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[Le temps mécanique,
une invention de l’homme,
une production de l’horloge]
* Avec des techniques et outils devenu de plus en plus efficaces que l’on nomme techniques et outils pédagogiques, lesquels ne cessent d’améliorer leur pouvoir d’intrusion et de prise de contrôle de nos consciences et même par effet rétroactif (grâce au pari perceptif qui joue ici le rôle de filtre) de nos sens.
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** Le seul qui est réellement enseigné (y compris dans des disciplines comme les « lettres », la musique, les arts plastiques … )
Nous serions effaré de constater, aidé par un humain*** non immergé dans notre univers numérisé (ou « discrétisé »), à quel point notre pensée est tronçonnée pour s’ajuster aux quelques pièces (catégories, concepts, structures logico-machin …) auxquelles se réduit notre capacité d’expression. (Et dont il relèverait plusieurs occurrences dans ce paragraphe même.)
*** Quelqu’un qui débarquerait d’une autre époque.
Pour un extrait plus long de ce texte :
L’horloge et ce qu’elle fait de nous – Lewis Mumford 1934
(lecture audio)
[Du bleu dans son ciel
tacheté de blanc
…
dont elle s’est parée]
[Il y aurait toute une branche des mathématiques
à consacrer à la topologie de la ruse]
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La page des liens vers les traductions journalières
Dédié à Serge-Marcel Roche, et à sa série « Notes à propos d’un paysage »*
lui qui sait précisément doser
le regard et ce qui l’anime.
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* Le premier de sa série
Le huitième (en espère beaucoup d’autres)
[Nouveau recueil de poésie
aux éditions Qazaq]
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La présentation du recueil par Jan Doets sur le site « des cosaques des frontières »
L’heure heureuse : l’auteur Zakane a rejoint Éditions QazaQ – et des autres bonnes nouvelles
je fume
mon café fume
et je vous regarde
il y a de la beauté en vous
sous la couche des peurs
je connais vos désirs
je suis passé
moi aussi
par cette transe
cette envie folle
de vous voir nu(e)s
vous voir
même sous votre peau
voir vos ruisseaux et vos torrents
votre fleuve de sang
j’ai décelé parfois
l’émoi et le sourire
le partage fugace
de cet écrin ouvert
l’espace d’un coup d’ailes
mais votre ombre
toujours
ce fantôme
qui porte un nom
un avatar
et qui jette des mots
des orthographes qui semblent réunir
mais qui n’y parviennent pas
ce fantôme
qui colle des photos
des images troublantes
oubliées
aussitôt qu’elles sont vues
j’ai connu cette vitesse lente
attente fébrile
de l’acquiescement
le compte n’y est pas
j’ai besoin de vos chairs
j’ai besoin
dans ma main
de soupeser la terre
détresser les cheveux
et puis manger les fleurs
je retourne au soleil
au silence du vent
et aux chants des oiseaux
[D’abord
évoquer la langue d’avant]
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[L’errance de l’aliéné]
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