Songe d’automne (à Kuei chow en 766) – [Cartes Postales de la Chine ancienne]

Un des poèmes de
« Cartes Postales de la Chine ancienne »
Traductions de l’Apatride
(auquel Anh Mat a prêté sa voix, via sa plume)
publié aux éditions Qazaq

 

JAN DOETS dans sa présentation du recueil écrit :

« …solitude qui, par moment, donne tant de prix aux instants festifs que L’apatride a choisi de nous traduire. »

 

la rosée de jade inonde la forêt des érables …

DE LA MONTAGNE À LA GORGE DE WU-letex

au dessus des passes de la montagne vents et nuages sombres sur la terre
les chrysanthèmes deux fois épanouis en larmes pour le temps qui passe
la jonque vide encore amarrée d’une nostalgie au pays natal
déjà ciseaux et règles s’agitent pour les vêtements d’automne
à Pai ti sur les hauteurs au couchant les battoirs à linge en cadence


Anh Mat a également publié
aux éditions Publie.net

« Monsieur M« 


Anh Mat donne (textes de vie immobile ou vive, poèmes et captures de lumière) en  Les nuits échouées


songe d’automne (à Kuei chow en 766)
 
la rosée de jade inonde la forêt des érables
de la montagne à la gorge de Wu l’air est désolé
du fleuve les vagues jaillissent vers les cieux
au dessus des passes de la montagne vents et nuages sombres sur la terre
les chrysanthèmes deux fois épanouis en larmes pour le temps qui passe
la jonque vide encore amarrée d’une nostalgie au pays natal
déjà ciseaux et règles s’agitent pour les vêtements d’automne
à Pai ti sur les hauteurs au couchant les battoirs à linge en cadence

Cartes postales de la Chine ancienne – l’Apatride (via Anh Mat) – 4

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A la racine de ce recueil de poésies de la Chine ancienne
se trouve la biographie
ou comme il préfère la désigner
« Les poussières de vie » du traducteur, puis celles des 8 poètes qu’il a choisi.

L’extrait donné ici provient d’un des textes de Li Po 
dont il rapporte que
« Proches et amis le surnommaient T’ai Po tellement sa calligraphie légère des poèmes semblait être tracée par une étoile. »

Une présentation chez l’éditeur (Jan Doets) 

Le recueil est disponible (éditions qazaq)
aux formats liseuse et pdf
en téléchargement ici
au prix d’un « café au bord de mer » (Christophe Sanchez)


AVEC LE VENT CLAIR DES CHANTS PLEINS - letcr1-exp

Extrait du poème de
Li Po 
« Avec le vent clair »
du recueil
« Cartes postales de la Chine ancienne »
redonnées en français par L’apatride
(transmis par Anh Mat)

On Peut se procurer ce recueil
aux éditions Qazaq
—–

Parcours de lecture

AVEC LE VENT CLAIR DES CHANTS PLEINS - s

Le poème en son entier
AVEC LE VENT CLAIR DES CHANTS PLEINS - txt1


Proposition de lecture du poème


Avec le vent clair

Avec le vent clair
des chants pleins le ciel
s’enroulent autour des nuages
et s’envolent

Cartes postales de la Chine ancienne – l’Apatride (via Anh Mat) – 3

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A la racine de ce recueil de poésies de la Chine ancienne
se trouve la biographie
ou comme il préfère la désigner
« Les poussières de vie » du traducteur, puis celles des 8 poètes qu’il a choisi.

L’extrait donné ici provient d’un des textes de Wang Wei
dont il rapporte que
« Tout ce qu’il a écrit ne fut qu’un écho de compassion au silence. »

Une présentation chez l’éditeur (Jan Doets) 

Le recueil est disponible (éditions qazaq)
aux formats liseuse et pdf
en téléchargement ici
au prix d’un « café au bord de mer » (Christophe Sanchez)


LES JAMBES REPLIÉES SUR LES TALONS - letcr1-exp

(ou, à cliquer)
LES JAMBES REPLIÉES SUR LES TALONS - letcr1

Extrait du poème de
Wang Wei
« Montée au Temple de la compréhension »
du recueil
« Cartes postales de la Chine ancienne »
redonnées en français par L’apatride
(transmis par Anh Mat)

On Peut se procurer ce recueil
aux éditions Qazaq
—–

Parcours de lecture

LES JAMBES REPLIÉES SUR LES TALONS - s

En clair

LES JAMBES REPLIÉES SUR LES TALONS - txt0

Le poème en son entier
LES JAMBES REPLIÉES SUR LES TALONS - txt1


 

Proposition de lecture du poème


montée au Temple de la compréhension
 
ici en contrebas de ces verts bambous
du Pic de lotus voilà la cité des mirages
sous son rempart les trois pays de Ch’u
au delà d’épaisses forêts les neufs Affluents
inondent herbes mousses et fougères
et les jambes repliées sur les talons
assis sous le pin le pinceau du poème
relate le vide léger du nuage blanc
le monde sans la venue de l’homme

Cartes postales de la Chine ancienne – l’Apatride (via Anh Mat) – 2 –

Couvert-CartesPostales-QazaQ-225x300

A la racine de ce recueil de poésies de la Chine ancienne
se trouve la biographie
ou comme il préfère la désigner
« Les poussières de vie » du traducteur, puis celles des 8 poètes qu’il a choisi.

L’extrait donné ici provient d’un des textes du premier poète cité par l’apatride : Tao Yuan Ming
dont il rapporte que
« il habitait dans une hutte et composait des poèmes, se remettait sans arrière-pensée au destin des fleurs. »

Une présentation chez l’éditeur (Jan Doets) 


LE DINER ET LA SOIREE DEJA - letc1-exp

(Si tu es perdu dans cette lecture
tente celle-ci
pour laquelle les liens entre les mots sont donnés
– à cliquer – )

LE DINER ET LA SOIREE DEJA - letc1-sr

Extrait du poème de
Tao Yuan Ming
« les prémices d’un poème »
du recueil
« Cartes postales de la Chine ancienne »
redonnées en français par L’apatride
(transmis par Anh Mat)

On Peut se procurer ce recueil
aux éditions Qazaq
—–

Parcours de lecture

LE DINER ET LA SOIREE DEJA - sr

En clair

LE DINER ET LA SOIREE DEJA - txt0r


Les prémices d’un poème

le temps soudain maussade vers là-bas
sur ce sentier à travers buissons et ravins
je rentre poser ma canne après le torrent
où joyeux j’ai trempé mes pieds nus
pour ce vin printanier du cru nouveau
j’ai égorgé un poulet au soleil couchant
invitant un voisin dans ma hutte sauvage
toute éclairée de torches en branchages
ainsi le dîner et la soirée… déjà la fête fut courte
déjà l’aube qui se lève… des prémices d’un poème

Cartes postales de la Chine ancienne – l’Apatride (via Anh Mat)

 

 

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A la racine de ce recueil de poésies de la Chine ancienne
se trouve la biographie
ou comme il préfère la désigner
« Les poussières de vie » du traducteur.

Cet extrait provient de cette première partie.

(Suit la biographie des 8 auteurs choisis, puis les 143 poèmes de ses auteurs)

Une présentation chez l’éditeur 

——————[extrait]—————-

Sur chacune des branches de l’arbre sont posées, bien arrimées ainsi au réel, les cartes postales qu’évoque le titre.

« Tes yeux de lecture se mélangent à leurs doigts de pinceau »
Il s’agit bien d’images autant que de texte, morceaux de réel peint qui, comme dans les natures mortes des grands maitres, parlent de ce qui est tu, évoquent les profondeurs de ce qui s’agite dans le cœur et l’âme de ceux qui ont tenu le pinceau. Ainsi en est-il aussi du pinceau du calligraphe.

« le toujours gai Chieh Yu déjà ivre … vocalise à tue-tête à mes saules pleureurs. »
L’ivresse, omniprésente, au propre comme au figuré, détourne de cette recherche pour  « en oubliant presque les mots » évoquer ce qui dépasse le sens, ce qui se trouve « au-delà des tombeaux fréquentables ».]

————————————

Il fut décidé alors que tu porterais - letc1-exp

(Si tu es perdu dans cette lecture
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pour laquelle les liens entre les mots sont donnés
– à cliquer – )

Il fut décidé alors que tu porterais -letc1-sr

Extrait de la première partie
du recueil de 135 poèmes
de Li Po , Lu Yu, Po Chu Yi, Su Tung Po
Tao Yuan Ming, Tu Fu, Wang Wei et Yang Wan Li
« Cartes postales de la Chine ancienne »
Poèmes traduits par L’apatride
(transmis par Anh Mat)

On Peut se procurer ce recueil
aux éditions Qazaq
—–

Parcours de lecture
(à cliquer)

Il fut décidé alors que tu porterais - sr

En clair

Il fut décidé alors que tu porterais - txt0r


La rude traversée finit par emporter nombreux de tes compagnons d’infortune: pour un problème de contagion d’hygiène, les morts furent jetés en mer avec leurs papiers d’identité avec juste un parfum d’encens comme simple rituel vers dieux et démons. Mais lors d’une de ces cérémonies funèbres, tes papiers avec un cadavre en linceul furent jetés par erreur dans les flots. Il fut décidé alors que « tu » porterais les papiers d’identité du mort et que désormais à cet instant-là si tu débarquais en terre promise, tu aurais un nouveau nom: celui d’un défunt parti avec ton nom confié aux vagues et marées.