L’art de tatouer – Valérie Rolle – 2

[Il y a tatoueur et tatoueur]

L ECORCHEUR ACHETE DU MAUVAIS - letcr1-exp

(Pour les novices
à cliquer)

L ECORCHEUR ACHETE DU MAUVAIS - letc1-sr

Extrait de « L’art de tatouer »
de Valérie Rolle

Parcours de lecture

L ECORCHEUR ACHETE DU MAUVAIS - sr

En clair

L ECORCHEUR ACHETE DU MAUVAIS - txt0r

Un extrait plus long
(ce n’est pas nécessairement le lieu d’exercice
qui caractérise un « bon tatoueur« )

L ECORCHEUR ACHETE DU MAUVAIS - txt1r


Mais le tatoueur en appartement, s’il respecte ces règles informelles et communes d’équipement, mérite son titre de tatoueur et peut revendiquer sa propre professionnalisé, voire même un statut d’exception s’il est retourné à une pratique en appartement grâce à son succès commercial.
Dans le cas contraire, il se voit affublé de la qualification peu gratifiante d’« amateur » ou pire d’« écorcheur ».

L’écorcheur achète du mauvais matériel et ne sait pas l’utiliser.
Par conséquent, il abîme la peau de son client et produit un résultat de piètre qualité. Cette figure est récurrente dans le discours des tatoueurs. Elle y fonctionne comme un faire-valoir. Le professionnalisme des tatoueurs peut néanmoins prendre des tonalités différentes, qui sont lisibles dans l’aménagement matériel du studio.

L’art de tatouer – Valérie Rolle

Travailler en « appartement » ou en shop ?

TATOUER DANS UN LOCAL RETIRE - letcr1-exp

 

(Pour les novices
à cliquer)

TATOUER DANS UN LOCAL RETIRE - letc1-sr

Extrait de « L’art de tatouer »
de Valérie Rolle

Parcours de lecture

TATOUER DANS UN LOCAL RETIRE - sr

En clair

TATOUER DANS UN LOCAL RETIRE - txt0r

Extrait plus long

TATOUER DANS UN LOCAL RETIRE - txt1rsss


Deux studios faisant partie de ma population d’enquête ont effectué cette conversion après notre entretien. Tous les tatoueurs ne peuvent cependant pas se le permettre, car pour réussir et pérenniser une telle entreprise, il faut avoir une réputation affirmée : « souvent c’est des gros tatoueurs qui se cachent dans des appart’ pour éviter d’avoir trente-six mille visites  Le retour en appartement s’apparente à un moyen de réguler une situation de surabondance. Le tatoueur s’expose moins à des demandes extrêmement variées, souvent difficiles à refuser dans un studio exposé au tout-venant : « Tu fais tout, tu fais une personne qui rentre pour un signe chinois, une rose, celui qui le fait sur un coup de tête ou comme ça » Tatouer dans un local retiré permet de trier ses clients et de se diriger vers les projets les plus « intéressants », c’est-à-dire dont la complexité nécessite un niveau de compétences lentement acquis grâce à un cumul d’expériences. Assez rare, cette opportunité représente un idéal à atteindre, lequel se trouve opposé à la figure repoussoir de l’amateur, soit, celui qui ne possède pas les compétences du professionnel.