« Le pays où l’on arrive jamais » – André Dhôtel – page 8

« Je n’ai jamais interdit à un élève
de regarder par la fenêtre.
«

disait André Dhôtel à propos de
cette ultime forme de l’école buissonnière
qui est encore possible (?) de nos jours.

C’est ce que le Livre permet depuis toujours
fenêtre ouverte sur
ce qui buissonne à deux pas de nous.


Huitième page,
Exilé
mais sans savoir qu’il existe
un autre monde
que celui où il vit
isolé des autres malgré lui

Gaspard se rapproche
de ce qui ne se refuse pas à lui.


 

« Lorsqu’il quitta l’école à quatorze ans, Gabrielle Berlicaut l’occupa à cirer les parquets et à balayer la cour. Bien qu’il eût montré une intelligence assez vive, la tante se désintéressa de l’avenir de Gaspard. Si elle le gardait chez elle, pour faire son devoir, comme elle le proclamait, elle avait toutefois renoncé à ses rêves. Gaspard, de son côté, ignorait même qu’il eût été possible de concevoir pour lui quelque ambition. Son seul désir était de passer inaperçu. Il s’était d’ailleurs attaché à la maison, .…
  

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et les plus modestes choses du village faisaient partie de lui comme ses mains et ses yeux. »

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