Publié dans la revue la recherche, cet article et ceux qui l’accompagnent dans la revue Recherches de Juin 1976, mériteraient une relecture, à l’heure où l’on s’efforce de réformer un système éducatif à la rentabilité décroissante y compris ceux évoqués dans l’article.
Cela permettrait à ceux qui cherchent des arguments contre la réforme actuelle de trouver des motifs un peu plus nobles que la défense d’intérêts personnels (ne rien changer pour ne rien changer.) et concernant davantage celui qui devrait être le principal sujet du débat à savoir l’enfant.
Ici dans un chapitre où Anne Querrien étudie les correspondances entre l’école et l’armée, l’auteur met en parallèle le statu du travailleur et celui de l’esclave …
…Comme le prolétaire moderne. »*
Article d’Anne Querrien dans la revue Recherches (N°23 Juin 1976)
extrait de « Qu’est-ce qu’une bonne élève ?«
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Parcours de lecture
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En clair

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Un extrait plus long

Qu’est-ce que produit le couple famille-école quand il est totalement congruent :
Le travail comme seul et unique désir légitime ?
Peut-on considérer l’école comme la machine centrale de la production du travailleur libre dont Marxn détaché de tout objet et de tout instrument de travail particulier, du travailleur qui ne désire que travailler et se reproduire, du travailleur qui est obligé de ne désirer que cela ?
Si je dis désirer et non faire, c’est qu’il y a dans le capitalisme, et le socialisme d’aujourd’hui, une croissance, la dimension d’un plus.
L’esclave était obligé de travailler et de se reproduire, il n’était pas obligé de désirer le faire, d’en faire toujours plus, comme le prolétaire moderne.