[Elle dit que
parfois
elle ne manque pas d’air !]
Mercredi 26 Juin 2013
Christine Jeanney
évoque son travail de traduction dans son
(extrait de « journal de bord des Vagues -24 [le « comme »]
<< Ici c’est la difficulté du « comme » …

(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)*
* Bien évidemment l’illustration correspond à un quintet de Fauré (sourire)²
il y a neuf « interludes » dans Les Vagues et celui-ci est le deuxième
il faut quitter les personnages un instant et attraper ce dire presque désincarné, au plus près des éléments en mouvement, objets changeants aux infimes modifications, des détails merveilleux mangés des yeux
ici c’est la difficulté du « comme » qui revient si souvent en anglais et installe cette musique rêveuse, aérienne, presque désinvolte
as if, like, c’est si simple, de tout petits mots à peine plus larges qu’une ponctuation
en français, le comme répété insiste, on dirait qu’il assène et qu’il prend à témoin, qu’il montre du doigt lourdement
seul, il évoque,
s’il se double se redouble, il grossit, devient démonstratif
pour qu’il se taise un peu, et qu’il laisse parler Virginia, je décide parfois de l’enlever
(décidément je ne manque pas d’air)
work in progress
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