demain je nettoie le ciel … – Anna Jouy

Sur son blog des Anna Jouy à déposé
dans sa rubrique   » poèmes » 

 » demain je nettoie le ciel j’ai vu qu’il y…  « 

Extrait

J AI DANS L IDÉE QUE LE DERNIER INVITÉ-let

Le texte entier chez Anna Jouy

 

[Anna Jouy … le soleil … les passages ]


Lire ses textes déposés chez les cosaques des frontières de JAN DOETS

Anna Jouy aux éditions Qazaq


 

demain je nettoie le ciel
j’ai vu qu’il y restait des traces de pas
le chemin oublié d’un pèlerin de poussière
j’ai dans l’idée que le dernier invité de la mort avait les pieds mouillés et une semelle de terre
mais pour affiner l’au-delà j’ai besoin d’un escabeau
à la cueillette des blanches éponges

sans sommeil avec la cloche au loin –


seul-je-songe-au-vieux-pays-lett*

*

[Insomnie qui
fait écho
à d’autres]

*

 


seul-je-songe-au-vieux-pays-letexx

Sur site des cosaques des frontières (Jan Doets)
Anh Mat, L’apatride à donné le texte de Wei Ying wu

sans sommeil avec la cloche au loin

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Anh Mat a publié
aux éditions Qazaq  Cartes Postales de la Chine ancienne

et aux éditions Publie.net  Monsieur M

 



seul je songe au vieux pays de Chin
sans sommeil avec la cloche au loin

journal de l’aube : « les cheveux du sommeil » – Anna Jouy

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*

[A quoi tient
le sommeil ?]

*

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Anna Jouy donne
en ses Mots Sous l’Aube
(poèmes)
« Les cheveux du sommeil »

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(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)


Le poème chez Anna Jouy
… le rêve échevelé


les cheveux du sommeil hantent la lune. je cherche la boussole des voyageurs de nuit. ma tête effilochée matière glisse parmi les faisceaux masqués du gris de l’âge. ma tête rudimentaire planète des signes piste de cailloux les crevasses du songe. je m’enfonce ainsi avec désespoir de retour sur les traces que laisse le futur. noble défi des braqueurs de l’âme.un oiseau donne l’alarme d’un cri qui ploie le silence des fers. j’évoque alors la venue des impossibles lueurs. la portée de l’obscur est de nombreux nuages, scolopendres farceurs cousant leur venin à la mort avec des tignasses humaines. alors debout dans la salle des cisailles, je tonds mon repos de ces lianes veilleuses du zéro à l’infini.