CAMPEMENTS – ANDRÉ DHÔTEL – 26

[La privation appelle
un supplément  d’être,
parfois : l’amitié]


L ENNUI DES ENFANTS DANS - letcr1

Extrait du roman « Campement »
de André Dhotel

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Un livret dédié à l’oeuvre d’André Dhôtel
(28 extraits provenant de quatorze romans et nouvelles
à redécouvrir en mots liés)
Pour saluer Dhôtel- livret N°1- 12 aout 2015

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Hélène ne faisait rien à l’école, parce qu’elle bavardait avec Marie, la fille du grand fermier de Saint-Pierre, Monsieur Laurent.
C’était avec la famille de ce fermier que Jeanne s’était liées d’amitié.
Un jour Hélène et Marie furent punies ensemble et enfermées dans la salle d’études.
La salle d’études était pleine d’été. L’ennui des enfants dans cette lumière devint de la tendresse et elles se promirent d’être des amies véritables. Il leur sembla aussi que ce premier serment était le commencement d’une grande aventure.

PAYS NATAL – ANDRÉ DHÔTEL – 2

[Enfance tranquille
d’un orphelin…]


     CE FUT LÀ QU IL FIT SES PREMIERS - letc1-exp

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CE FUT LÀ QU IL FIT SES PREMIERS - letc1

Extrait du roman « Pays natal »
de André Dhotel

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Ce fut là qu’il fit ses premiers devoirs et qu’il commença d’apprendre à lancer avec précision des boulettes de papier.

PAYS NATAL – ANDRÉ DHÔTEL – 1

[Quand on vend du café
on voit loin…]


     LE PEUPLE EN SERA RÉDUIT - letc1-exp

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Extrait du roman « Pays natal »
de André Dhotel

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Que la terre soit transformée, reprenait Beursaut, la société changée, rien n’empêchera qu’on boive du café et si personne ne se charge de choisir le café, le peuple en sera réduit à la chicorée…le peuple en sera réduit à la chicorée, et il se révoltera, malgré l’estime en laquelle nous devons tenir la chicorée. Cela vous explique, monsieur Marceau, quel rang vous occupez dans notre ville. Cependant, je ne m’attendais pas à une aventure aussi brillante.

Félix se mit à rouler une deuxième boulette de papier.

LE VILLAGE PATHÉTIQUE – ANDRÉ DHÔTEL – 16

[La grâce naturelle
d’une enfant.]


     LORSQU ELLE MONTA SUR LA PLANCHE - letcr1-exp

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LORSQU ELLE MONTA SUR LA PLANCHE - letcr1-sr

Extrait du roman « Le Village pathétique »
de André Dhotel

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Elle avait acheté un maillot noir chez une mercière de Vouziers, et tous la regardèrent avec attention lorsqu’elle monta sur la planche. Elle prit son élan comme une gamine qui ne songe nullement à étudier son allure.  Mais son corps toucha la surface avec une précision si rigoureuse que l’eau rejaillit à peine. Elle partit seule à la nage le long des buissons de la rive opposée et ne revint qu’une demi-heure plus tard. Quand elle sortit de l’eau, les garçons la regardèrent marcher sur le gravier jusqu’à l’abri du bois.

LE VILLAGE PATHÉTIQUE – ANDRÉ DHÔTEL – 15


[A l’intérieur de l’autocar
nouvellement réparé.]


 

     MALGRE LA FATIGUE D UNE JOURNEE - letcr1-exp

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Extrait du roman « Le Village pathétique »
de André Dhotel

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Malgré la fatigue d’une journée de moisson, pareille à toutes les autres, chacun paraissait bien éveillé et radieux. Du moins tous les habitants le crurent et c’était absolument faux : l’élan de certaines joies – l’oubliera-t-on à jamais ? – est limité le plus souvent par une sorte d’horizon à la fois sombre et net : azur à contre-jour tranché comme une fin inéluctable, et mêlé de mort et de clarté.

LE VILLAGE PATHÉTIQUE – ANDRÉ DHÔTEL – 14


[La nuit reprend ses droits]

     LES ETOILES AVAIENT DANS LE CIEL - letcr1-exp

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Extrait du roman « Le Village pathétique »
de André Dhotel

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Les étoiles avaient dans le ciel un éclat aigu, tandis que les voix se perdaient au fond des ruelles.
Reine revint chez elle sans avoir surpris une parole qui la renseignât d’une façon précise. Comme une lumière brillait encore chez Mathilde elle frappa au carreau et lui confia à tout hasard qu’un événement extraordinaire s’était passé chez Tanier.

LE VILLAGE PATHÉTIQUE – ANDRÉ DHÔTEL – 13


[Elle va tous leur faire tourner la tête
et, elle non plus, ne sait pas pourquoi
elle fait cela]

     IL FAUT AVOUER TOUT DE SUITE - letc1-exp2
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IL FAUT AVOUER TOUT DE SUITE - letc1-sr

Extrait du roman « Le Village pathétique »
de André Dhotel

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Mais les épaules et les seins de la jeune femme vivaient avec ardeur sous la robe frêle, et même les garçons qui se trouvaient à l’autre bout de la salle la sentaient aussi bien que s’ils l’avaient serrée contre eux.
Quand elle se tut, personne ne bougea. On souhaitait vivement qu’elle parlât encore. Bien sûr elle n’avait rien de commun avec ce village. Par quelle chance y était-elle tombée ? En tout cas, ce qu’elle disait était une vérité criante.
– Il faut avouer tout de suite, reprenait-elle, que nous voulons faire quelque chose et que nous ne savons pas quoi.
– C’est ce que j’ai toujours dit murmura Jérome.
Alors ? Est-ce qu’on allait s’empêtrer indéfiniment dans cette sottise ? Odile réfléchit encore. Elle se leva :
– En fin de compte, il faudrait que nous nous réunissions souvent sous n’importe quel prétexte. On trouvera peut-être à la longue une affaire extraordinaire à entreprendre, je ne sais pas quoi !
A ce moment une rumeur circula, On était de cet avis., mais qu’est-ce qu’on allait faire tout de suite ? Odile saisit ce dernier mot :
– Tout de suite ? Je propose que nous allions par exemple, dénicher et réparer le vieil autobus de Grégoire Leuilly et que nous partions tous les soirs nous baigner à la rivière.

CAMPEMENTS – ANDRÉ DHÔTEL – 25


A MINUIT QUELQUES UNS - letcr1-exp

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A MINUIT QUELQUES UNS - letc1-sr

 


Extrait du roman « Campement »
de André Dhotel

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Un livret dédié à l’oeuvre d’André Dhôtel
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Pour saluer Dhôtel- livret N°1- 12 aout 2015

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A minuit, quelques-uns allaient dormir dans le pré et dans les pommes de terre, après avoir regardé la lune.

L’HONORABLE MONSIEUR JACQUES – ANDRÉ DHÔTEL – 17

[Insouciance de la belle]


 ELLE FICHAIT LE CAMP SANS MANIERES - letc1-exp


                      


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Extrait du roman « L’Honorable Monsieur Jacques »

de André Dhotel

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Elle s’en allait comme si elle ignorait Jacques parfaitement, peu soucieuse de prendre une allure gracieuse ou non.
Elle fichait le camp sans manières, mais la beauté de son corps se livrait au travers des mouvements de sa robe d’été.
Jacques resta un long moment immobile. Il fut surpris par une voix dans son dos 

 


L’HONORABLE MONSIEUR JACQUES – ANDRÉ DHÔTEL – 16

[Au-delà de la raison
quelques lueurs]


 S IL NE RAISONNAIT PLUS - letcr1-exp


                      


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Extrait du roman « L’Honorable Monsieur Jacques »

de André Dhotel

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Il parcourait la campagne tout à fait au hasard.

Pour les gens il recherchait des plantes afin de les étudier. Cela lui permettait d’aller n’importe où, jusque derrière les jardin du Vivier ou de Mauterre.

Il lui arriva de suivre le ruisseau dans les bas-fonds plus frais où l’on cantonnait les vaches pendant la saison chaude. Mais il ne se plaisait pas sur ces rives peuplées de beaux arbres, et de petits bois charmants.

Il recherchait certains espaces, non pas à proprement parler des dégagements, plutôt certains lieux d’où il avait des perspectives divergentes. S’il ne raisonnait plus il croyait parfois saisir des bribes de vérités.

Il éprouvait de l’horreur à la seule idée de reprendre son travail à l’Université.

Qu’est-ce qu’il avait dans la peau ? Et aussitôt il savait : « Simplement je ne veux plus savoir où je suis. »

Autre question : « Une femme vaut-elle la peine de se mettre dans ces états ? » : Et puis la réponse qui lui semblait apporter une vive lueur :  » Il ne s’agit pas de Viviane mais de savoir gâcher sa vie plutôt que de la ménager selon une méthode ordinaire, en poursuivant ses travaux, par exemple. »