ALEPH – JORGE LUIS BORGES – 01

« D’une faible voix insatiable, il me demanda en latin le nom du fleuve, qui longeait les murs de la ville. Je lui répondis que c’était le fleuve Égypte, que les pluies alimentent…

C EST UN AUTRE FLEUVE QUE JE CHERCHE REPLIQUA T IL TRISTEMENT LE FLEUVE SECRET QUI PURIFIE LES HOMMES DE LA MORT-let

                                            … Un sang noir coulait de sa poitrine. »

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Extrait du roman  » L’Aleph « 

de Jorge Luis Borges

Parcours de lecture

C EST UN AUTRE FLEUVE QUE JE CHERCHE REPLIQUA T IL TRISTEMENT LE FLEUVE SECRET QUI PURIFIE LES HOMMES DE LA MORT-s

En clair (sur Babelio)

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C EST UN AUTRE FLEUVE QUE JE CHERCHE REPLIQUA T IL TRISTEMENT LE FLEUVE SECRET QUI PURIFIE LES HOMMES DE LA MORT-txt


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Un cavalier exténué et sanglant vint de l’Orient. À quelques pas de moi, il glissa de son cheval. D’une faible voix insatiable, il me demanda en latin le nom du fleuve, qui longeait les murs de la ville. Je lui répondis que c’était le fleuve Égypte, que les pluies alimentent. « C’est un autre fleuve que je cherche, répliqua-t-il tristement, le fleuve secret qui purifie les hommes de la mort. » Un sang noir coulait de sa poitrine.