« Le chant du monde » – Jean Giono – page 17

P16-ILS DÉBORDAIENT -ima

La relation au corps d’Antonio, et donc, d’une certaine manière de Giono,* est proche de celle
d’un enfant, qui n’a pas encore reçu, ou perçu d’interdits relativement à sa chair
d’un animal, qui ne connait pas d’interdits de cette nature.
Il éprouve du plaisir de sa seule existence. Et jouit de la percevoir**

___
* Car peut-on écrire ce qui suit sans en avoir fait l’expérience personnelle, en acte ou en désir contenu ?
** Sans rapport nécessaire avec sa sexualité.


P06-JE CROYAIS CONNAÎTRE-ima

Dix-septième page …

L’auteur consacre une demi page supplémentaire au corps d’Antonio et au plaisir naturel que celui-ci a de s’assurer de sa présence. (voir* en fin de page)


« …
La respiration d’Antonio venait prendre pied là, sur les parois de ses flancs. C’est de là qu’elle s’élançait quand il lançait le harpon sur le poisson, c’est là-dedans qu’elle venait se rouler sur elle-même quand il avalait sa grosse haleinée de plonge ou quand il s’apprêtait à hurler son cri vers les femmes.
Antonio aimait toucher ses flancs. Là commençait le creux. Ses jambes, ses cuisses, ses bras c’était du plein. À partir de ses flancs c’était du creux, une tendresse dans laquelle  … »

 

P17-ÉTAIT ANTONIO , LE VRAI-LET

 

P17-ÉTAIT ANTONIO , LE VRAI-ima1

 


 

… était Antonio, le vrai. Il touchait ses flancs souples, puis la largeur de sa poitrine et il était rassuré et joyeux.»

« Antonio, le vrai », n’est assurément pas dans sa tête.


* À noter (même remarque que précédemment) :  L’ensemble des passages cités ici était absent de la publication de l’oeuvre (en plusieurs parties) dans « La Revue de Paris ».
Ces lignes se trouvent, dans la version définitive, avant « Le jour, maintenant, frappait sur des vallons sonores …« 
On peut se demander si Giono a fait cet ajout par la suite, ou s’il s’agit là d’une amputation imputable à la revue, due au contenu de ce paragraphe ?


 




 

 

 

 

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L’iris de Suze (format pdf)

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Le cahier comporte comporte
– Des évocations courtes des 24 premières pages du roman
avec extrait en clair et en jeu (et illustrations)
– Ainsi qu’une page de la fin (qui ne dévoile rien)
– Les solution en fin de cahier (parcours et citation en clair).

 

 


 

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Communiquer avec l’immensité – Serge Marcel Roche

L’ART et la PENSÉE fait écho à ce que dit de façon bien plus large Serge Marcel Roche dans  l’opus 86 de Ma vie au village

(qu’il rattache également à son glossaire incertain)

PEUT-ÊTRE EST-IL EN NOUS UN AUTRE-letex

Photo de Serge Marcel Roche empruntée à Graffitis dans la brousse

[Pour une lecture plus rapide cliquer sur l’image)

Lire le texte en son entier ici


De Serge-Marcel Roche, aux éditions Qazaq, lire (en numérique et gratuit)
lire « Journal de la brousse endormie«

Serge Marcel Roche en ses lieux virtuels : Chemin tournant


Foison d’oiselles d’oiseaux, qui sont de l’aube plutôt, si leur vol se dessinait dans l’air, s’incarnait en une couleur selon leur espèce, quel tableau à mourir de joie.
Ne suis-je plus qu’une ombre sur la véranda à qui l’on porte un peu de pitance, du gésier de poulet, une silhouette qui s’efface, ou comme une forme humaine en peinture chinoise assise au bord de l’eau. J’incruste encore le papier, une main me grattera la face au couteau.
Sommeilleux dans l’immobile à guetter l’occasion, le voyage, et demeurant souvent sans rien attendre, je pars du récepteur organique, de sa fixité mouvante. L’œil reçoit ce qu’il regarde, puis la vision se forme à l’intérieur de lui. Que dit le devant moi, à portée, je l’ignore. Peut-être est-il en nous un autre que le langage humain, un secret parler comme celui des choses, des plantes et des bêtes, communiquant avec l’immensité ou le plus petit rien, la luciole d’hier au coin de la fenêtre, la blancheur minuscule d’une fleur de gramine. Lâcher les mots pour cet idiome, sa fluidité. L’image de la vision, alors en l’œil, est une voix. Je l’écoute qui ne parle pas, je la regarde aussi, je m’étonne. 

[Almanach] André Dhôtel …

[L’un de ses romans que l’on dira
dédié aux enfants.
Pas faux…
et pourtant.]

Vendredi 26 mai 1978
Les éditions Gallimard publiaient de
André Dhôtel
« L’enfant qui disait n’importe quoi« 

C EST PLUS VRAI QUE TOUT -letcr1-exp

                                                                       

(à cliquer pour obtenir le parcours de lecture)

Le passage en son entier


La première édition de ce roman est du 30 octobre 1968


Proposition de lecture :


— Qu’y a-t-il ?
— Son regard, reprit Alexis.
— Nous on n’a rien remarqué assura Didier. |
— Mais moi j’étais seul devant elle et tout près. Je ne peux pas vous dire quelle impression j’ai eue. Elle a une façon de vous regarder qui vous réduit à rien.
— Quelle façon ? demanda Sylvère. Il ne s’agit pas de faire de la fantaisie. Dis-nous exactement.
— Exactement, murmura Alexis tout dérouté.
Il resta muet une bonne minute puis il dit à Sylvère :
— Tu peux te moquer, mais je vais t’en parler de sa façon de regarder. Figure-toi, c’est un regard instantané et malgré cela son regard change. D’abord comme celui d’un tireur qui vise avec soin, à la fois aigu et patient. Et puis il s’agrandit son regard et il y passe une grande douceur. Enfin il devient tout lumineux comme celui de quelqu’un qui a compris et qui peut comprendre n’importe quoi. C’est plus vrai que tout ce que j’ai jamais vu dans la campagne ou dans les yeux des bêtes ou dans le ciel.
— Tu nous en diras tant, murmura Sylvère.
Ils demeurèrent tous rêveurs. Que cette fille fût ou ne fût pas Blandine, elle représentait soudain ce qu’ils cherchaient depuis toujours à ce qu’il leur semblait : la franchise totale, sans la plus petite ombre.

 

DOUBLE EXPOSURE – Maryse HACHE – Tina KAZAKHISHVILI – 1

Slow²Reading
GARDE LES YEUX OUVERTS - letcr1

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Reflets du monde, lumineux portraits, titres botaniques et vers justifiés :
« Double Exposure »
de
Maryse Hache et Tina Kazakhishvili

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Parcours de lecture

GARDE LES YEUX OUVERTS - s

L’extrait
sur babelio
*

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Extrait plus complet

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(Rem :La grille est en double exposure²)

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femme des murailles
ondulée de bravoure
et défi qu’importun

ne s’approche garde
les yeux ouverts la
bête t’a offert son

cuir protecteur tes
boucles te sont des
talismans tu règnes