[pas d’idée sans acte … ne serait-ce que dans un esprit.]
« l’essence du poème, …

—
dans
« DE L’ATTITUDE CRITIQUE
DEVANT LA POÉSIE »
(Extrême exigence de René Daumal et du Grand Jeu
concernant le rôle de la critique
une position qui serait de nos jours très
…
critiquée
…
Exigence absolue
L’esprit suit le corps
avec au passage
une pichenette
à Paul Claudel.
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parcours de lecture

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En clair

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D’une deuxième façon on veut chercher la détermination du poème en lui-même, dans son sens ; non plus dans sa matière, mais dans son idée. Or aucune idée n’est réelle sinon en acte dans un esprit : l’essence du poème, c’est la pensée du poète dans sa pure unité, qui, pénétrant et animant le multiple langage, donne aux mots leur sens. Cet acte créateur, libre par origine, impose sa loi au chaos verbal présenté par le mécanisme de la voix ou de l’écriture. La nécessité du poème sera donc prouvée si le critique reconnait la pensée du poète comme en soi identique à la sienne propre et à la pensée universelle parlant par un organe particulier.
Autrement dit, et sans remonter jusqu’à cette source suprême, comme le savant cherche dans ce qui change ce qui ne change pas, et par cette enquête forme des lois, ainsi dans la mouvante diversité des mots le critique poursuivra l’identique. Or, chercher la loi unissant les membres épars d’une parole, c’est travailler à constituer une doctrine. Cette tâche ne se peut sans un schéma originel, une anticipation de la doctrine, un dogme. La critique établira donc la nécessité interne d’une oeuvre en rattachant la pensée de l’auteur à une doctrine préconçue.
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