« L’iris de Suse » – Jean Giono – Le livret

Pour saluer Giono - livret N°2-L'iris de Suze - pages 3 et 4

Je propose ici un livret gratuit, entièrement dédié à l’oeuvre de Jean Giono :
(à découvrir en lecture lente)
« L’iris de Suze« 

Giono
Il comporte
– Des évocations courtes des 24 premières pages du roman
avec extrait en clair et en jeu (et illustrations)

– Ainsi qu’une page de la fin (qui ne dévoile rien)

– Les citations à découvrir, à la fin du cahier, en clair et avec le parcours solution.


Cliquer sur le titre pour télécharger ce cahier N°2 *

L’iris de Suze (format pdf)


Extrait : (première page du roman et une citation avec les lettres de la grille)
Pour saluer Giono - livret N°2-L'iris de Suze - pages 3 et 4

___
* Le premier cahier consacré à Giono
peut être téléchargé sur cette page 

Il correspond à des citations extraites de l’ensemble de l’oeuvre de Jean Giono.
(Excepté de l’iris de Suze)


(Une version plus difficile)

L’iris de Suze (format pdf)

Pour saluer Giono - livret N°2-L'iris de Suze - pages 3 et 4 - difficiles

(Ici l’utilisation du crayon est indispensable. Voir ci-dessous)


Pour jouer directement sur le fichier pdf, sans avoir à l’imprimer, il suffit de l’ouvrir avec Foxit Reader  en utilisant l’outil stylo (menu « commentaires ») pour tracer le parcours solution sur la grille, comme ci-dessous.

Pour saluer Giono - livret N°2-L'iris de Suze - pages 3 et 4 - solution début-opacité

(Ici, dans le sous menu « outils de dessin » j’ai réglé l’épaisseur du trait (maximum) et l’opacité à 25%)
On peut aussi utiliser Acrobat Reader, un peu moins simple. Un mode d’emploi se trouve ici )

Sur tablette ou sur smarphone, c’est tout aussi simple avec une application qui lit les fichiers pdf (par exemple pdf Viewer pour OneDrive) , le dessin du parcours se fait alors avec le doigt à partir de la fonction Pen du menu.
Pdf viewer outil

« L’iris de Suse » – Jean Giono – page 292

P292 - DANS LA SIENNE . DANS LA NÔTRE -image1

« C’est aller plus loin que la lune
mais qui le saura »

écrit Jean Giono dans sa présentation du titre.


Deux cent quatre vingt douzième page, (dernière de cette série)
à deux pas de la fin
où rien ne se dénoue

mais qui voit Tringlot retrouver…


 

« Entre autres, Tringlot crut reconnaître la silhouette du Jocond, mais mélangée aux rouges et aux noirs du couchant et présentée de multiples façons par les méandres de la voie,il perdit de vue la forme familière. A la nuit close, le train s’arrêta ; pour aujourd’hui il n’allait pas plus loin. Tringlot coucha à l’auberge. Enfin, il était dans la montagne. …

P292 - DANS LA SIENNE . DANS LA NÔTRE -le1


 

P292 - DANS LA SIENNE . DANS LA NÔTRE -image1

Dans la sienne. Dans la nôtre. Il respirait goulûment un air léger, fin comme un parfum de réséda. »

 


 

[A présent, il ne te reste plus qu’à (re)lire « L’iris de Suse, roman qui contient tous les germes* (et une part des fruits) de l’oeuvre de Giono, si ce n’est de l’homme lui-même.
Lire ou relire, en tout ou partie. Car, écrit vivant – en chaque parcelle vibre la durée – quelques lignes suffisent, si l’on connait l’oeuvre, à la convoquer toute entière.]

__
* On peut y trouver, au détour d’une phrase, « Le Coeur-Cerf » 

]

« L’iris de Suse » – Jean Giono – 34

P34 - IL NE S’ AGISSAIT PAS D’ UN MIRAGE-image

« C’est aller plus loin que la lune
mais qui le saura »

écrit Jean Giono dans sa présentation du titre.


Vingtième quatrième page,
Tringlot découvre un pays
d’arbres et de pierres
qu’il ne connaissait pas

mais le reconnait pourtant.


 

« A l’horizon, une brume légère voilait des mamelons et des tertres couverts de forêts presque roses mais, au-dessus de cette barre laiteuse, au lieu d’arrondir le ciel, de nouvelles étendues escaladaient les hauteurs, en portant des masses d’herbe, des rochers échevelés et même des arbres gigantesques. Il ne s’agissait pas d’un mirage. …

P34 - IL NE S’ AGISSAIT PAS D’ UN MIRAGE-let


 

P34 - IL NE S’ AGISSAIT PAS D’ UN MIRAGE-image

Tringlot en connaissait la musique ; ce qu’il voyait , c’était de la chair et de l’os …»

 

« L’iris de Suse » – Jean Giono – 33

P33 - CE QUI COMPTE C’ EST QUE - image

« C’est aller plus loin que la lune
mais qui le saura »

écrit Jean Giono dans sa présentation du titre.


Vingtième troisième page,
Tringlot dans un monologue
silencieux et joyeux

fait l’inventaire des raisons de l’être.


 

« Mais voilà un truc épatant ! se dit Tringlot. J’étais nu et cru et maintenant j’ai des atouts : j’ai une nouvelle pelure, j’ai un bon couteau ; je me fous des gages, j’ai de l’argent en pagaille. …

P33 - CE QUI COMPTE C’ EST QUE - let


 

P33 - CE QUI COMPTE C’ EST QUE - image

Ce qui compte c’est que je suis embrigadé.
Qui va me regarder sous le nez désormais ? Ni vu ni connu, je t’embrouille.»

 

« L’iris de Suse » – Jean Giono – 22

P32 - ET EN QUATRE OU CINQ COUPS DE MUSEAU-image

« C’est aller plus loin que la lune
mais qui le saura »

écrit Jean Giono dans sa présentation du titre.


Vingtième deuxième page,
Tringlot devenu quasi berger
voit les limites

de ses nouvelles compétences.


 

« Au surplus, restait le chien du berger malade (un des chiens, car il y en avait au moins cinq ou six : des griffons qui trottaient sur les talons d’Alexandre ou prenaient brusquement des initiatives, la queue en l’air et avec des coups de gueule). Le chien suivait son maître, juste à l’aplomb du cacolet où le malade se balançait, mais, de temps en temps, il venait prendre la place de son maître …

P32- ET EN QUATRE OU CINQ COUPS DE MUSEAU-let


 

P32 - ET EN QUATRE OU CINQ COUPS DE MUSEAU-image

et, en quatre ou cinq coups de museau, il mettait immédiatement un ordre que Tringlot n’obtenait pas avec son fouet.»

 

« L’iris de Suse » – Jean Giono – 21

 

« C’est aller plus loin que la lune
mais qui le saura »

écrit Jean Giono dans sa présentation du titre.


Vingtième et unième page,
Tringlot devient peu à peu,
poussé par le destin qui lui ouvre un chemin

berger.


 

« Tu as de grands ânes, dit Tringlot ; il n’y a qu’à charger ton patron sur ces grosses couffes. Pour tes bêtes, donne-moi un bâton, je t’aiderai.
[…]
Ils installèrent le malade dans une sorte de cacolet. Il gémissait :
– Ah ! mon Dieu, mes enfants, quelle histoire !

P31 - IL BUT ENCORE UN PETIT COUP-let


 

P31 - IL BUT ENCORE UN PETIT COUP-image1

Il but encore un petit coup de son vespétro et il se laissa emporter.»

 

« L’iris de Suse » – Jean Giono – 20

« C’est aller plus loin que la lune
mais qui le saura »

écrit Jean Giono dans sa présentation du titre.


Vingtième page,
Tringlot va aider un berger
mal en point

en lui apportant un « remède ».


 

« Le dénommé Alexandre, après avoir fouillé le bât et trouvé la fiole de vespétro, dit :
– Je suis seul ; ils sont tous partis là-bas devant pour faire passer les bêtes à un gué ; alors, quoi faire ? Je ne peux pas lui porter sa gnole, moi !
– Donne, j’y vais, dit Tringlot. A mi-chemin, il rencontra le berger malade qui revenait tout doucement…

P30 - – J’ AI UN PEU DE RÉPIT DIT-let


 

P30 - – J’ AI UN PEU DE RÉPIT DIT-image2

– J’ai un peu de répit, dit-il, j’essaye de marcher mais ça ne va pas très fort ; ça me tient là-dedans.»

 

« L’iris de Suse » – Jean Giono – 19

« C’est aller plus loin que la lune
mais qui le saura »

écrit Jean Giono dans sa présentation du titre.


Dix neuvième page,
Tringlot toujours à la recherche du pas de marcheur
qui convient à sa nouvelle allure générale

fait une rencontre qui va changer ses plans.


 

« Tringlot était en train de s’échauffer, sur le point de trouver la cadence de son pas (avec un pantalon demi-hussard il fallait faire des fioritures) quand il s’entendit héler. C’était un homme …

P29 - À DEMI RENVERSÉ LE LONG D’ UNE HAIE-let


 

P29 - À DEMI RENVERSÉ LE LONG D’ UNE HAIE-image

… à demi renversé le long d’une haie.
Il n’était pas très fier et vert comme un épinard. Il se tenait le ventre à deux mains.»

 

« L’iris de Suse » – Jean Giono – 18

P28 - C’ ÉTAIT PARFAIT-image

« C’est aller plus loin que la lune
mais qui le saura »

écrit Jean Giono dans sa présentation du titre.


Dix huitième page,
Tringlot essaie de se faire
à ses nouveaux habits

il ne se reconnait pas sans sa nouvelle apparence


 

« Ça s’arrangera », se dit-il, et il se campa gaillardement le béret sur l’oreille. « C’est approximatif pour le moment, mais je mettrai ça au point petit à petit
[…]
Il prenait de l’aisance. Il était déjà arrivé à combiner son pas et le frottement de ses pantalons.
[…]
Tringlot essaya de passer dans le rond de lumière rouge des lanternes ; il se regarda dans une vitrine. On ne le voyait pas très bien, mais il avait une silhouette normale de trimard, ou de paysan, ou de n’importe quoi …

P28 - C’ ÉTAIT PARFAIT-let


 

P28 - C’ ÉTAIT PARFAIT-image1

C’était parfait.Il tenait beaucoup à être n’importe quoi. (Et à le rester, si Dieu prête vie !)»

 

« L’iris de Suse » – Jean Giono – 17

« C’est aller plus loin que la lune
mais qui le saura »

écrit Jean Giono dans sa présentation du titre.


Seizième page,
Tringlot ce paye un petit extra
un plaisir de pauvre
mais pourtant
difficile à satisfaire

(une fois encore) il a de la chance …


 

« Dans un quartier excentrique, une boutique de rien du tout, une espèce de pocharde qui trimbalait quarante kilos de mamelles et une barbe de bouc, mais à l’œil tendre, ouvrit un tiroir plein de croûtes de fromages. …

P27 - MAGNIFIQUES ! DES CROÛTES-let


 

P27 - MAGNIFIQUES ! DES CROÛTES-image

Magnifiques ! Des croûtes de roquefort de collection ! A croire qu’elle les aimait elle aussi. »