La conclusion – Aurélien Bellanger – D’un aéroport à l’autre : les infrastructures fantômes – (vélo-route)

Dans sa chronique quotidienne 
Aurélien Bellanger,
se souvient d’avoir été « obscurément un partisan éclairé du grand projet d’aéroport  » Notre Dame des Landes
Mais peut prendre pour ardent content (les propos d’)un fan de BD, de haute technologie et de vélo, qui a lu la totalité des sermons de Bourdaloue ?

Contrepartie au délire BTPiste, qu’il aurait développé pour encenser le projet, l’auteur nous évoque son trajet de retour en vélo.

« J’avais rejoint très vite, au bout d’une heure de route, la vallée de l’Arques, un peu en aval de Dieppe — haut lieu des guerres de religion, avec les ruines du château, défendues par Henri IV, qui résista aux assauts de la Ligue, comme des futurs Gilets jaunes, qui avaient repris ici-même un rond-point à l’état jacobin.

Une vélo-route devait me conduire de là en douceur jusqu’à Forges-les-Eaux.

Mais le paysage resta longtemps indécis, entre mer et campagne, dans la vallée creusée de ballastières inondées.

La véloroute, dont on avait conservé, comme pittoresques éléments de décors, la signalétique ferroviaire, avait en effet été installée dans le lit de l’ancienne ligne Paris-Dieppe : l’une des lignes historiques …

CONB06-DU CHEMIN DE FER FRANÇAIS-le-i

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(Solution)


 

La conclusion – Aurélien Bellanger – On a bien le droit, en France, d’être très libéral – (à propos des projets de dépeçage de Radio France)

Dans sa chronique quotidienne 
Aurélien Bellanger,
qu’une saine colère rend ce jour là, plus encore que d’ordinaire, vif et flamboyant
a dit/écrit.
(*pour peu qu’il y ait un ordinaire en Aurélien Bellanger)

« Il y avait mille raisons, pourtant, de justifier la réforme : nous étions trop chers, trop archaïques, trop compétents aussi, puisque nous faisions du mal à Europe 1, à Rire & Chanson et à Latina. L’argent investi n’était pas productif, il n’était pas réinjecté dans l’économie, nous étions un pôle de langueur, un trou noir publicitaire, une distorsion stupide, anachronique, des lois de la libre concurrence. Quiconque aurait voulu se lancer dans l’industrie du podcast nous aurait trouvé, sur son chemin,

CONB05-OBÈSES ET GARGANTUESQUES -le-i

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(Solution)


Je me régale, en semaine, à écouter, puis à lire (deux plaisirs très complémentaires, concernant ces trois minutes en temps condensé.) « la conclusion » d’Aurélien Bellanger.
J’engage ici particulièrement à lire cette chronique qui dénonce un projet où s’exprime clairement la volonté de supprimer de notre quotidien tout ce qui se soustrait peu ou prou aux lois de l’économie strictement marchande.

 » C’est vrai

 c’est un mensonge ! « 

La conclusion – Aurélien Bellanger – Allemagne (2)

Dans sa chronique quotidienne 
Aurélien Bellanger,
quasi-inégalable dans ses images/analogies/métaphores/…,
en sa course perpétuelle pour caser la totalité de sa « conclusion »
dans le temps imparti par France Culture
et donc
toujours à la limite de trébucher sur un des ses mots,
lancés à la vitesse d’une mobylette 103 kitée 80
qui poursuivrait une zundapp 50 
dont le conducteur lui aurait fait un pied de nez*
a dit/écrit.
(*pâle tentative ici pour tenter d’approcher le débit supraluminique d’A.B.)

« Le Moyen Âge comme nation : l’idée d’un achèvement quelconque de l’Occident dans les rues du premier bourg venu, d’un paradis modeste pour urbanistes prudents — non seulement tous les feux tricolores fonctionnaient à Sarrebruck, mais même leurs signaux sonores, système de redondance destiné aux aveugles, tintait impeccablement dans la petite ville :
mais d’aveugles, je n’en ai pas vu un seul, comme si ces tintements étaient là seulement pour en éterniser le souvenir médiéval. Je n’ai pas vu d’enfant non plus, d’ailleurs, et même pas

CONB04-UN CRI EN PASSANT -le-i

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(Solution)

 

La conclusion – Aurélien Bellanger – Allemagne (1)

Dans sa chronique quotidienne
Aurélien Bellanger,
– quasi-inégalable dans ses images/analogie/métaphore/…,
toujours à la limite de trébucher sur
un des ses mots
lancés à la vitesse du galop d’un cheval qui aurait
la vaillance de celui d’Attila et la force de celui de Gengis Kahn –
a dit :

« Le Moyen Âge comme nation : un sentiment d’achèvement, des fenêtres bien peintes aux pelouses bien propres, un sentiment de grâce permanente, si la grâce était quelque chose de fade et de monotone — une sorte de régularité concédée à la vie bonne, de régularité comme récompense :

CONB03-SI VOUS TENEZ BIEN VOS MAISONS-le-i

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(Solution)

De la fabrication d’une image merveilleuse et … troublante

NOUS N’ AVONS PLUS RIEN À DÉCOUVRIR-let1

 

 

 

 

Aujourd’hui, sur @franceculture, il a dit :

NOUS N’ AVONS PLUS RIEN À DÉCOUVRIR-let


Dans sa chronique quotidienne


On ne lui en voudra pas d’avoir qualifié de photo ce qui est attendu avec impatience par
les médias et ceux qui voient la science comme ce qui nous reste de possibilité d’émerveillement.

En effet …
cette image attendue sera en fait une véritable création, comme résultat de l’interprétation de signaux captés par différents appareillages scientifiques, mis en correspondance avec des couleurs, selon des principes qui n’auront eux rien de scientifiques, puisqu’ils seront le résultat du choix de quelques experts graphistes (commandités pour produire du beau, du merveilleux visuel) … suivi de celui de ceux qui, choisiront dans la centaine d’images « nominées », celle qui sera élue « première image d’un trou noir »


Scoop du jour : Toutes les images vues jusqu’à ce jour étaient des faux.
Ce qui nécessite de préciser dans les titres aujourd’hui, comme le fait LCI par exemple :

EN DIRECT – La 1re vraie image d’un trou noir dévoilée aujourd’hui

Leçon retenue, à l’avenir nous serons plus vigilants.

Notamment en lisant des titres d’articles scientifiques où l’on nomme encore cette production …

Première photo d’un trou noir

« Pour la première fois, les astronomes vont découvrir une photographie de cet objet céleste… »


 

Pour aller plus loin : https://www.france24.com/fr/20161218-pourquoi-photos-multicolores-telescope-hubble-nont-rien-a-voir-realite

TRAVERSER LES FORETS – Judith Bordas

EN TANT QUE FEMME J AI APPRIS-imageFrance Culture a proposé, le 11 novembre 2018,  dans le cadre de l’émission « Création on air » :
« Traverser les forêts »
Un essai radiophonique de Judith Bordas (« dramaturge et plasticienne qui travaille également en partenariat avec France Culture et la RTBF pour la réalisation de documentaires et essais de création sonore.« ) dans une Réalisation de Annabelle Brouard.

 


[présentation de l’émission]

TRAVERSER LES FORETS est un essai radiophonique qui a pour point de départ les lieux où une femme ne peut se rendre seule. Les lieux par nature interdits. 

Pendant deux ans Judith Bordas a interrogé plusieurs femmes sur la manière dont leur corps existait dans l’espace public, dans l’espace en général, sur la relation qu’elles entretenaient avec la peur et les stratégies et les mécanismes qu’elles mettaient en place pour continuer à aller justement là où elles avaient envie d’aller. 


EN TANT QUE FEMME J AI APPRIS-image2

L’homme et la femme ne traversent pas les forêts  avec la même facilité, le petit chaperon rouge en sait quelque chose.

[Extrait ]

« …EN TANT QUE FEMME J AI APPRIS-LET1

                                     … : il consiste au jeu en pointillés d’une marche alternée rapide et lente la nuit : une sorte de long message codé lancé dans le vide, au dessus des immeubles : j’ai appris notamment à tenir des conversations avec un téléphone éteint, à lever le nez au ciel pour donner l’illusion de chercher le numéro d’une rue, à boiter. À parler une autre langue. Plus absurde encore : j’ai appris à ralentir quand le danger triture mon dos afin de feindre de ne pas avoir peur.
Depuis l’enfance les zones où je suis invisible, où l’on ne peut me voir, me sont interdites, les zones non éclairées, les petits lacs noirs et les diverses ombres portées des immeubles me sont déconseillés, les espaces où l’on ne pourra me venir en aide sont bannis de ma trajectoire : de ma vie je ne traverserai peut-être jamais une forêt toute seule ».  


Deux extraits en vidéo

 


Une émission à réécouter ici « Traverser les forêts »

[L’occasion pour un homme de comprendre en quoi la domination masculine stérilise tout une partie du potentiel créatif de la femme … contrainte chaque fois qu’elle traverse un territoire incertain (et parfois même sa propre demeure peut le devenir) à mobiliser la plus grande partie de son être pour parler cette langue absurde évoquée plus haut.]