PLANÈTE POLLUÉE – Paul BERA – 01
PLANÈTE POLLUÉE – Paul BERA – 02
PLANÈTE POLLUÉE – Paul BERA – 03
PLANÈTE POLLUÉE – Paul BERA – 04
PLANÈTE POLLUÉE – Paul BÈRA – 05
PLANÈTE POLLUÉE – Paul BÈRA – 06
[Il y a près de 50 ans, Paul Bera écrivait dans la collection fleuve noir (troisième version de la couverture N°623) un roman d’anticipation qui évoquait déjà les problèmes dans lesquels (une partie de) l’humanité se débat, en rapport avec la pollution croissante de l’environnement de la vie actuelle (plantes, animaux, dont l’homme) ]
Celui dont on ne connait toujours pas le nom, est arrivé dans le terrier. Là chacun enlève son masque.
C’est la panique dans la tête de celui qui est le premier de ceux qu’on nomme les mutants, ceux des Clans, à pénétrer dans le lieu où vivent les Masques.
Le piège semble se refermer sur lui.
D’autant que l’un de ceux qui étaient avec lui dans le véhicule lui dit …
— Enlève ton masque, hé ! Tu respireras beaucoup mieux !
Je fis « celui qui n’entend pas » mais ils se tournaient tous vers moi, l’air surpris. Peut-être un peu inquiets.
J’étais pris ! Si je gardais mon masque, j’éveillais leur défiance. Si je le retirais, ils constateraient que je n’étais pas leur compagnon habituel… Ma foi, de toute façon, je ne pouvais plus m’en tirer. Et ils avaient raison : sans doute respirait-on plus facilement sans masque. Et j’avais besoin de toute ma force pour les neutraliser. » ou pour tenter de le faire !
J’ôtai donc le masque et le réservoir dorsal en leur tournant le dos. Mais ça ne suffisait pas ! Ils apercevaient mon cou et, de temps à autre, mon visage.
L’un d’eux s’exclama :
— Oh ! dis donc ! Il est drôlement bronzé !
Je me tournai vers eux, prêt à bondir. Contrairement à ce que j’imaginais, ils ne manifestèrent aucune surprise en découvrant mes traits. Ils riaient.
— Terrier K, n’est-ce pas ? demanda le plus grand.
— Heu !… Oui.
Ils s’esclaffaient.
…

(ou … P G)
*
— Au fait, je me demande comment tu t’y es pris pour que quelqu’un te cède sa place !
Je ne savais que répondre. Aussi dis-je en ricanant, comme à une bonne blague :
— J’ai payé.
De nouveau, plusieurs d’entre eux sifflotèrent. Ils se dévisageaient.
— Ben dis donc ! reprit mon interlocuteur avec une nuance de respect. Tu dois avoir une bonne situation au Terrier K…
— Je ne me plains pas.
— On peut connaître ton nom ?
— Jak.
C’était mon vrai nom. D’abord, je regrettai de l’avoir donné, puis je me rassurai : il ne leur paraissait pas anormal. Le plus grand passa familièrement son bras sous le mien et m’entraîna.
— Viens. Tu ne connais pas Kim, je vais te présenter.
Elle est …
(Ou … P G)
*
… Que pouvais-je faire ? Je le suivis.
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