« La grande beuverie » – René Daumal – Les paradis artificiels – 1 –

 

La grand beuverie - en Calabre

Tout ce qui est sans chair et sans émotion vraie, en prend pour son grade dans cette oeuvre truculente.


Les paradis artificiels – 1 –
Notre héros va,
à la suite de hasard
malencontreux dans un premier temps
mais
comme c’est parfois le cas
avec les hasard malencontreux
plutôt bénéfique par la suite
être victime d’une méprise
et
de sa propension à faire le malin.

 


«… je n’avais même pas eu le temps de ressaisir le fil que quatre-vingt-dix kilos me tombent sur l’estomac, me culbutent, me demandent pardon, demandent pardon au pavé, à ma bouteille, s’excusent auprès d’un tabouret, se relèvent avec la prestesse d’un poussah à cul de plomb et, c’était Amédée Gocourt, il me dit :

— Excuse-moi, mon vieux, je cherche la sortie.

C’était justement la chose à ne pas dire. Trois costauds jaillissent des ombres, attrapent Gocourt au collet :

— La quoi ? Tu cherches la quoi ?

— La sortie, je vous dis.

— Cet endroit, monsieur, n’a que trois portes de sortie, dit un des costauds. La folie et la mort.

 »…

  

B01- JE COMPTE SUR MES DOIGTS-let


 

B01- JE COMPTE SUR MES DOIGTS-image1


« … Je compte sur mes doigts, je me trouve très intelligent et je demande :
— Et la troisième ?
 » 

____________

Serait-ce à dire que
la troisième porte
la véritable
(car les deux autres sont loin d’être … rassurantes)
est dissimulée ?
Et que
même le service d’ordre
de ce monde
en ignore l’existence ?


Les paradis artificiels 1,  complet (au format pdf) Les Paradis artificiels 1

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