« Le chant du monde » – Jean Giono – page 10

P10-– MÈRE APPELA-ima

Jean Giono donne ici et là des pistes à ceux qui veulent à nouveau toucher terre, retrouver le contact avec ce qui les environne et qu’ils ne voient plus.
Ainsi dans « Présentation de Pan » il fait dire à un homme rencontré par hasard :
« Avant je ne savais même pas que c’était beau par ici« 

Peut-être qu’avant de suivre le conseil de René Daumal « Recharger les mots »
il faudrait commencer par « Recharger le regard » ?

 


P06-JE CROYAIS CONNAÎTRE-ima

Dixième page …

Matelot et Antonio arrivent à destination.

 


« Le camp de Matelot, c’étaient trois maisons de bois. dans cette clairière de la forêt. Lui et Junie habitaient la maison à un étage; en face, dans la cabane basse, restait Charlotte, la veuve du premier besson, tué dans l’éboulement des glaisières, tué dans l’éboulement des glaisières, le printemps d’avant. Sur l’alignement du carré, une longue baraque servait de grange et d’atelier. C’était là que couchait le second besson avant son départ. Dans la place entre les maisons, on avait allumé un grand feu. Les trois portes étaient ouvertes …»

 

P10-– MÈRE APPELA-let


 

P10-– MÈRE APPELA-ima

… – Mère, appela Matelot, je suis allé te le chercher. Ton homme du fleuve. Il est là. »


La femme de Matelot est ici la Mère, inquiète pour son fils, et, comme femme, ayant le droit de le manifester. Alors que l’homme …

 


 

 




 

 

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Le cahier comporte comporte
– Des évocations courtes des 24 premières pages du roman
avec extrait en clair et en jeu (et illustrations)
– Ainsi qu’une page de la fin (qui ne dévoile rien)
– Les solution en fin de cahier (parcours et citation en clair).

 

 


 

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[Almanach] Joris Lacoste …

[Une écriture faite pour s’insérer dans le temps
et ce qu’il permet d’intensité fluctuante et de rythme
(que le signe code comme il peut dans
la ponctuation.) ]

Mardi 19 mai 2009,
de Joris Lacoste, les éditions Publie.net
donnent « Comment faire un bloc« 

(Extrait de la première partie « Ce qui s’appelle crier ».)

AURAIT ON PU SORTIR PRENDRE - letcr1-exp

                                                                       

(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)

Le passage en son entier 


Proposition de lecture   :


Voir son projet « encyclopédie de la parole »

 


A ceux qui reculent ceux qui n’y croient pas qui tombent de la voiture en marche ceux qui passent qui courent en tous sens et ne savent qui parlent sans cesse et ne savent plus par où qui cherchent et parlent à n’importe qui ceux qui disent qu’il ne faut pas s’inquiéter pas bouger qu’il faut rester calme et ceux qui veulent se voient couchés au milieu des champs de tournesols et veulent partir dans la chaleur qui se voient déjà ne se voient pas cherchent l’argent dans les tiroirs les bijoux et marchent même aurait-on su même aurait-on voulu

B même aurait-on voulu y croire absolument de partir de passer les barrages aurait-on pu sortir prendre la voiture et trouver de l’essence la grand-mère et foutre le camp le plus vite possible aurait-on voulu même et la voisine aurait-on pu partir que ça n’aurait pas marché pas suffi sans doute sur les routes encombrées les chemins défoncés fallait-il même aurait-on su d’avance aurait-on pu même presque dès avant que ça commence presque on savait déjà que quelque chose que quelqu’un fallait-il vraiment

C fallait-il vraiment qu’ils fussent pour nous les jours où chacun tremble où chacun trébuche pour son frère et finalement se couche sur le bord de la route où l’on ne voit plus personne en face où les plus valides succombent où l’on se souvient sur la route que rien que l’on n’a rien depuis deux jours pas la moindre et presque pas dormi ou alors par séries de cinq secondes à cause de la peur et des détonations les hommes en train de boire sur le côté les véhicules qui se suivent en file indienne un homme couché ou était-ce une vieille

L’HONORABLE MONSIEUR JACQUES – ANDRÉ DHÔTEL – 17

[Insouciance de la belle]


 ELLE FICHAIT LE CAMP SANS MANIERES - letc1-exp


                      


(a cliquer
plus simple)

ELLE FICHAIT LE CAMP SANS MANIERES - letc1-sr

  —     

Extrait du roman « L’Honorable Monsieur Jacques »

de André Dhotel

 —

Parcours de lecture

ELLE FICHAIT LE CAMP SANS MANIERES - sr

  —–

 Sur babelio
*

En clair

ELLE FICHAIT LE CAMP SANS MANIERES - txt0r

 Un extrait plus long

ELLE FICHAIT LE CAMP SANS MANIERES - txt1r


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Elle s’en allait comme si elle ignorait Jacques parfaitement, peu soucieuse de prendre une allure gracieuse ou non.
Elle fichait le camp sans manières, mais la beauté de son corps se livrait au travers des mouvements de sa robe d’été.
Jacques resta un long moment immobile. Il fut surpris par une voix dans son dos