Par-dessus l’épaule de Blaise Pascal – Clôture – Pierrick de Chermont – 1

Par-dessus l'épaule de Blaise Pascal - imagePublié récemment aux éditions de Colevour ce recueil de poésie de Pierrick de CHERMONT peut être partiellement lu sur le site Recours au poème ici
[Reçu de mon libraire hier, je dévore depuis à pleine dents des pages où la présence de Pascal est dense et en fusion totale avec ce qui s’y dit]

[voir la chronique de Sabine Huynh dans le numéro 1148 de la (Nouvelle)  Quinzaine littéraire ]

SUR LA BRANCHE UN LORIOT - letcr1-exp

« CLÔTURE »

Parcours de lecture
SUR LA BRANCHE UN LORIOT - sr

(cliquer pour retourner)

En clair

SUR LA BRANCHE UN LORIOT - txt0r


(cliquer pour retourner)

(Proposition de lecture)


– 86 –

Sur la branche, un loriot éclaire avec brio la journée. Je 
                   l’interroge sur la justice qui ne vient pas.
La nuit, je pleure au bar sa perte. Qu’une de ses plumes
                   tombât, la lune eût ralenti sa course et ma foi
                   s’en serait relevée.

Depuis, le vide a pris place et ronge l’illumination des
                gratte-ciel. Ma clôture est ma prison. « Rejoue ton rêve ! »
Dit le loriot à la voix flûtée. « La lumière est assez forte pour 
                l’accueillir. Sois glorieux en ta misère. Ta peine vaut
                moins que mon chant. »

Par-dessus l’épaule de Blaise Pascal – Pierrick de Chermont – 1

Publié récemment aux éditions de Colevour ce recueil de poésie de Pierrick de CHERMONT peut être partiellement lu sur le site Recours au poème ici

Sabine Huynh en a fait une chronique dans le numéro 1148 de la (Nouvelle)  Quinzaine littéraire

MONTER ET DESCENDRE UN ESCALIER - letcr1-exp

(Texte seul, cliquer
ici)

Parcours de lecture
MONTER ET DESCENDRE UN ESCALIER - sr

(cliquer pour retourner)

En clair

MONTER ET DESCENDRE UN ESCALIER - txt0r
(cliquer pour retourner)

Un extrait plus long (21)

MONTER ET DESCENDRE UN ESCALIER - txt1r

(cliquer pour retourner)

(Essai de lecture)

 


 

21

Monter et descendre un escalier, tandis que la pensée est déjà en haut ou encore en bas.

Défaut de sommeil, me dis-je. Dans la rue, la parole perdue et celle jamais prononcée marchent ensemble.

Feu rouge. Battement de l’essuie-glace. Ma main se reflète sur la vitre du taxi. Bientôt la lumière de l’aéroport.

Que l’espace et la durée ne forment qu’un, je n’en ai jamais douté. C’est pourquoi le présent est si long à vivre. Tout l’univers en une seule seconde !