PLANÈTE POLLUÉE – Paul BÈRA – 08

PLANÈTE POLLUÉE – Paul BERA – 01
PLANÈTE POLLUÉE – Paul BERA – 02
PLANÈTE POLLUÉE – Paul BERA – 03
PLANÈTE POLLUÉE – Paul BERA – 04
PLANÈTE POLLUÉE – Paul BÈRA – 05
PLANÈTE POLLUÉE – Paul BÈRA – 06
PLANÈTE POLLUÉE – Paul BÈRA – 07


Planète polluée - couverture[Il y a près de 50 ans, Paul Bera écrivait dans la collection fleuve noir (troisième version de la couverture N°623) un roman d’anticipation qui évoquait déjà les problèmes dans lesquels (une partie de) l’humanité se débat, en rapport avec la pollution croissante de l’environnement de la vie actuelle (plantes, animaux, dont l’homme) ]

Jak, le mutant qui vit à l’ air libre dans un des clans que chassent les Masques, est à présent dans un des Terriers où sont réfugiés ceux-ci depuis des lustres (Ils ne peuvent plus respirer l’air du dehors). Personne n’a découvert sa véritable nature (un mutant très particulier puisque lui (seul ?) peut respirer dans tous les milieux.)
Celui qui l’accompagne, croit qu’il appartient à un Terrier nommé K et le conduit vers quelqu’un qui en vient et qui se prénomme Kim.
Jak découvre, en marchant, le monde des Masques, certaines pensées de celui qui lui sert de guide.


 

Hors de la caverne, il y avait une ville.
Quand je dis « hors de la caverne », je veux dire hors de celle où nous avions rangé le véhicule. Car nous étions toujours sous terre. Et ne soyez pas surpris si je dis « une ville » : j’en ai déjà vu, englouties au fond du Grand Lac. Des « maisons », des « rues », bref tout ce dont on parle dans les légendes.
Nous du Clan, bien sûr, nous vivons à l’air libre. C’est beaucoup plus facile que …

14- D’ ENTASSER DES PIERRES-le(Ou P G)

*

La rue, d’abord, s’étendait à perte de vue. À plusieurs centaines de mètres, je discernais encore la lueur des tubes lumineux ! Quelques promeneurs nous croisaient sans prendre garde à nous. Ils étaient presque tous beaucoup plus âgés que nous et certains étaient même des vieillards décrépits. L’un d’eux s’aidait d’une béquille pour marcher et, de temps à autre, reprenait haleine en s’appuyant contre un mur.

Mon compagnon grommela :

— On ne devrait pas laisser vivre ça !

Et, presque sans desserrer les dents :

— Si on se débarrassait de toutes ces épaves, il y aurait assez d’oxygène et d’électricité pendant des années ! Est-ce que tu es très « calé » en histoire, Jak ?

— Non… Ce n’est pas du tout ma partie.

Par bonheur, il ne me demanda pas quelle était ma spécialité ! Il reprit, volubile :

— Eh bien ! autrefois, il y a quelques centaines d’années, quand nos ancêtres vivaient encore à la surface, des sortes de villes flottantes sillonnaient les océans. On les nommait « paquebots ». Il arrivait que ces paquebots, par accident, coulent. Dans ce cas, on sauvait d’abord les femmes et les enfants, ce qui me semble logique. Or, quand la pollution fut telle, à la surface de la planète, que les humains y mouraient par millions, quand on eut l’idée des Terriers, que fit-on ? Il s’agissait d’un naufrage, n’est-ce pas…, celui de l’humanité tout entière. Eh bien ! dans ces refuges nommés Terriers, on entassa n’importe qui, y compris des vieillards bons à rien !

Je ne répondis rien. Vous devinez sans peine que j’enregistrais mentalement, et avec quelle joie, les renseignements qu’il me fournissait sans le savoir. J’avais noté surtout que les Terriers étaient des refuges et qu’on les avait utilisés quand « la pollution » tuait les humains par millions.   …

15 - QU’ EST - CE QUE-le
(Ou … P G)

*

… comme certaines que mentionnaient les légendes.

l’eau – Valérie Bilodeau – revue la piscine N°O –

 

la revue la piscineL’eau est le thème de ce premier numéro de ce navire lancé depuis le Sud de la France par un groupe d’aventurier n’ayant pas les yeux mouillés.

L HIVER UN DÉSERT BLANC - letcr1-exp

« de l’eau » est aussi le titre du poème de Valérie Bilodeau
– quatre saison et l’eau du lac omniprésente –
où a été péché cet extrait.

Parcours de lecture

L HIVER UN DÉSERT BLANC - s

En clair

L HIVER UN DÉSERT BLANC - txt00

Un extrait plus long du poème

L HIVER UN DÉSERT BLANC - txt11


De l’eau

L’été
Le gros soleil
Les baignades cinq fois par jour
Le lac n’est pas transparent
Bleu ou brun

Je mets le maque de plongée de mon frêre
Et je cherche des trésors

J’ai trouvé de la glaise et 2 piles AA

L’automne
La maison est toute petite
sous la noiceur qui n’en finit plus
Faibles lumières au loin
OK. On n’est pas au bout du monde
Vu les aurores boréales
Deux ou trois fois seulement
Fantômes verts
Qui se meuvent et qui meurent

L’hiver
Un désert blanc
Derrière la maison
Rien pour arrêter le vent
Qui crache son dernier souffle
A notre porte

Un seul mot pour décrire
Ce mélange cruel de bleu et de blanc
frette

Un frette parfois poignant
Parfois étouffant de solitude
En février on ne sait plus 
Si l’été a vraiment existé

On a les lèvres sèches
Le coeur fatigué par l’effort
Qu’on croit déployer
Pour mettre le nez dehors

Même à 7 ans

Le printemps
En shorts et sandales
Sur les berges gelées
Un printemps impromptu
La surprise dans le corps

Sur la phot, mon père me prend l’épaule
Sensation oubliée
On ne se touche plus maintenant
Un mur tangible

L’enfance sur le bord du lac
Dont on ne voit pas l’autre rive
Une histoire silencieuse
Mais puissante sous les six pieds de glace

 

RENTREZ SANS MOI – CHRISTINE ZOTTELE – 9

Rentrez sans moi - couverture« À la mémoire de Lise Bonnafous* et de Nathalie Filippi* et à tou(te)s les immolé(e)s du silence… » Christine Zottele
L’oeuvre est disponible aux éditions Qazak (de Jan Doets)  ici

(* Liens ajoutés ici)

[Non pas retraite,
mais …]

ELLE RÊVAIT DE FONDER - letcr1-exp

[Pour cela, il aurait fallu aller
bien loin.]

                

(Si tu es novice ici
ceci est pour toi
le lien d’un mot à l’autre son donnés
– à cliquer – )

 ELLE RÊVAIT DE FONDER - letcr1-sr    

   

Extrait de « Rentrez sans moi » de Christine Zottele 

Brouillons et notes éparses
5 – Personnes et personnages

 —

Itinéraire de lecture

ELLE RÊVAIT DE FONDER - sr

En clair

ELLE RÊVAIT DE FONDER - txt0r

 Un extrait plus long
ELLE RÊVAIT DE FONDER - txt1r


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On ne parlait jamais de son métier, elle me l’avait formellement interdit. Mais des personnes oui. Des gosses et des adultes. Les deux. Je ne suis pas un grand parleur mais un bon entendeur, salut ! Ça ne vous fait pas rire ? Et bien vous voyez, elle, elle aurait au moins souri. Juste pour me faire plaisir. Parce que j’adorais la voir sourire et que je la voyais de moins en moins sourire. Qu’est–ce que je vous disais ? Ah oui que je l’écoutais parler plus que moi je ne parlais… Et bien, je servais un peu à ça aussi. Elle n’aimait pas spécialement étaler tous ces problèmes et n’était pas du genre bavarde – elle parlait suffisamment en cours – mais avec moi elle se laissait aller à rêver tout haut. Elle rêvait de fonder une maison de retrait, c’est son expression. Un lieu de vie pour elle et ses amis vieillissants. Une sorte de maison autogérée où chacun puisse avoir à la fois son indépendance et se sentir utile à la communauté. Elle me disait que j’avais toute ma place en tant que médecin et amant de poche. Elle voulait bien me prêter à son amie Agathe. On visitait souvent des maisons avec elle, en faisant croire qu’on était mariés.

LE VILLAGE PATHÉTIQUE – ANDRÉ DHÔTEL – 12

En téléchargement un livret de jeu gratuit des citations d’auteurs de l’écurie « Qazaq« .
(pour ordinateur .pdf  ou .epub pour liseuse)
Un livre ancien, offert par Jan Doets, et une lithonumérique numérotée, don de Anna Jouy, à gagner pour Noël.


     TU AS ECHOUE POUR SON MALHEUR - letcr1-exp


Extrait du roman « Le Village pathétique »
de André Dhotel

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Parcours de lecture

TU AS ECHOUE POUR SON MALHEUR - sr

En clair

TU AS ECHOUE POUR SON MALHEUR - txt0r


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Tu as échoué pour son malheur dans ce village et dans la maison même de sa fiancée. Ce matin il ne m’a parlé que de toi.

GUANTANAMO – FRANK SMITH – 1

 

( Préambule  du livre :
« Ce livre est fondé sur la publication par le gouvernement des États-Unis, en mars 2006, d’interrogatoires recueillis auprès de détenus de la base de Guantánamo, à Cuba, suite à une plainte déposée par l’agence Associated Press en vertu de la loi sur la liberté de l’information. Les membres des tribunaux et les détenus parlent — en voilà le point de départ. Ce texte est une fiction, ni les propos prêtés aux personnages, ni ces personnages eux-mêmes, ni encore les faits évoqués ne sauraient donc être exactement ramenés à des personnes et des événements existant ou ayant existé, aux lieux cités ou ailleurs, ni témoigner d’une réalité ou d’un jugement sur ces faits, ces personnes et ces lieux. La vérité de ce texte passe dès lors par le récitatif qu’il devient. »)

SlowReading

Une lecture à haute voix d’un passage de l’oeuvre par Guillaume Vissac

Slow²Reading

SUR LA ROUTE ON CROISAIT - letcr1-exp2

Extrait de la « fiction »
« GUANTAMO »

de Frank Smith

Parcours de lecture

SUR LA ROUTE ON CROISAIT - SR

L’extrait sur babelio
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SUR LA ROUTE ON CROISAIT - TXT0R

 Un extrait plus long

SUR LA ROUTE ON CROISAIT - TXT1R

Un entretien avec l’auteur à propos de ce livre
Son site Frank Smith

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les TAGS
donnent des mots de la grille.

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Question : À quel moment avez-vous fini par comprendre que le pays se trouvait en pleine guerre civile ?
Réponse : Sur la route, on croisait des maisons dévastées, des chars d’assaut… On comprenait alors qu’il y avait la guerre.
Question : Avez-vous jamais été menacés par la guerre civile, là où vous viviez avec votre famille ?
Réponse : Non, les maisons n’étaient pas menacées.
Question : Les Talibans vous ont-ils demandé de les assister ?
Réponse : Non.
Question : Les Talibans ont-ils sollicité l’assistance de votre famille ?
Réponse : Non. Ma famille, c’est surtout une femme et des enfants…
Question : Il semble assez extraordinaire qu’un État ait pu à ce point se montrer généreux envers vous et votre famille sans rien exiger en échange. Pourriez-vous nous expliquer cela ?
Réponse : On ne répond pas à la question.
Question : Que pouvez-vous nous dire des autres accusations portées contre vous, et que vous avez déclarées fausses jusqu’ici ? Que veut signifier l’État américain quand il prétend que vous avez des « liens familiaux » avec des terroristes ?
Réponse : On essaie de me faire porter le chapeau. Alors que tout est faux.

LA DIMENSION CACHÉE – EDWARD T. HALL – 03

 J AI REMARQUE A CE PROPOS - letcr1-exp

Extrait de l’essai « La Dimension cachée »
de Edward Twitchell Hall

Parcours de lecture

J AI REMARQUE A CE PROPOS - sr

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On peut s’aider des TAGS
ils donnent certains mots de la grille.

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COLLINE – JEAN GIONO – 13

Un livret gratuit
entièrement dédié à l’oeuvre de Jean Giono
(extraits des nouvelles, romans et pièces de théâtre
à redécouvrir en jeu)
Cliquer sur le titre pour télécharger le cahier N°1

Pour saluer Giono au format PDF

Livret « Pour saluer Giono »

Merci de soutenir la création des livrets de motslies.

€1,00





LE CRAPAUD QUI A FAIT - letc1



(Une lecture plus lente
à cliquer)

LE CRAPAUD QUI A FAIT - let1

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Extrait du roman « Colline »
de Jean Giono

parcours de lecture

LE CRAPAUD QUI A FAIT - s

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En clair (sur babelio)

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LE CRAPAUD QUI A FAIT - txt0

Un extrait plus long

LE CRAPAUD QUI A FAIT - txt1

  (Janet est à l’agonie
autour de lui
pour conjurer le sort
des histoires étranges
naissent sur les lèvres)

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« Le crapaud qui a fait sa maison dans le saule est sorti.
« Il a des mains d’homme et des yeux d’homme.
« C’est un homme qui a été puni.
« Il a fait sa maison dans le saule avec des feuilles et de la boue.
« Son ventre est plein de chenilles et c’est un homme.
« Il mange des chenilles, mais c’est un homme, n’y a qu’à regarder ses mains.
« Il les passe sur son ventre, ses petites mains, pour se tâter : C’est bien moi, c’est bien moi, qu’il se demande dans sa jugeote, et il pleure, quand il est bien sûr que c’est lui.
« Je l’ai vu pleurer. Ses yeux sont pareils à des grains de maïs et, à mesure que ses larmes coulent, il fait de la musique avec sa bouche.
« Un jour, je me suis dit : “Janet, qui sait ce qu’il a fait comme ça, pour avoir été puni, et qu’on lui ait laissé seulement ses mains et ses yeux ?”
« C’est des choses que le saule m’aurait dites si j’avais su parler comme lui. J’ai essayé. Rien à faire. Il est sourd comme un pot.
« Nous deux, avec le crapaud, ça est bien allé jusqu’à la Saint-Michel ; il venait au bord des herbes pour me regarder.
« Je lui disais : “Oh collègue. Et alors, quoi de neuf ?” Quand j’arrosais, il me suivait.
« Une fois, c’était la nuit, je l’ai entendu venir ; il se traînait dans la boue et il faisait clou, clou, avec sa bouche pour faire venir les vers.
« Ils sont venus en dansant du ventre et du dos. N’y avait un gros comme un boudin blanc tout pomponné de poils ; un autre qui semblait un mal de doigt.
« Le crapaud a mis ses pattes sur mes pieds.
« Ses petites mains froides sur mes pieds, j’aime pas ça. Il en avait pris l’habitude, le gaillard. Chaque fois que j’arrivais, j’avais beau me méfier, y posait toujours sa petite patte froide sur mes pieds nus.
« À la fin, j’en ai eu assez. Je l’ai eu juste au sortir de sa maison.
« Il cloucloutait doucement. Il tenait un ver noir et il le mangeait. Il avait du sang sur les dents ; du sang plein sa bouche et ses yeux de maïs pleuraient.
« Je me dis : “Janet, c’est pas de la nourriture de chrétien, ça, tu feras bonne œuvre…”
« Et je l’ai partagé d’un coup de bêche.
« Il fouillait la terre avec ses mains ; il mordait la terre avec ses dents rouges de sang. Il est resté là avec sa bouche pleine de terre et des larmes dans ses yeux de maïs… »

beloumbeloum* – contes de l’équateur – JAN DOETS -2

beloum beloum - contes de l'équateur - couvertureJan Doets de son territoire où il abrite les cosaques des frontières, évoque les terres qu’il connait bien pour y avoir vécu, et leurs habitants dont il a reçu une part de la mémoire en partage.
L’oeuvre est disponible aux éditions QazaQ  ici

*beloumbeloum délicieux pluriel (peut-on être moins numérique ?) de beloum



LES GENS -letcd1 

                         —                            

Extrait du recueil
«beloumbeloum – contes de l’équateur »
de Jan Doets

Itinéraire de lecture

LES GENS -s

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Les gens dans les cabanes et les petites maisons en bois sur pilotis sont des sages, des rêveurs, des penseurs.