Toi, tu ne vieillis plus, tu regardes la montagne – Hélène Sanguinetti – 02

LES DIEUX CHANTENT ET BOIVENT - letcr1- exp

Extrait du livre de poésie
« Toi, tu ne vieillis plus, tu regardes la montagne« 

de Hélène Sanguinetti
édité par publie.net

LES DIEUX CHANTENT ET BOIVENT - letcr1

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Le texte lu par l’auteure


Passe un Romulus son bœuf qui transpire qui trace en cercle l’herbe brûlante de la plaine rebondit de criquets, de mouches, il questionne son frère, durement le questionne, et l’autre veut être heureux, plume ou pierre être heureux, lui dit-il et lui dit : qui peut plus ? Les dieux chantent et boivent à leur table en haut se penchent pour mieux voir

Onze heures et demie, rase très rase pelouse, un caillou, on l’y jette, il ne deviendra pas cheval, ni eau de puits tirée à la bouche, quatre guêpes se poursuivent sur le rideau, se prennent, collent, vont mourir, et deux on les frappe d’un chiffon lancé en boule contre la vitre elle a tremblé, l’une disparue, l’autre écrasée encore vivante, par terre. C’est une pelouse perdue du soir, sèche, nue, qui a dansé ici ? J’OUVRE LES TIROIRS JE COMPTE LES MORTS
Rien d’autre (à part lui San Pedrone au-dessus, au milieu, au bout)

Toi, tu ne vieillis plus, tu regardes la montagne – Hélène Sanguinetti – 01

NOTRE SÉJOUR N EN SERA - LETCR1-EXP

Extrait du livre de poésie
« Toi, tu ne vieillis plus, tu regardes la montagne« 

de Hélène Sanguinetti
édité par publie.net

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Le texte lu par l’auteure


Apporter quelque chose, le poser sur la fenêtre le monde
serait plus léger, TOUT EST POUR TOI MÊME RIEN

Onze heures et demie, retour des grelots, deux trois, — à la recherche des orangers au-dessous de la route, le grand virage, l’usine qui a brûlé, ce ne sont pas des souvenirs, du passé, regretté, mais des jours et des jours encore depuis, MOI J’AI PLUS QUE DES YEUX, JE REGARDE LE SOLEIL
À la recherche de Solange, la mère, Gaby — son fils, la terrasse est presque vide, sauf une chaise blanche et le chien couché du long sur le cours.
Quoi des étés des vinasses Quoi des étés des vinasses Quoi des étés des vinasses répéteront les châtaigniers là en bas, avec nous, et notre séjour n’en sera pas moins brillant malgré les ombres