Croqueville : « Paris en voiture » – à cheval, aux courses, à la chasse

Sous le nom de « La duchesse de Croqueville », la duchesse de Fitz James écrit et fait publier « Paris en voiture » (1891-92)

Chroniques teintée de l’humour propre à ceux qui ont  l’esprit et les mains délivrées de l’emprise du quotidien.


XXXV – LE CARREFOUR DES DÉCAVÉS, AUTREMENT DIT « LA PLAGE»

En sortant des Champs-Élysées, gauche, avant le coin de la rue de Presbourg se trouve un petit carré ombragé, garni de chaises, c’est « le carrefour des décavés » Lire la suite

Filatures en soi – 3- Dominique Hasselmann – 3- Les vignes du saigneur


Filatures-couverture-QazaQ-225x300

Ambiance polar pour ces 29 petits morceaux du quotidien, auxquels Dominique Hasselman applique de subtiles distorsions.

Livre électronique illustré de photographies de l’auteur (excepté une)
 

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazaq (de Jan Doets)  ici


[le jeu de mot du titre laisse présager du pire …
ce n’est pas un présage … ]

IL TRAÎNA LE CORPS PAR - letcr1-exp

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Parcours de lecture

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Un extrait plus long

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Extrait du début jusqu’à …



Là, ça se verrait moins : ton sur ton, rouge sur rouge. Il traîna le corps par les pieds, les cheveux blonds balayaient le sol caillouteux mieux qu’un instrument domestique. Des feuilles mortes s’accrochaient au visage défait. 
Oh, elle ne pesait pas très lourd, elle se laissait faire, on aurait presque pu croire qu’elle y mettait du sien. Entre les ceps noueux (les ceps sont  toujours noueux), il se frayait un passage, il fallait aller assez loin pour perdre la route de vue.

 

Promenoème -Claude Meunier – 2

Couverture-Promenoèmes-3_modifié-1-225x300

Cinquième des invocations du poète
aux lieux du passé

Poème chanson poème promenade
que résume bien le mot ballade
et qui nous aide remonter « sans idée vers le Nord »

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazaq  (de Jan Doets)  ici


[Ici, regret (ambigu ?)
d’une rencontre interrompue
par l’aube.]

LES AMANTS SÉPARÉS AU POINT - letcr1-exp


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LES AMANTS SÉPARÉS AU POINT - letcr1

Extrait du recueil de poèmes
Promenoème de Claude Meunier

« alba alba jeun’alba »

Parcours de lecture

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Un extrait plus long

LES AMANTS SÉPARÉS AU POINT - txt1


alba alba jeun’alba
 
 
alba
alba
prendre le large fille de l’air
et saut du lit fille de l’heure
toujours précipité
et à ce propos mon père disait
tu décanilles à quelle heure
il avait bien compris
se tirer filer fendre l’air

tirer la porte vite vite
alba alba
disparaître au point du jour
pad bruit en caleçon pad bruit
ne rien changer ne pas réveiller
et adieu en silence escampativos
fuir pas tant que ça plus faible
plutôt l’abandon de poste
de la sentinelle du point du jour
pas si grave rien d’irréparable
mon froc et me rechausser sur le palier
passer la cochère prendre l’air
de rien s’arracher se tirer se faufiler

alba alba le poème du saut du lit de l’aube
fille de l’air fille de l’heure fille de l’aube
les amants séparés au point du jour
de l’air sur la pointe des pieds alba alba
et ce côté farceur cachecacheur
et aussi faire plaisir à fuir comme ça sans prévenir
c’est ça que tu voulais hein que je parte que je meure
à l’aube alba alba
la fille de l’air déguisé en courant d’
fuir non pas si grave décaniller
furtif parti l’air de rien
alba
alba

JOURNAL DE LA BROUSSE ENDORMIE – Nocturne 1 – SERGE MARCEL ROCHE – 4



Journal de la brousse endormie - couvertureLes mots de Serge Marcel Roche
à propos de ses poèmes :

(Précédés dans l’oeuvre par une magnifique* introduction de Anna Jouy qui met en parallèle deux mondes visibles/invisibles.)

« Poèmes écrits dans la chambre, de nuit.
Lui à la table ne fait rien que chercher
la douceur trop souvent absente du cœur humain,
la cherche dans la forme enneigée de l’effraie,
le nid de l’oiseau-soleil,
le silence du bois,
le coq sur le toit,
les arbres des forêts
et la chair tremblante du vent sous le poids de la gloire.

Vient le jour,
son pendant à porter,
les pistes à départir,
les heures à remonter,
le prochain pas à faire
avec la terre battue du corps
sous le couvert des nuages. »

L’oeuvre est disponible (à ce jour gratuitement) aux éditions Qazaq (de Jan Doets)  ici

* au sens plein du terme


SURGIT UN DESIR DE SAVANE - letcr1-exp

                                                … au bord des forêts sombres »

  


(Si tu es novice
ici les liens entre les mots sont donnés
–  à cliquer – )

SURGIT UN DESIR DE SAVANE - letcr1-sr

Extrait du recueil de poèmes

 « Journal de la brousse endormie »
de

Serge Marcel Roche

« Nocturne 1 »

Itinéraire de lecture

SURGIT UN DESIR DE SAVANE - sr

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(chez babelio)

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Proposition de lecture :

 

 

Serge Marcel Roche en ses lieux virtuels : Chemin tournant



Le silence noir de l’insomnie
Aux tempes secrètes de la nuit
Un grillon dans la chambre
Et puis des voix lointaines sur la route
Rapportées par le vent
Reversées dans les mots
On a peine à les lire sous la lampe trop dure 
De la lune
Ils flottent entre les feuilles du mandarinier
Entre les clameurs de grenouilles
Semblables à certains cris d’oiseaux
Quand ils s’attroupent dans les arbres
Près des foulées

Surgit un désir de savane
De sable sous les pieds
D’horizon monotone
D’attente de la pluie
D’un giclement d’orage au bord des forêts sombres
Dont la fraîcheur lui parviendrait
Odorée de mangues et de lourdes goyaves
Mais il est seul sur le lit

LA CLEF DE LA MAGIE OCCULTE – STANISLAS DE GUAITA – 2

Se souvenir que les mots « magie » et « occulte » n’avaient pas initialement le sens qu’on leur donne actuellement
et notamment cette rupture totale avec la « vraie science »

Chez Stanislas de Guaita
il s’agit ici (au moins dans un premier temps) d’un travail sur le symbole.
Il fouille les mots, les images, les récits et les met en correspondance avec ce monde.
En surgit ce qu’on peut appeler compréhension
et qui a des affinités avec
ce que nous font approcher
les poètes.

IL A LA PEAU D UN ROT QUI BRULE - letcr1-expo

Extrait du recueil « LA CLEF DE LA MAGIE NOIRE »

de STANISLAS DE GUAITA

Ici l’auteur cite un petit poème de Piron

parcours de lecture

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 –

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Il a la peau d’un rôt qui brûle
Le front cornu
Le nez fait comme une virgule,
le pied crochu

Le fuseau dont filait Hercule
Noir et tordu
Et, pour comble de ridicule
La queue au cul.

DÉRIVES DANS L’ESPACE-TEMPS – Mer du nord – LUCIEN SUEL – 2 –

Dérives dans l'espace-temps couvertureÀ travers trois « histoires », Lucien Suel vous emmène avec lui dans un voyage temporel, une dérive psycho-géographique septentrionale.

La Mer du Nord est le personnage principal du texte éponyme, variations incluant les plages et les routes maritimes, les tragédies et les jeux d’enfants, les fermes aquacoles et les radios pirates…

(extrait de la préface)

 


« Sur la digue, avec des bouts de craie venus du crétacé -un autre nom pour la falaise-, les filles ont tracé un quadrillage. Terre et ciel, bois et goudron. …

LE PALET POUSSE DU PIED - ler1Lecture moins lente

LE PALET POUSSE DU PIED - letcr1


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Extrait de  « Dérives dans l’espace-temps »
Trois nouvelles de Lucien Suel 

Mer du nord


Parcours de lecture

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Lucien Suel en son SILO

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Sur la digue, avec des bouts de craie venus du crétacé -un autre nom pour la falaise-, les filles ont tracé un quadrillage. Terre et ciel, bois et goudron. Le palet poussé du pied, à cloche pied, traverse les cases. Le vent d’ouest fait claquer le linge sur la corde. Les robes à volants tourbillonnent. Cris des enfants, des mouettes et goélands. Penchée en avant, déséquilibre compensé en relevant la jambe gauche, Tite Mauricette lance dans la septième case. La voie est libre. La porte dans les nuages va s’ouvrir pour accueillir la fillette Behind The Rainbow au paradis des mouettes. Au prochain coup, elle ira au ciel. Saute et saute. Passe passe, petite passe, la dernière restera.

CAMPEMENTS – ANDRÉ DHÔTEL – 21

Un livret
entièrement dédié à l’oeuvre d’André Dhôtel
(28 extraits provenant de quatorze romans et nouvelles
à redécouvrir en mots liés)
Pour saluer Dhôtel- livret N°1- 12 aout 2015

(cliquer sur l’image pour lire le livret)




ILS PARLERENT - letc1

 (Pour une lecture plus ralentie encore)

ILS PARLERENT - let1


Extrait du roman « Campement »
de André Dhotel

 —

Parcours de lecture

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Ils parlèrent peu, à cause de l’étonnement qu’ils avaient de se revoir. Leurs pieds brisaient la glace des flaques d’eau.

Transformations chimères – six nouvelles – LAN LAN HUÊ – 1

Transformation chimères - douze nouvelles- couverture

« Une langue d’amont. Qui imagine ne pas avoir besoin de traductions. Assise dans cette moitié de ciel illettrée.
Elle guette la joie du chemin.
Invitation »
Lan Lan Huê

L’oeuvre est disponible aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici

 ci-dessus, peint par Hokusai , «Le conte du fantôme de Kohada Koheiji » ( mentionné dans une des six Transformations chimères de Lan Lan Huê) (propos de l’éditeur


    IL AURAIT AIME - letc2rr 
(passage qui donne son titre à la nouvelle)

       

                         —                            

 recueil de six nouvelles « Transformations chimères »
de Lan Lan Huê

Extrait de la nouvelle   « Sandales vertes« 

Itinéraire de lecture

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 Extrait plus long

IL AURAIT AIME - txt2


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Il aurait aimé aussi, pouvoir marcher, nus pieds, dans des sandales d’herbe. Comme les moines autrefois, les animaux peut–être aussi, ceux qu’on voit à la jumelle gambader sur les flancs de la montagne. Marcher et faire corps à la nature. Sentir pousser ses racines en lui. Et se sentir poreux au monde.

NO ET MOI – DELPHINE DE VIGAN – (Citations choisies par des élèves ) – 10 – (Loane P.)

   Lettres au collège de Buis les Baronnies

                                        

NO EST ASSISE PAR TERRE APPUYEE CONTRE UN POTEAU ELLE A DEPOSE DEVANT SES PIEDS UNE BOITE DE THON VIDE-let 

… dans laquelle sont tombées quelques pièces.  »

Extrait du roman « No et moi« 

de Delphine de Vigan

collecté et proposée par Adriana G.

Son commentaire :

NO EST ASSISE PAR TERRE APPUYEE CONTRE UN POTEAU ELLE A DEPOSE DEVANT SES PIEDS UNE BOITE DE THON VIDE-com2

Parcours de lecture

NO EST ASSISE PAR TERRE APPUYEE CONTRE UN POTEAU ELLE A DEPOSE DEVANT SES PIEDS UNE BOITE DE THON VIDE-s

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Avant de rencontrer No, je croyais que la violence était dans les cris, les coups, la guerre et le sang.
Maintenant je sais que la violence est aussi dans le silence, qu’elle est parfois invisible à l’œil nu.
La violence est ce temps qui recouvre les blessures, l’enchaînement irréductible des jours, cet impossible retour en arrière.
La violence est ce qui nous échappe, elle se tait, ne se montre pas, la violence est ce qui ne trouve pas d’explication, ce qui à jamais restera opaque.

LES POUVOIRS DE LA PAROLE – RENÉ DAUMAL – 01

CE QU IL Y A DE PLUS MORT DANS LA TETE OPPRIME ET EXPLOITE CE QU IL Y A DE PLUS VIVANT DANS LES PIEDS

Extrait du recueil d’essais
« Les Pouvoirs de la parole – Essais et notes 2 »
de René Daumal

Parcours de lecture

CE QU IL Y A DE PLUS MORT DANS LA TETE OPPRIME ET EXPLOITE CE QU IL Y A DE PLUS VIVANT DANS LES PIEDS-s

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Ce qu’il y a de plus mort dans la tête opprime et exploite ce qu’il y a de plus vivant dans les pieds.