« Le chant du monde » – Jean Giono – page 9

loup silla1Le loup est l’emblème d’une région de la Calabre (Italie) très proche du monde de Jean Giono : La Silla (photo, mur d’un restaurant en Silla)

La nature y est encore très … libre, sa géographie pourrait correspondre – forêt et sa faune, fleuve, climat (il y neige en hiver), quant à la population, elle conserve encore à ce jour beaucoup des traits d’une franchise que l’on pourrait qualifier de sauvage (dans l’amitié et … au-delà).

On peut trouver, sous la plume de Giono ( « Un roi sans divertissement« )
  « On sent que les loups ce sont des bêtes avec lesquelles on peut s’entendre, sinon avec des paroles en tout cas avec des coups de fusil. »
Il en pensait certainement autant de la plupart des personnages du « chant du monde » et cela, sans aucune connotation négative.

 


P06-JE CROYAIS CONNAÎTRE-ima

Neuvième page …

Nos deux personnages vont leur chemin (un chemin que Matelot donne pour « nouveau » à Antonio) et leurs sens en éveil du fait de l’obscurité, perçoivent les signes, sons et odeurs, de présence tout autour d’eux.

 


Une pie craqua en dormant comme une pomme de pin qu’on écrase. Une chouette de coton passa en silence, elle se posa dans le pin, elle alluma ses yeux. La trompe là-bas appelait. Une cloche se mit à sonner. Le clocher devait être très haut dans la montagne. Le son venait comme du ciel. Le clocher devait être très haut dans la montagne. Le son venait comme du ciel.
Ça répond du côté de Rebeillard, dit Matelot.
Dans un silence l’odeur du fleuve monta. Ça sentait le poisson et la boue. La chouette ferma les yeux. Un petit hurlement souple appela.
…»

 

P09-– IL Y A ENCORE -let


 

P09-– IL Y A ENCORE -image

… – Il y a encore un loup dans le vallon de Gaude.
– Toute la portée, dit Matelot, j’ai vu les traces.  »


L’oeil qui sait distinguer la trace du petit de celle de ses adultes ne nous appartient plus.
Nous qui avons l’Intelligence (celle avec un grand I)

« Les hommes sont les êtres les plus faibles du monde parce qu’ils sont intelligents. L’intelligence est exactement l’art de perdre de vue.« * Jean Giono (« Pour saluer Melville »)
Pas de regrets … de temps à autre quelqu’un parmi nous est capable de nous en … causer.

Antonio entendit le bruit de la forêt

« Il y a dans la sensualité une sorte d’allégresse cosmique » (Jean le bleu)

_____
* Cela s’entend bien sur (?) comme « perte des sens »


 

 




 

 

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Le cahier comporte comporte
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