Dérives – Jean-Yves Fick – [revue « La piscine » N°1

UNE NATURE MORTE TACHE D HUILE-letexx*UNE NATURE MORTE TACHE D HUILE-let

[ici 
a une âme
qui paraît morte
et pourtant
dort
et crie
encore]

*


Extrait du poème « dérives » de Jean-Yves Fick
publié dans le numéro 1 de la revue « La piscine »
(Thème de ce volume « L’âme des Lieux sans Âmes« )
Celui du prochain numéro est « Incidences, coïncidences« 

UNE NATURE MORTE TACHE D HUILE-letex

La photographie est empruntée à l’auteur
et provient de son site 

—-

UNE NATURE MORTE TACHE D HUILE-s


Le lieu d’écriture virtuelle de Jean-Yves Fick : Gammalphabet

Ses recueils aux éditions Publie.net 


Une nature morte tâche d’huile l’aube assasine le soir et transfigure ici

[Almanach] Jean-Yves Fick …

[Dans un long poème qui évoque la ville
ce qui la fait ville
ce qui l’immerge dans la durée]

Dimanche 5 Juin 2011
Jean-Yves Fick donnait le poème sans filet 58 (V)

LES ANCRES DE CHAÎNAGE - letcr1-exp

                               

(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)

L’extrait complet

Proposition de lecture :

 

Le lieux d’écriture virtuelle de Jean-Yves Fick : Gammalphabet

Ses recueils chez Publie.net 


De l’une à l’autre rive
ce sont mêmes aspects
qui s’offrent à la vue

dans le peu de lumière

la même cendre prend
en poudre grise aux murs
plaqués de parements

ou les feux du plein jour

les ancres de chaînage
pauvres ou ouvragées
pleurent rouges leurs rouilles

ne passent que les masses

les surplombs d’avenues
horizontales noires
sillonnées d’autres masses

les mouvements s’écroulent
dans leurs propres néants
avec les immobiles

il préfère bien plus
se fier à la danse
des ombres de la flamme

plus vives et légères
dont rien ne le distrait
il arrive qu’il doute

que tout ne soit que songes.

[Almanach] Jean-Yves Fick …

[Une écriture qui s’inscrit dans le temps de sa pensée
qui ne se renie pas
laisse les traces de ses passages, ses retours,
une écriture qui se dit. ]

Mercredi 22 mai 2013
en ses forêts de poèmes
où les ronces ne sont pas combattus
mais apprivoisés
Jean-Yves Fick , donne
« Du peu« 

LES FLAMMES TOUCHENT-letcr1-exp

                                                                       

(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)

Le poème en son entier
(chez lui)


c’est une poussière
ou même  une ombre

ce le noir du corps
un feu bas brûle

est-ce du le lieu
un un seuil — d’aller  l’ouvert
de vers ce silence
— quoi donne voix

les flammes touchent
à l’inaudible

comme_une cendre
de toute parole.

 

Traverser à tâtons
ce monde à dos d’écailles,
presque un désert pour nous et pas un bout de ciel.