[Les acteurs de la « distribution marchande des produits des industries culturelles » s’agitent en tous sens (et à tous prix) pour boucher ce qui n’est plus des fuites dans leurs « conduits », mais le cours naturel d’une eau dont ils prétendaient être les distributeurs exclusifs.]

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Parcours de lecture

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En clair

Un extrait plus long

Vidéo : Quelle réforme nécessaire pour une culture libre ?
Philippe Aigrain sur France Culture (audio)
Il bricole aussi ici
Le projet des industries culturelles audiovisuelles et musicales d’imposer la rareté des copies des œuvres numériques qu’ils éditent pour transporter leurs modèles éditoriaux sur internet débouche sur une situation très paradoxale.
C’est une sorte de succès fatal obtenu à un prix exorbitant.
Succès certes, bien que les copies non-autorisées continuent à se répandre, car ces œuvres promues de façon de plus en plus coûteuse et dans des cycles de vie de plus en plus courts parviennent à capturer une part massive de l’attention du public. Mais succès de plus en plus étriqué, puisque l’offre se resserre sur un nombre de titres qui ne peut plus être réduit sans tailler dans le gras, avec une part prédominante de « valeurs sûres ».
Certaines majors sont conscientes de s’enfermer ainsi dans une impasse, et s’efforcent de réinjecter quelque diversité, mais au fond elle a commencé à leur échapper.
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