Cachez lui cette page … Valentin !

Cachez lui cette page …  qu’elle ne saurait voir
(ou « il » …)

Et offrez lui ce 14 février*
de quoi

s’étonner, s’interroger quelque temps**SANS LE VOL DE L OISEAU LE CIEL NE SERAIT PAS - carte 12a

puis
lorsqu’elle (il) aura déchiffré le petit message que vous lui adressez***

vous regarder avec ce sourire qui vous transperce

et vous fait fondre à chaque fois qu’elle (il) vous le destine.


Prix de la carte 2€ envoi compris … faire la demande en commentaire.

Pour voir le parcours de lecture sur la carte cliquer ici


* Date de la Saint Valentin

** Veillez à gommer tout aspect défi
 ce qui lui permettra de prendre tout son temps.

*** il n’est pas interdit de l’aider … un tout petit peu
l’occasion de lui prendre le doigt et d’en faire courir l’extrémité doucement sur la carte.


SOMBRE DUCASSE – LUCIEN SUEL – 3

Lucien Suel considère Sombre ducasse comme son texte quasi-fondateur
Les éditions QazaQ le publient à nouveau en ces jours, augmentée d’une préface et d’une biographie et bibliographie détaillées et inédites.

QUELQUES ENFANTS SE TORCHENT -letcr1-s

( les points verts indiquent le passage d’un mot à l’autre)


(à cliquer)

QUELQUES ENFANTS SE TORCHENT - letcr1-exp



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Extrait de  « Sombre ducasse »
Poèmes de Lucien Suel 


Parcours de lecture

QUELQUES ENFANTS SE TORCHENT - sr
(à retourner en cliquant)

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QUELQUES ENFANTS SE TORCHENT - txt0r

Lucien Suel en son SILO

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Ça ne s’arrange pas. Dans certains cas de schizophrénie, les confidences ont réussi à recoller les morceaux, mais ici, pas question ! Les sièges percés débordent ; quelques enfants se torchent avec les imprimés débiles qu’on leur a distribués à l’entrée.
Bruits de feuilles froissées. Grognements. Rien n’est vrai. Tout est permis. Rien n’est permis. Tout est vrai.
« -C’est quand même un peu fort ! gémit le pécore académique.
-Question de vocabulaire, lui répond le coulag. »

LOTUS SEVEN – CHRISTINE JEANNEY -2-

[Une peur que certains,
enfant,
ont pu connaître.]

LA NUIT LA TENSION DE NE PAS - letcr1-s

 

(à cliquer)

LA NUIT LA TENSION DE NE PAS - letcr1-exp

Extrait de Lotus Seven

de Christine Jeanney

Parcours de lecture

LA NUIT LA TENSION DE NE PAS - sr

En clair

LA NUIT LA TENSION DE NE PAS - txt0r


Présentation de l’oeuvre par Thierry Beinstingel

Christine Jeanney
aux éditions publie.net
aux éditions qazaq

son espace d’écriture sur la toile : Tentatives


La tension invisible tire. C’est lorsque tu attends qu’il rentre, s’il rentre, dans la pendule et le bruit de sa toux. L’idée idiote pendant qu’on te parle, tu as pourtant besoin de paix, et la nuit, la tension de ne pas savoir dormir, la peur de l’avoir désappris (on pourrait désapprendre à vivre aussi).

UN HYMNE À LA PAIX (16 FOIS) – LAURENT GRISEL – 2

( …Enfin parce qu’ainsi, au centre des seize hymnes, comme leur axe, on sait que sans Voix de Femme il n’y a pas de paix. *)


Slow²Reading

QUE POUVONS NOUS FAIRE - letc1-exp

(si tu es novice, une lecture plus facile pour commencer
avec les liens d’un mot à l’autre
– à cliquer -)

QUE POUVONS NOUS FAIRE - letc1-sr

 

Extrait du recueil
« Un hymne à la paix (16 fois) »

de Laurent Grisel

Parcours de lecture

QUE POUVONS NOUS FAIRE - sr

L’extrait

QUE POUVONS NOUS FAIRE - txt0r

 Un extrait un peu plus grand

 QUE POUVONS NOUS FAIRE - txt1r

Un entretien avec l’auteur à propos de ce livre
Son site  imagine36tigres

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Que pouvons-nous faire pour les morts
sinon penser, se rassembler, crier : Plus jamais ça ?
Comment faire
avec les vivants
nous qui ne savons quoi leur dire –
nous qui ne savons nous y prendre
sinon faire tout comme eux ?

La défaite – Pierre Minet

[Livre terrible qui fait le bilan des rendez-vous manqués
dans la vie chaotique d’un poète qui fut le Rimbaud du Grand Jeu.

Ici l’incompréhension père / fils]

TES RICANEMENTS TOUTE CETTE FARIBOLE - letcr1-exp

 

(novice ici ? une lecture plus simple pour toi
le lien entre les mots est indiqué
— à cliquer –)

TES RICANEMENTS TOUTE CETTE FARIBOLE - letc1-sr

Extrait de « La Défaite »
de Pierre Minet

 

Parcours de lecture

TES RICANEMENTS TOUTE CETTE FARIBOLE - sr

En clair
sur babelio
*

TES RICANEMENTS TOUTE CETTE FARIBOLE - txt0r

Une citation plus complète

TES RICANEMENTS TOUTE CETTE FARIBOLE - txt1r


Mon garçon me dit un jour mon père, j’en ai par-dessus la tête de toi ! Tu ne fiches rien ! Pas plus chez moi qu’à l’école ! Tes petites idées, tes ricanements, toute cette faribole d’insanités que tu voudrais nous faire prendre pour du génie, j’en ai assez ! Tout cela dissimule une immense paresse.
Il faudra bien que tu t’y mettes ! Tu plieras, tu plieras !
Ca t’horripile la culture la culture hein ? C’est indigne de toi ? Regarde-moi ! Est-ce que j’ai honte moi ?
Mais, petit malheureux, sais-tu où t’entraîneraient tes rêves de grandeur, ton insoumission ? Au ruisseau !
D’ailleurs, suffit ! Tu es mon fils et tu m’obéiras jusqu’à ta majorité.
J’ai décidé de te placer. Que tu le veuilles ou non, tu apprendras un métier ; pas quelque chose de fumeux comme le théâtre mais un vrai métier, un métier honnête qui fera de toi un homme !
Ne souris pas comme cela ou je te gifle.

CLIMATS- LAURENT GRISEL – 4

« le monde est sans intention
le monde est sensible  »
Laurent Grisel


Slow²Reading

[De la dépossession (ici encore) des lieux qui semble aller de soi
– puisqu’elle est au service de « l’environnement » –
de tous ceux
dont c’est depuis toujours l’environnement.]
___

IL FAUT CONSERVER LE REVE - letc1-exp

(si tu es novice
ici les liens entre les mots sont donnés
-à cliquer-)

IL FAUT CONSERVER LE REVE - letc1-sr

Extrait du poème
« Climat »

de Laurent Grisel

Editions publie.net
dans la collection L’Inadvertance, poésie

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Parcours de lecture

IL FAUT CONSERVER LE REVE - sr

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IL FAUT CONSERVER LE REVE - txt0r

Un extrait plus long
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IL FAUT CONSERVER LE REVE - txt1r

Une lecture de Climat (version courte) par l’auteur
Son site  imagine36tigres

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par malheur quelques-uns de leurs chefs ont signé un contrat éblouissant avec
Celestial
Green
Ventures
 
sur 2 millions d’hectares
aucun droit de planter ni brûler ni exploiter selon les traditions
car
pour les marchés de compensation carbone, de droits à polluer
violemment il faut conserver
le rêve d’une forêt vierge
qui ne l’est pas —
prudes, puritains armés d’avocats et de fusils —
 
et ce rêve sera conservé sur pied
pendant 30 ans
120 millions de dollars, versés aux Indiens
en 30 fois
de 2012 à 2041
une misère
au regard d’un commerce de droits à polluer
colossal

Cartes postales de la Chine ancienne – l’Apatride (via Anh Mat)

 

 

Couvert-CartesPostales-QazaQ-225x300

 

 

A la racine de ce recueil de poésies de la Chine ancienne
se trouve la biographie
ou comme il préfère la désigner
« Les poussières de vie » du traducteur.

Cet extrait provient de cette première partie.

(Suit la biographie des 8 auteurs choisis, puis les 143 poèmes de ses auteurs)

Une présentation chez l’éditeur 

——————[extrait]—————-

Sur chacune des branches de l’arbre sont posées, bien arrimées ainsi au réel, les cartes postales qu’évoque le titre.

« Tes yeux de lecture se mélangent à leurs doigts de pinceau »
Il s’agit bien d’images autant que de texte, morceaux de réel peint qui, comme dans les natures mortes des grands maitres, parlent de ce qui est tu, évoquent les profondeurs de ce qui s’agite dans le cœur et l’âme de ceux qui ont tenu le pinceau. Ainsi en est-il aussi du pinceau du calligraphe.

« le toujours gai Chieh Yu déjà ivre … vocalise à tue-tête à mes saules pleureurs. »
L’ivresse, omniprésente, au propre comme au figuré, détourne de cette recherche pour  « en oubliant presque les mots » évoquer ce qui dépasse le sens, ce qui se trouve « au-delà des tombeaux fréquentables ».]

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Il fut décidé alors que tu porterais - letc1-exp

(Si tu es perdu dans cette lecture
tente celle-ci
pour laquelle les liens entre les mots sont donnés
– à cliquer – )

Il fut décidé alors que tu porterais -letc1-sr

Extrait de la première partie
du recueil de 135 poèmes
de Li Po , Lu Yu, Po Chu Yi, Su Tung Po
Tao Yuan Ming, Tu Fu, Wang Wei et Yang Wan Li
« Cartes postales de la Chine ancienne »
Poèmes traduits par L’apatride
(transmis par Anh Mat)

On Peut se procurer ce recueil
aux éditions Qazaq
—–

Parcours de lecture
(à cliquer)

Il fut décidé alors que tu porterais - sr

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Il fut décidé alors que tu porterais - txt0r


La rude traversée finit par emporter nombreux de tes compagnons d’infortune: pour un problème de contagion d’hygiène, les morts furent jetés en mer avec leurs papiers d’identité avec juste un parfum d’encens comme simple rituel vers dieux et démons. Mais lors d’une de ces cérémonies funèbres, tes papiers avec un cadavre en linceul furent jetés par erreur dans les flots. Il fut décidé alors que « tu » porterais les papiers d’identité du mort et que désormais à cet instant-là si tu débarquais en terre promise, tu aurais un nouveau nom: celui d’un défunt parti avec ton nom confié aux vagues et marées.

LA MACHINE UNIVERS – PIERRE LÉVY – 03

Pierre Lévy pressentait il y a plus de 30 ans ce qui allait se jouer dans le domaine de la création, et notamment celui de la création artistique.

 

 

FACE AU GRAND TABLEAU - letcr1-exp…afin d’y laisser sa marque »

FACE AU GRAND TABLEAU - letc1-sr
(si tu es novice en cette lecture
cette grille donne le lien d’un mot à l’autre
A cliquer)


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Extrait de l’essai  » La machine univers. Création et culture informatique  »
de Pierre Lévy


 

Parcours de lecture

 FACE AU GRAND TABLEAU - sr

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FACE AU GRAND TABLEAU - txt0r

Un extrait plus complet

FACE AU GRAND TABLEAU - txt1rrr

Pierre Levy en son Blog

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La Cinquième symphonie de Beethoven n’est quasiment pas la même œuvre en 1810, quand l’auditeur moyen n’avait de chance de l’entendre qu’une fois dans sa vie au prix d’un long et coûteux voyage qu’en 1987, quand quelques geste permettent à tout un chacun de la réécouter à volonté.
Ici encore, la saturation sonore de l’environnement contemporain pousse le compositeur à remettre en question les langages musicaux traditionnels.
Les techniques de diffusion massive de l’image et du son contraignent l’artiste du XXe siècle à une rupture indéfiniment répétée de quelque tradition que ce soit s’il veut continuer à faire évènement.
Le flot médiatique déferlant et l’accès immédiat à la diversité des productions culturelles de l’humanité concourrent au même effet : l’oeuvre doit prendre en charge la création ex nihilo d’un style et d’une tradition que l’artiste incarne à lui seul.
Face au grand tableau des formes possibles, la tâche nouvelle du créateur est d’y découvrir une case vide afin d’y laisser sa marque.
Pour employer une métaphore, nous dirons qu’avant l’assomption de la machine universelle l’artiste devait écrire un nouveau texte, tandis qu’après son avènement, le voilà contraint d’inventer une nouvelle langue.

Caravaggio, le dernier jour – Bona Mangangu – 2

 

[ Ce que la peinture du Caravage sait de nous …]

EN VERITE CE SONT NOS OMBRES - letcr1-exp

                                                     … dirions-nous aujourd’hui »

Extrait de « Caravaggio, le dernier jour » de Bona Mangangu
publié aux éditions publie.net

« Avant-dire »


Une lecture aidée
(le lien d’un mot à l’autre et donné)
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EN VERITE CE SONT NOS OMBRES - letcr1-sr

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Un extrait plus long

EN VERITE CE SONT NOS OMBRES - txt1r

 


 

Notre regard sur son tempérament porté à la cruauté, à la colère s’atténue en face de cette œuvre protéiforme. Ses contrastes d’ombres et de lumière, jetés à la face des hommes, bouleversent dans leur vérité immédiate, sans tricherie, nue. En vérité, ce sont nos ombres, ce sont les reflets de nos vies, exposés à la lumière d’un esprit tourmenté, un rebelle, dirions-nous aujourd’hui, qui aspirait à une sorte d’élévation. Somme toute son génie est dans son œuvre, non dans ses turpitudes.