[Sur ce monde,
l’empreinte de l’homme
en forme, couleur etc.]
« Échapper au ronron de leur danse. Staccato fibrille dans leur coulure fluide.
Ils étaient des objets au sein de la forêt qui ont devisé matière, féline fourrure, chrysalide lumière, naissance au monde et mots nouveaux.
J’ai écouté.
Me suis-je faite scribe de leurs mots ?
Aimerais. »
Ly-Thanh-Huê (extrait de la présentation)
Couverture Bona Mangangu
L’oeuvre est disponible aux éditions Qazak (de Jan Doets) ici
[De jour
ils reconnaîtraient les couleurs
des « choses » de l’homme
mais la nuit …]
(laissez-vous ralentir les mots)

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(Sans l’image

à cliquer pour l’agrandir )
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Extrait de « Et tu as espéré«
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Itinéraire de lecture

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En clair
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un extrait plus long

Proposition de lecture
Ce blé brindille joufflu de semailles. J’ai tourné mes pas. Ils espéraient le bleu. Et leurs flaques de lumière en leur indigo si doux. Et sur les branches mortes. Sur les feuilles cassantes. A la porte de la forêt. Sont venus les animaux. C’est le soir. Ils rôdent. Ils déambulent. Ils reniflent. Et se débrouillent. Broussaille résilience. Ils ont faim. Alors ils chassent. Mais c’est de nuit. Et dans leurs estomacs, s’entassent plastic, débris, fil de fer et puis miettes de verre. Leur panse est pleine.
Alors sont arrivés des animaux extraordinaires. Des mythes de ferraille. Sculptures ambulantes de chair et de métal. Qui lèvent les yeux au ciel. Mais où donc est le ciel ? Sans nuages ni plastic ni continent. C’est une Atlantide en pleine Atlantique. Qui tourbillonne. Ivre de poissons déboussolés. Elle a tournoyé dans le courant. Sa vie de déluge. Chaude, palpable, fluctuante. Elle dérive.
Ce n’est pas un rêve, non.
Un cauchemar sûrement.
Et il va t’engloutir.
Tout cru.
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