HUIT HISTOIRES DE FANTÔMES – La fiancée disparue – JEAN-BAPTISTE FERRERO – 7

« Le monde est une vaste chambre pleine de recoins, de cachettes et d’ombres où se dissimulent des ombres. La plupart
des gens ne s’en rendent pas compte, tout occupés qu’ils sont à se livrer à de graves et inutiles affaires de première importance. Ils s’agitent, caquètent, paradent et se pavanent, amoureux de leurs reflets dans les flaques d’eau et aveugles, sourds à tout ce qui n’est pas eux.
Moi, j’ai arrêté de jouer il y a longtemps.
Quand Elle est partie. »
(De la préface)

Une présentation chez les cosaques des frontières

L’oeuvre est disponible au prix d’un café au bord de mer* au format epub ou pdf
aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici

*Dixit Christophe Sanchez, et il s’y connait en bord de mer … et en café.


[Une enquête qu’il était sur le point de refuser … parce qu’il n’est pas un charognard.] J AI LE COEUR BIEN ACCROCHÉ - letcr1-exp

        …et la bêtise ordinaire des organisations publiques et privées suffit à satisfaire mon appétit d’anecdotes déprimantes.

 

Extrait de « Huit histoires de fantômes – la petite voix des morts »
de Jean-Baptiste Ferrero

 « La fiancée disparue »

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Lecture des premières pages de la nouvelle


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Ça fait belle lurette que le métier d’enquêteur privé ne se résume plus à la filature des époux volages et de toute façon, j’ai presque toujours refusé les affaires privées pour me concentrer sur le monde des entreprises. Ma vie est bien assez sordide et déprimante sans que je me coltine les pathétiques problèmes familiaux de mes contemporains.  Celui qui, tel le Diable boiteux de Lesage, pourrait soulever le toit des maisons pour scruter la vie intime de ses voisins y découvrirait pour l’essentiel un cloaque de bassesse et de médiocrité, le genre de bouillon de culture qu’un microscope pourrait révéler dans une plaie gangrenée. J’ai le cœur bien accroché mais mon goût pour la charogne s’arrête au fameux poème de Baudelaire et la bêtise ordinaire des organisations publiques et privées suffit à satisfaire mon appétit d’anecdotes déprimantes.

HUIT HISTOIRES DE FANTÔMES – La petite voix des morts – JEAN-BAPTISTE FERRERO – 6

« Le monde est une vaste chambre pleine de recoins, de cachettes et d’ombres où se dissimulent des ombres. La plupart
des gens ne s’en rendent pas compte, tout occupés qu’ils sont à se livrer à de graves et inutiles affaires de première importance. Ils s’agitent, caquètent, paradent et se pavanent, amoureux de leurs reflets dans les flaques d’eau et aveugles, sourds à tout ce qui n’est pas eux.
Moi, j’ai arrêté de jouer il y a longtemps.
Quand Elle est partie. »
(De la préface)

Une présentation chez les cosaques des frontières

L’oeuvre est disponible à l’achat  (2€49 au format epub ou pdf )
aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici


[Il n’y a pas que du noir et du gris dans ces histoires de Jean-Baptiste Ferrero

il y a aussi des accalmies.]

ELLE FAISAIT PARTIE DE CES - letcr1-exp

        …et pour qui l’écoute ne constitue pas un effort mais une seconde nature.

Elle me fit asseoir dans le cagibi qui lui servait de bureau et dont les murs étaient tapissés de dessins d’enfants.
– Alors monsieur qu’est–ce qui vous amène ?
« 

Extrait de « Huit histoires de fantômes – la petite voix des morts »
de Jean-Baptiste Ferrero

 « Le visage à la fenêtre »

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ELLE FAISAIT PARTIE DE CES - s

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Elle faisait partie de ces personnes trop rares qui semblent avoir toujours tout leur temps à vous consacrer et pour qui l’écoute ne constitue pas un effort mais une seconde nature.

Elle me fit asseoir dans le cagibi qui lui servait de bureau et dont les murs étaient tapissés de dessins d’enfants.

– Alors monsieur qu’est–ce qui vous amène ?

HUIT HISTOIRES DE FANTÔMES – La petite voix des morts – JEAN-BAPTISTE FERRERO – 5

Huit histoires de fantômes - la petite voix des morts - couverture« Le monde est une vaste chambre pleine de recoins, de cachettes et d’ombres où se dissimulent des ombres. La plupart
des gens ne s’en rendent pas compte, tout occupés qu’ils sont à se livrer à de graves et inutiles affaires de première importance. Ils s’agitent, caquètent, paradent et se pavanent, amoureux de leurs reflets dans les flaques d’eau et aveugles, sourds à tout ce qui n’est pas eux.
Moi, j’ai arrêté de jouer il y a longtemps.
Quand Elle est partie. »
(De la préface)

Une présentation chez les cosaques des frontières

L’oeuvre est disponible à l’achat  (2€49 au format epub ou pdf )
aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici


A propos des responsabilités d’un secrétaire général de mairie

« Là, dans sa commune sinistre, coincée entre la Seine, la voie TGV, la Nationale 6 et Orly, …

IL TENTAIT VAILLAMMENT - letc1-exp

        …à une population épuisée par des décennies de mistoufle.« 



     (plus d’indices sur le parcours
la liaison des mots est donnée
– à cliquer -)

IL TENTAIT VAILLAMMENT - letc1-sr

Extrait de « Huit histoires de fantômes – la petite voix des morts »
de Jean-Baptiste Ferrero

 « Le visage à la fenêtre »

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Là, dans sa commune sinistre, coincée entre la Seine, la voie TGV, la Nationale 6 et Orly, il tentait vaillamment de lutter contre le double fléau du chômage et de l’ennui et d’insuffler un peu d’énergie à une population épuisée par des décennies de mistoufle.

HUIT HISTOIRES DE FANTÔMES – La petite voix des morts – JEAN-BAPTISTE FERRERO – 4

Huit histoires de fantômes - la petite voix des morts - couverture« Le monde est une vaste chambre pleine de recoins, de cachettes et d’ombres où se dissimulent des ombres. La plupart
des gens ne s’en rendent pas compte, tout occupés qu’ils sont à se livrer à de graves et inutiles affaires de première importance. Ils s’agitent, caquètent, paradent et se pavanent, amoureux de leurs reflets dans les flaques d’eau et aveugles, sourds à tout ce qui n’est pas eux.
Moi, j’ai arrêté de jouer il y a longtemps.
Quand Elle est partie. »
(De la préface)

Une présentation chez les cosaques des frontières

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Où il est question de disparition

 

« Là, à l’instant. Je vous attendais et j’ai vu une femme sur le quai. Là–bas …

AU BOUT JE FAISAIS LES CENT PAS - letcr1-exp



     (plus d’indices sur le parcours
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AU BOUT JE FAISAIS LES CENT PAS - letcr1- sr

Extrait de « Huit histoires de fantômes – la petite voix des morts »
de Jean-Baptiste Ferrero

 « Métro Glacière »

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Histoire de bavarder un peu avant de passer aux choses sérieuses je le taquinai à propos des fleurs.

– Vraiment, fallait pas ! Et puis on pourrait se méprendre…

Nouveau bafouillis infrasonique.

– laissez tomber. Je blague. Sinon il vient de m’arriver un truc bizarre.

– frggglmdbqw ?

– Là, à l’instant. Je vous attendais et j’ai vu une femme sur le quai. Là–bas. Au bout. Je faisais les cent pas, je suis parti de l’autre côté et quand je me suis retourné, elle avait disparu. Bizarre non ?

Philippot pâlit.

– Ça va Philippot, m’inquiétai–je.

Il déglutit et d’une voix claire que je ne lui connaissais pas :

– A quoi ressemblait cette femme ?

Je la lui décrivis et de pâle il devint livide. Il fouilla dans ses poches et en sortit un énorme portefeuille dont il tira une photographie qu’il me tendit.

– C’est elle ?

Avec quelques années de moins et un sourire en plus, c’était incontestablement la femme que j’avais aperçue sur le quai quelques instants auparavant. J’étais scié.

– Vous la connaissez ?

HUIT HISTOIRES DE FANTÔMES – La petite voix des morts – JEAN-BAPTISTE FERRERO – 3

Huit histoires de fantômes - la petite voix des morts - couverture« Le monde est une vaste chambre pleine de recoins, de cachettes et d’ombres où se dissimulent des ombres. La plupart
des gens ne s’en rendent pas compte, tout occupés qu’ils sont à se livrer à de graves et inutiles affaires de première importance. Ils s’agitent, caquètent, paradent et se pavanent, amoureux de leurs reflets dans les flaques d’eau et aveugles, sourds à tout ce qui n’est pas eux.
Moi, j’ai arrêté de jouer il y a longtemps.
Quand Elle est partie. »
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IL REGNAIT DANS - letcr0




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de Jean-Baptiste Ferrero

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Je poussai la porte, déjà entr’ouverte, en faisant grelotter une clochette qui avait du connaître des jours meilleurs du temps de Rudolph Valentino. Il régnait dans la boutique une pénombre rougeâtre, quasiment utérine, et le parfum très doux, très apaisant qui imprégnait littéralement les lieux ne pouvait être défini autrement que comme odor di Femina.

HUIT HISTOIRES DE FANTÔMES – La petite voix des morts – JEAN-BAPTISTE FERRERO – 2

Huit histoires de fantômes - la petite voix des morts - couverture« Le monde est une vaste chambre pleine de recoins, de cachettes et d’ombres où se dissimulent des ombres. La plupart
des gens ne s’en rendent pas compte, tout occupés qu’ils sont à se livrer à de graves et inutiles affaires de première importance. Ils s’agitent, caquètent, paradent et se pavanent, amoureux de leurs reflets dans les flaques d’eau et aveugles, sourds à tout ce qui n’est pas eux.
Moi, j’ai arrêté de jouer il y a longtemps.
Quand Elle est partie. »
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MA MERE CAUSAIT - letc1


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de Jean-Baptiste Ferrero

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Il faut dire que dans ma famille on est tous un peu fêlés, bizarres, branques, pas finis ou du moins pas comme il aurait fallu. On voit des choses. On entend des choses. On sent des choses. J’ai une frangine qui fait tourner les tables et qui pourrait sans doute faire de la mayonnaise rien qu’en regardant des œufs. Ma mère causait aux fantômes et j’ai une aïeule qui était sorcière, là–bas, en Espagne.
Un peu lourd comme hérédité non ?

HUIT HISTOIRES DE FANTÔMES – La petite voix des morts – JEAN-BAPTISTE FERRERO – 1

Huit histoires de fantômes - la petite voix des morts - couverture« Le monde est une vaste chambre pleine de recoins, de cachettes et d’ombres où se dissimulent des ombres. La plupart
des gens ne s’en rendent pas compte, tout occupés qu’ils sont à se livrer à de graves et inutiles affaires de première importance. Ils s’agitent, caquètent, paradent et se pavanent, amoureux de leurs reflets dans les flaques d’eau et aveugles, sourds à tout ce qui n’est pas eux.
Moi, j’ai arrêté de jouer il y a longtemps.
Quand Elle est partie. »
(De la préface)

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LE MONDE EST - letc1

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Le monde est une vaste chambre pleine de recoins, de cachettes et d’ombres où se dissimulent des ombres. La plupart des gens ne s’en rendent pas compte, tout occupés qu’ils sont à se livrer à de graves et inutiles affaires de première importance. Ils s’agitent, caquètent, paradent et se pavanent, amoureux de leurs reflets dans les flaques d’eau et aveugles, sourds à tout ce qui n’est pas eux.
Moi, j’ai arrêté de jouer il y a longtemps.
Quand Elle est partie.