[Connaître ? Quelle lumière]… Anna Jouy

JE NE VEUX PAS TE CONNAITRE-im

[Quelle lumière
sur l’autre ?
réalité
vérité …]


[Ici encore L’image est empruntée à Anna Jouy
qui depuis quelques temps illustre ces textes d’images de sa main]


JE NE VEUX PAS TE CONNAITRE-let1

L’extrait provient du texte « Je ne veux pas te connaître… »
publié en les dans la section Livre des suites

Le texte complet et son illustration originale


On peut également retrouver ce texte et ceux de la même époque ici

 


Anna Jouy aux éditions Qazaq

 

de grands fruits de verre pendent aux yeux… – Anna Jouy

[bien au-delà
du regard
ou des pleurs]

(cliquer pour agrandir)
DES MOUCHES Y VOLENT-letexx

(Lire)

[L’image est empruntée à Anna Jouy
qui depuis quelques temps illustre ces textes d’images de sa main]


 

L’extrait provient du texte « de grands fruits de verre pendent aux yeux… »
publié en les dans la section prosaïques

Le texte complet et son illustration originale

 


 

de grands fruits de verre
pendent aux yeux des femmes
l’amour est une carrière de feu et de sable
on y jette parfois ses amandes
qui crépitent, pauvres noyaux
laissant le parfum et l’huile
dissoudre la chambre et la pupille
elles penchent du côté des images
une vue sur le ciel, une autre sur la mer
une pleine louche d’ambre et d’esquilles
des mouches y volent comme des flammes

journal de l’aube 614 – Anna Jouy

[L’aube froide

détachée ?]

Anna Jouy donne
en ses Mots Sous l’Aube
« journal de l’aube 614 »

JE M ÉVEILLE UNE BANQUISE-letcr1-exp

(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)


Le texte/poème chez Anna
accompagné


la substance du ciel entre, c’est froid
des langues transparentes me lèchent
et ce frisson de la nuit qui se retire râpeuse
sur le nu que l’on nait

la substance du ciel humide, matière d’eau sournoise
des lianes ici me ceinturent
je cherche le dénouement

mais cette eau sans nom ce gel qui s’apprête
prêt à mordre.

l’aube substance effondre les souterrains du rêve
– dessous, c’est mille morts-
déconstruites à la « morce » de glace
des galeries entières de quoi je suis trouée

je m’éveille
une banquise aux pieds nus

[Almanach] Anna Jouy …

[Le temps, les membres … le papillon ?]

Mercredi 18 Juin 2014
Anna Jouy donnait
dans Les Mots Sous l’Aube
« Retard« 

CHAQUE MATIN ALLUME-letcr1-exp

                               

(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)

Le texte, en son Après-Midi


Proposition de lecture  :


je ne serai jamais vive je ne l’ai jamais été. c’est pas maintenant que je peux m’y mettre, dit-elle ironique. c’est l’impossible. comme remettre un oeuf gobé dans sa coquille. le trou est décidément trop improbable.
j’ai dû naître en un seul coup, trop vite, jetée dans le fossé, par des chats sauvages qui s’attendaient peut-être à me bouffer tout de suite, entremets d’ombilic et de placenta avant les rats. j’ai ouvert la bouche et tout depuis défile. le train va grande vitesse, le rythme est saccades secousses, danse et trépidations.
j’ai les os pas faits. tout défile et je suis toujours à mes reptations en retard en retard en retard, de tous les souffles.
pas vive, larve ligotée. ce qui devait sortir exister reste coincé, sous la glotte, encoigné dans ses filets, la glu, le ciment. j’en ai plein les membres.
et l’épuisement de vivre dans ma nymphe sarcophage, chaque matin allume mes poings et ma tension extrême. écrire au poinçon, me perforer. peut-être et encore…

[Almanach] Anna Jouy …

[Images fortes, qui, telles les notes d’un piano, donnent leur vibration à ce qui devient, musique, tableau, ballet…]

Samedi 16 mai 2015, Anna Jouy donne en ses « mots sous l’aube »
journal de l’aube 410,
qu’accompagne une valse d’Evgeny Grinko

(extrait)

ECLATER COMME UN DRAP DANS-LETCR1-EXP

(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)

Le texte en son entier 


Proposition de

lecture

 Un autre doigt


Alors se joignent les doigts, les cils aussi, tout le corps épèle l’espérance
Craquements de phalanges toutes ces coudées d’os dans l’acte à venir
Ils s’assemblent, force des mots nus, la pensée travaille son silence, pétrin chaud d’amour ou de folie. Développer sa fougère
Reprendre aussitôt à la ligne des doigts, y retendre les suppliques
Jusqu’à ce qu’un peu d’air glisse et ventouse.
Éclater comme un drap dans le repli des langues

Le tableau – Anna Jouy (Au dessus de la ville, Marc Chagal)

En les steppes animées des Cosaques des frontières
Anna Jouy évoque le monde du tableau
et particulièrement celui de la toile de Marc Chagal
« Au-dessus de la ville »

Un extrait en lecture lente²

« Et si …
TOUT RECOMMENCAIT ET S IL N Y AVAIT - letcr1-exp

Parcours de lecture

TOUT RECOMMENCAIT ET S IL N Y AVAIT - sr

En lecture lente

———
Anna Jouy en ses « Mots sous l’aube« 


Parfois, on peut vouloir clouer là autre chose, un miroir. Comme s’il pouvait lui aussi rapprocher un autre espace. Le miroir, qui met en scène l’immense arrière-fond de son existence, si loin d’ailleurs qu’il crée l’éternité et donne une violence au secret de la vie, une nostalgie emplie de douleurs et d’effrois aussi. Nous tenant en face, notre irréalité dévore notre réel et on se sent floué, pris d’un vertige- nausée… Et si tout recommençait? Et s’il n’y avait que nous vraiment et rien d’autre, nous et notre apparat décorum, nous et notre apparence ? Ainsi donc c’est pareil et que l’on traverse cet espace de glace, qu’on le franchisse, que l’on tombe, vole ou rampe, la vie ne cessera pas de ressembler à celle qu’on laisse derrière soi.

Boîte de réception … 9 juin 2015 – De Anna Jouy (Chez « les cosaques des frontières » de Jan Doets)

Anna Jouy a déposé une page
qui
évoquant une amie lointaine

nous parle (aussi) de l’écriture,
comme elle vient, comme elle passe, comme elle s’en va.

On pourra la lire
chez  les Cosaques des frontières
de Jean Doets

 « Boîte de réception … 9 juin 2015« 

(dont le début se trouve sur ses mots sous l’aube ici)

un extrait saisi  ce jour :
LE HASARD EST-letc
   

Pour un parcours de lecture lenteLE HASARD EST-s

Le texte en clair
(cliquer pour retourner)
LE HASARD EST-txt2


Le hasard est un vent riche et apte à te rendre à la légèreté de vivre.