Bien sur, ici
la soif
est bien plus proche de
celle qu’évoque Rabelais
et qu’étanche « La dive bouteille »
que du beaujolais nouveau.
Les paradis artificiels – 3 –
Pas très loin de Matrix
l’infirmerie de la grande beuverie
est un monde virtuel
confortable.
« La porte tourna silencieusement et nous nous trouvâmes au Paradis.
Une lumière ! Des lustres ! Des moulures dorées ! Des papiers peints, qu’on aurait dit des vraies tapisseries.
Des divans profonds comme des tombereaux, couverts de torrents de soie artificielle.
Des fontaines lumineuses qui distribuaient verveine, camomille, menthe, orangeade, limonade, avec des gobelets en métal argenté, plus léger que le massif et si plus commode ! et tout ça pour rien, à portée des lèvres.
Des bibliothèques à catalogues électriques et distribution automatique.
»…
« Des pupitres en contre-plaqué avec phonographe, T.S.F. et cinéma sonore individuel. »
Des brises de patchouli. Des rosées de glycérine, qui ne s’évapore pas, sur des gazons de papier paraffiné, qui ne fane pas.»
____________
…
Tout le confort moderne
on y trouve même
la télévision.
Comment dès lors
avoir encore
le désir de chercher la porte qui donne sur l’extérieur
Comment
conserver
la volonté de sortir
?
Les paradis artificiels 3, complet (au format pdf) Les Paradis artificiels 3
J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir.
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Je collectionne les commentaires passe partout.
Ceux qui peuvent être postés sans rien connaître du lieu où on les dépose.
Merci pour celui-ci.
Je vous l’échange avec
« C’est pas si simple que cela »
Que l’on peut glisser dans une conversation dont on avait perdu le fil.
…
A tout à coup …peut-être (sourire)
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