DE L’ACIDE CITRONNIER DE LA LUNE – ANNA JOUY – page 9

La poésie se dépose parfois
    se repose souvent
– en attendant que des lèvres lui prêtent souffle
à nouveau –
entre les pages d’un recueil.

Ainsi est paru le livre d’où provient cet extrait

J’espère qu’il donnera l’envie à certain(e)s de prolonger cet envol temporaire
en se procurant le poème et les autres textes de ce recueil.

 

(Pour une présentation de Martine Cros sur son site )


IL FAUDRAIT VOIR ROUGE - letcr1-exp61

(ou à cliquer)

IL FAUDRAIT VOIR ROUGE - letcr1

DE L’ACIDE CITRONNIER DE LA LUNE

de

Anna Jouy

Parcours de lecture

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En clair

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Le poème en son entier

Anna Jouy en ses mots sous l’aube


Je viens de décanter le vin et les sursis, calculs de distillerie, sur le châssis de l’ivresse. Pêle-mêle de gravière et des noues du ciel, je décompte mon pierrier et les tanins de langue. Il faudrait voir rouge et effondrer ces cuvées de rancunes, une perce vite fait au ventre du fiel. J’use encore des étamines et des douceurs, et par filets je passe encore des grumeaux de toi. Ce sont des crises décisives à foutre bas sa rivière et ses paquets d’ombres et de sanguines.

Mon vase penché et la main qui tremble, un peu millésime chargé de lies.