« La grande beuverie » – René Daumal – Les paradis artificiels – 2 –

 

La grand beuverie - en Calabre

Tout ce qui est sans chair et sans émotion vraie, en prend pour son grade
dans cette oeuvre truculente d’un des fondateurs du « Grand Jeu »
qui toute sa vie eut soif
et si peu de temps pour boire.


Les paradis artificiels – 2 –
Le coeur du roman est
la description du monde des incurables.
Ceux qui n’ont plus soif.

A rapprocher de ceux
qui
hors du roman de René Daumal
sont dans le même état,
(« Quand j’entends le mot culture … »)
et même au-delà de l’absence de soif
ont une répulsion absolue pour ce qui
dans « La Grande Beuverie » est nommé alcool
et qui
le lecteur le comprendra
désigne bien autre chose.

 


« vous n’avez pas soif ?

— J’en crève, dis-je.

Rassuré, il me tendit un flacon d’arquebuse que je lui rendis sec.

— Vous semblez, dit-il, avoir du cœur au ventre. Je vais donc vous faire la faveur tout à fait rare de vous faire visiter »…

  

B02- L’ AUTRE SECTION DE L’ INFIRMERIE-let


 

B02- L’ AUTRE SECTION DE L’ INFIRMERIE-image


« … l’autre section de l’infirmerie, celle des évadés. Ce sont les incurables. Ils croient qu’ils ont réussi à sortir.  » 

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Bien évidemment
il y aurait aussi à dire de
ceux qui boivent
sans avoir soif

pauvres d’eux.


Les paradis artificiels 2,  complet (au format pdf) Les Paradis artificiels 2