PLANÈTE POLLUÉE – Paul BERA – 01
PLANÈTE POLLUÉE – Paul BERA – 02
PLANÈTE POLLUÉE – Paul BERA – 03
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PLANÈTE POLLUÉE – Paul BÈRA – 05
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PLANÈTE POLLUÉE – Paul BÈRA – 11
PLANÈTE POLLUÉE – Paul BÈRA – 12

[Il y a près de 50 ans, Paul Bera écrivait dans la collection fleuve noir (troisième version de la couverture, N°623) un roman d’anticipation qui évoquait déjà les problèmes dans lesquels (une partie de) l’humanité se débat, en rapport avec la pollution croissante de
l’environnement-de-la-vie-actuelle (plantes, animaux, dont l’homme) ]
Kim va ici expliquer à Jak ce qu’elle attend de lui, en rapport avec la singularité qui est la sienne, autant par rapport à la population des Terriers que celle du Clan d’où il vient.
La réaction de Jak sera à la mesure de l’attirance qu’il éprouve pour la jeune femme.
Jak, je t’ai dit tout à l’heure que, à la suite de la guerre nucléaire, en certains points de la surface le taux de radioactivité s’était dangereusement élevé. Cela a entraîné des mutations dans l’espèce humaine, des changements, quoi ! Certains bébés mouraient, asphyxiés presque tout de suite. D’autres n’étaient pas tout à fait comme ils auraient dû être… On dit qu’ils étaient « monstrueux ». Comprends-tu ?
— Je comprends.
— Ceux-là aussi n’étaient pas viables et succombaient dans l’atmosphère presque irrespirable où leurs parents tentaient de végéter. Mais, sur le nombre, quelques-uns de ces bébés se trouvèrent, soit hasard, soit réaction de leur organisme, adaptés aux nouvelles conditions de vie.
— Ils pouvaient vivre dans l’air de la surface, irrespirable pour vous, c’est bien ça ?
— C’est ça. D’après ce que nous supposons, sans jamais avoir pu le vérifier, il y a eu une légère modification dans votre système respiratoire… Nous fixons, nous, directement l’oxygène sur nos hématies… nos globules rouges. Vous semblez l’y fixer, vous, indirectement en partant du CO2… du gaz carbonique… qui, comme tu le sais, est un composé de carbone et d’oxygène.
Hé non, je ne le savais pas ! Et je prenais mes tempes à deux mains, essayant d’assimiler ce qu’elle venait de dire. Elle dut comprendre mon désarroi car elle reprit :
— Ce qui importe, Jak, c’est ce que ça signifie pour nous du Terrier K. Cela t’expliquera l’importance que tu as à mes yeux. Jak, nous en sommes arrivés à la conclusion que vous êtes, vous les mutants, l’avenir de la planète. Parce que nos ressources énergétiques des Terriers s’épuisent et que nous sommes incapables d’utiliser celles de la surface. Si nous pouvons vous faire bénéficier de tout ce que nous savons, de tout ce que nous possédons…
(Ou … plus facile)
*
— Vos enfants ? dis-je. Mais pas plus que vous ils ne pourront respirer à la surface !
Elle me regarda droit dans les yeux.
— Qu’en sais-tu ? Un enfant qui viendrait de moi…, et de toi. Nous, du Terrier K, nous voudrions savoir si un tel enfant serait, comme tu l’es, capable de respirer à la surface. C’est la seule voie d’avenir qui s’ouvre à l’humanité.
Je la regardais, un peu ahuri.
— Si je comprends bien, tu désires que je te fasse un enfant ?
— Oui, murmura-t-elle.
— Pour l’avenir de l’humanité ?
— Oui, Jak.
Alors, je me pus contenir ma colère. Je la happai par les épaules, furieux.
— Dès que je t’ai vue, fis-je, j’ai su que jamais je ne rencontrerais une femme plus belle et plus désirable que toi. J’ai su que j’allais t’aimer. J’espérais que, peut-être, tu me jugerais digne de toi. Et qu’est-ce que tu me proposes ? De faire l’amour « pour l’avenir de l’humanité » !… Mais je m’en fous, moi, de l’humanité et de son avenir. Mon avenir à moi, ce sont les mutants… et ils se portent bien, merci. Quant aux Masques des Terriers, …
(Ou … plus facile)
*
…
(Ou … plus facile)
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