LE GARDE-BARRIÈRE – ANDREA CAMILLIERI – 1

(un extrait qui sonne comme un proverbe) 

ON NE PRETE-letc1Extrait du roman
« Le garde-barrière »
de Andrea Camilleri

parcours de lecture

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En clair (sur babelio)

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Un extrait plus long autour de celui-ci

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Comme il était arrivé un peu en avance à son rendez-vous avec Totò devant le café Castiglione, Nino décida de faire un saut sur la place derrière la mairie, vérifier les numéros sortis au tirage de Palerme. Il était convaincu d’avoir écampillé ses trois lires de mise, la chance n’était pas de son côté, il le savait. Les pécuniaux, c’est comme le tonnerre, ça ne tombe jamais sur ceux qui les méritent. Qui avait gagné des ternes ou des quaternes, si ce n’était Mme Burruano, patronne de deux magasins de tissu, ou don Japichino, propriétaire de cinq maisons ? Tant il est vrai qu’on ne prête du pain qu’à celui qui a de la farine !