Pourquoi il faut (re)lire « Le Mythe de la machine »
Plus de cinquante années après sa publication
(Réédité récemment, sa première impression a été rapidement épuisée)
« Dotée de cette nouvelle « mégatechnique », la minorité dominante mettra en place une structure supra-planétaire uniforme, englobant tout, conçue pour fonctionner de manière automatique. L’homme n’agira plus de façon autonome, il deviendra un animal passif*, sans but, conditionné par la machine. Etant donnée le rôle que les techniciens assignent à l’homme aujourd’hui, soit il sera dévoré par la machine, …
* Lewis Mumford aurait pu dire « domestique ».
C’est à dire un animal ayant perdu une grande partie de ses capacités perceptives (la machine agissant alors comme un médiateur entre le réel et … les peaux- ce qui englobe la rétine, le tympan, …) et par conséquence de ses capacités mentales.
Car la nourriture première de la pensée est la perception (Tommaso Campanella)