la déchéance remâchée à la plainte lumineuse de la neige, ou du squelette qui attend, s’annonce sous les baroques draperies, les lambeaux de chair distendue dans l’âge et l’absence,
ce squelette qui reste là, qui dit qu’elle fût belle, qui le demeure
et au dessus de l’ovale décharné du visage, le crâne est doucement, tendrement, arrondi
et le cou est long, et les clavicules saillantes se relient doucement aux bras fins qui se souviennent de leur tendre modelé
et sous les seins et le ventre mous, se dessinent les belles proportions d’un corps souple que l’un de ses amants disait de liane, pauvre gars devenu par sa grâce poète sans originalité, à l’impossible nul n’est tenu,
et les longues cuisses, et les tibias, les grands pieds minces se souviennent de sa marche triomphale, traversant un pré, un matin d’été, sous le regard de son ami.
Et je ne sais si elle se lamente avec la véhémence de la belle heaulmière, ou si elle se souvient en douce nostalgie.

Là où la vie patiente – Anna Jouy – [éditions Qazaq]

*

si-elle-se-baisse-et-marche-let*

*
[Et si le ciel
était
en bas ?]

*

*


« Là où la vie patiente »
aux éditions Qazaq
dans la collection « Ardoise »


Extrait de « Le gravier »

si-elle-se-baisse-et-marche-letex

(à cliquer pour le parcours de lecture)


Le livre est disponible en format numérique
(pdf ou epub)
ici 

Jan Doets présente l’oeuvre
sur son refuge des « Cosaques des frontières »
ici


Si elle se baisse et marche ainsi la tête presque sur ses souliers, elle voit des choses.

 


[Almanach] les éditions Qazaq – … Lucien Suel, il y a un an

*


laisse-tes-mains-au-dessus-des-draps-let*

[Une écriture buissonnière]

*

*

*

*

*


[Publié aux éditions Qazaq
le 4 octobre 2016]

Lucien Suel
donne

« Sombre Ducasse« 

Dimanche 4 Octobre 2015

(extrait de
DERNIÈRE CHARRETTE AVANT L’ÉCHAFAUD.)

laisse-tes-mains-au-dessus-des-draps-letex

(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)


La présentation du recueil par  Jan Doets
sur le site « des cosaques des frontières » :


Lucien Suel en son SILO


Proposition de lecture du texte


& puis une autre mort, accidentelle ! Extrême-Onction volatile après des semaines de privation… & puis la participation aux funérailles… & puis l’unique inhumation dans le cerveau de famille. Réunion à la mission mortuaire… Clash…
Ce grand envol de jupes, des années de cela, une main toute en plis. Mère… se pose sur mes boucles. Laisse tes mains au-dessus des draps ! Je vais te raconter. C’est gentil. L’était un marchand de pastilles pour ou contre la soif, Docteur Omnes pour vous servir… Un médecin marchand marron marrant, errant dans une maison envahie de plantes vertes, une odeur de parquet ciré. Jour de repos allongé dans la véranda… Pluie d’orage… Une grosse chatte qui ronfle… Mère, où ? Un pot de crème pour astiquer les aiguilles de l’horloge dans la salle d’attente.
Omnes sans ciller, sans souffler, sang sous ses paupières : il n’est pas utile de nettoyer les aiguilles ; l’horloge s’est arrêtée à bien des kilomètres d’ici, à l’orée du sommeil. Clash.
Mère… accrochée au téléphone de l’angoisse dans la parole. Une course à travers champs & le poste téléphonique qui sursaute à chaque sillon.
Dans la salle d’attente, le serpent me glisse des mains et plante ses crochets dans ma chair à travers l’étoffe bleue.
Les aiguilles… La crème…
A reculons vers la gare turque. Clash.

Serge Marcel Roche – Conversation

ces-choses-du-dehors-chez-moi-let*

**[Une poésie où les mots
rencontrent et font rencontrer
les êtres animés ou non
et leurs parfums
dont Serge Marcel Roche
a frôlé la trace.]
*
*


Anna Jouy donne une critique du recueil
ici
(avec une vidéo de présentation (+!))

ces-choses-du-dehors-chez-moi-letex

Conversation
poémes
aux éditions Qazaq (de Jan Doets)

(l’illustration en fond est de d’Olivier Dende
comme toutes celles du recueil
)


Toujours j’emprunte
Le passage de nuit
Mais c’est peu de distance
Juste une largeur de piste
Et tu comptes mes pas de poussière
Il y a l’ombre des citronniers
Habités par les fourmis rouges
Et la lueur d’un doum
Ces choses du dehors
Chez moi sont en dedans
Là où je passe

HOPPER, ou « La seconde échappée » – CHRISTINE JEANNEY -« South Carolina morning »

c-est-le-propre-du-reve-letc

*

*

*

*

*

 

J’ai déjà évoqué le livre de Christine Jeanney aux éditions Qazaq, en version numérique, 21 textes consacrés à 21 tableaux de Hopper.

« Hopper ou « la seconde échappée »

[ Évocation de cette temporalité particulière aux œuvres de Edward Hopper dont Christine Jeanney donne à percevoir l’épaisseur et la texture à travers ces 21 écrits.]

L’oeuvre est disponible aux éditions QazaQ (de Jan Doets)
(cliquer sur le titre)

Ici c’est à propos de son texte sur le tableau intitulé :
« South Carolina morning »

c-est-le-propre-du-reve-letex

Proposition de lecture :

 

 


Christine Jeanney  aux édition  Qazaq
chez publie.net

son espace d’écriture sur la toile : Tentatives


Elle amplifie le ciel et le chemin à parcourir jusqu’aux limites de la terrasse, du paysage, et de la terre, elle force la hauteur des murs, étend les branches du labyrinthe aux couloirs qu’on devine à l’intérieur, derrière son dos, qu’elle cache et offre en même temps avec son air « viens les chercher ». C’est le propre du rêve d’emmener clairement où l’on ne sait pas marcher, du contraire au contradictoire, d’élever des maisons en équilibre instable en bord de vide.
Une fois de plus, c’est tournoyant (peut-être ça l’explication de la seconde figée en vol, elle dépasse la logique, elle tourne sur elle-même alors que rien ne l’y prépare que de fines courbes et des lignes toutes droites).

Assis face à la montagne Chin ting – [Cartes Postales de la Chine ancienne]

et-disparaissent-le-nuage-solitaire-let

*

*

*

[quand le Je s’émiette]

*

*

*


Un des poèmes de
« Cartes Postales de la Chine ancienne »
Traductions de l’Apatride
(auquel Anh Mat a prêté sa voix)
publié aux éditions Qazaq

Disponible au format numérique pour le prix d’un café en bord de mer

« Les oiseaux s’envolent haut  …

et-disparaissent-le-nuage-solitaire-letcx


 

Anh Mat a également publié
aux éditions Publie.net

« Monsieur M« 


assis face à la montagne Chin ting

les oiseaux s’envolent haut et disparaissent
le nuage solitaire oisif doucement s’éloigne
assis seul et sans lassitude
face à la montagne Chin ting