VOYAGE AU BOUT DE LA NUIT – LOUIS-FERDINAND CÉLINE – 4 –



QUAND LA HAINE - letc1
                                                                 

Lecture plus lente

QUAND LA HAINE - let1

Extrait du roman « Voyage au bout de la nuit  »
de Louis-Ferdinand Céline

Parcours de lecture

QUAND LA HAINE - s

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 Un extrait plus long
qui contient cette citation

QUAND LA HAINE - txt1

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Le Commandant du navire, gros malin trafiqueur et verruqueux, qui me serrait volontiers la main dans les débuts de la traversée, chaque fois qu’on se rencontrait à présent, ne semblait même plus me reconnaître, ainsi qu’on évite un homme recherché pour une sale affaire, coupable déjà… De quoi ? Quand la haine des hommes ne comporte aucun risque, leur bêtise est vite convaincue, les motifs viennent tout seuls.

L’ETRANGER – HOWARD PHILIPPS LOVECRAFT – (Le livre) – 3

 JE M EN SOUVIENS - letcr1

…Il avait refusé que je le paye, et c’est seulement longtemps après que je devinai pourquoi. « 

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Lecture plus lente

JE M EN SOUVIENS - letr1

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Extrait de la nouvelle « le livre »
du recueil  « L’étranger »
de Howard Phillips Lovecraft

Traduction de François Bon

parcours de lecture

JE M EN SOUVIENS - s

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Extrait plus complet

JE M EN SOUVIENS - txt1

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The Lovecraft Monument
Le site où l’on peut suivre le formidable travail (de traduction) de François Bon
pour redonner au verbe de H P Lovecraft, en français,
toute la puissance et le pouvoir poétique qu’il a dans la langue de l’auteur.

(librairie – ensemble des œuvres disponibles

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Les TAGS
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Je m’en souviens, ce vieil homme me lorgnait en gloussant et me fit un signe curieux de la main quand j’emportai le livre. Il avait refusé que je le paye, et c’est seulement longtemps après que je devinai pourquoi.

COLLINE – JEAN GIONO – 13

Un livret gratuit
entièrement dédié à l’oeuvre de Jean Giono
(extraits des nouvelles, romans et pièces de théâtre
à redécouvrir en jeu)
Cliquer sur le titre pour télécharger le cahier N°1

Pour saluer Giono au format PDF

Livret « Pour saluer Giono »

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LE CRAPAUD QUI A FAIT - letc1



(Une lecture plus lente
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LE CRAPAUD QUI A FAIT - let1

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Extrait du roman « Colline »
de Jean Giono

parcours de lecture

LE CRAPAUD QUI A FAIT - s

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Un extrait plus long

LE CRAPAUD QUI A FAIT - txt1

  (Janet est à l’agonie
autour de lui
pour conjurer le sort
des histoires étranges
naissent sur les lèvres)

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« Le crapaud qui a fait sa maison dans le saule est sorti.
« Il a des mains d’homme et des yeux d’homme.
« C’est un homme qui a été puni.
« Il a fait sa maison dans le saule avec des feuilles et de la boue.
« Son ventre est plein de chenilles et c’est un homme.
« Il mange des chenilles, mais c’est un homme, n’y a qu’à regarder ses mains.
« Il les passe sur son ventre, ses petites mains, pour se tâter : C’est bien moi, c’est bien moi, qu’il se demande dans sa jugeote, et il pleure, quand il est bien sûr que c’est lui.
« Je l’ai vu pleurer. Ses yeux sont pareils à des grains de maïs et, à mesure que ses larmes coulent, il fait de la musique avec sa bouche.
« Un jour, je me suis dit : “Janet, qui sait ce qu’il a fait comme ça, pour avoir été puni, et qu’on lui ait laissé seulement ses mains et ses yeux ?”
« C’est des choses que le saule m’aurait dites si j’avais su parler comme lui. J’ai essayé. Rien à faire. Il est sourd comme un pot.
« Nous deux, avec le crapaud, ça est bien allé jusqu’à la Saint-Michel ; il venait au bord des herbes pour me regarder.
« Je lui disais : “Oh collègue. Et alors, quoi de neuf ?” Quand j’arrosais, il me suivait.
« Une fois, c’était la nuit, je l’ai entendu venir ; il se traînait dans la boue et il faisait clou, clou, avec sa bouche pour faire venir les vers.
« Ils sont venus en dansant du ventre et du dos. N’y avait un gros comme un boudin blanc tout pomponné de poils ; un autre qui semblait un mal de doigt.
« Le crapaud a mis ses pattes sur mes pieds.
« Ses petites mains froides sur mes pieds, j’aime pas ça. Il en avait pris l’habitude, le gaillard. Chaque fois que j’arrivais, j’avais beau me méfier, y posait toujours sa petite patte froide sur mes pieds nus.
« À la fin, j’en ai eu assez. Je l’ai eu juste au sortir de sa maison.
« Il cloucloutait doucement. Il tenait un ver noir et il le mangeait. Il avait du sang sur les dents ; du sang plein sa bouche et ses yeux de maïs pleuraient.
« Je me dis : “Janet, c’est pas de la nourriture de chrétien, ça, tu feras bonne œuvre…”
« Et je l’ai partagé d’un coup de bêche.
« Il fouillait la terre avec ses mains ; il mordait la terre avec ses dents rouges de sang. Il est resté là avec sa bouche pleine de terre et des larmes dans ses yeux de maïs… »

LES PROMENADES DE JEAN GIONO – PIERRE MAGNAN (textes) DANIEL FAURE (photographies) – 3




IL N ETAIT PAS HOMME -let                                              

Extrait du « beau livre »*
« Les Promenades de Jean Giono »

de Pierre Magnan

* Illustrations et photographies magnifiques qui donnent envie
de découvrir tous ces lieux que l’écriture de Giono hante encore

parcours de lecture

IL N ETAIT PAS HOMME -s

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IL N ETAIT PAS HOMME -txt

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Il n’était pas homme à couper d’un trait à travers champs mais plutôt à marauder chaque méandre du chemin.

TSIMTSOUM – Introduction à la méditation hébraïque – MARK-ALAIN OUAKNIN -1

 

La méditation-letc 

De l’essai
« Tsimtsoum : Introduction à la méditation hébraïque»

de Marc-Alain Ouaknin

Parcours de lecture
La méditation-s

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La méditation est ce moment privilégié où l’homme s’arrache à l’image de lui-même.

ALFRED CHAPUIS – LES AUTOMATES DANS LES ŒUVRES D’IMAGINATION

LES HUMAINS CHERCHERAIENT ILS DANS L HOMME ARTIFICIEL UNE COMPAGNIE MOINS DECEVANTE QUE CELLE DE LEURS SEMBLABLES-let

Extrait de l’essai
« Les automates dans les oeuvres d’imagination »
de Alfred Chapuis

Parcours de lecture
LES HUMAINS CHERCHERAIENT ILS DANS L HOMME ARTIFICIEL UNE COMPAGNIE MOINS DECEVANTE QUE CELLE DE LEURS SEMBLABLES-s

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LES HUMAINS CHERCHERAIENT ILS DANS L HOMME ARTIFICIEL UNE COMPAGNIE MOINS DECEVANTE QUE CELLE DE LEURS SEMBLABLES-txt


Les humains chercheraient-ils dans les hommes artificiels une compagnie moins décevante que celle de leurs semblables

LE DOMINICAIN BLANC – GUSTAV MEYRINK – 08

« C’était comme un flux et un reflux de conscience.
Je sentis instinctivement : …<<

IL NE S EST JAMAIS REMIS DE CETTE AVENTURE DANS LE CERCUEIL METALLIQUE C EST ENCORE AUJOURD HUI UN HOMME ENTERRE VIVANT-let

   .>>

Extrait du roman « Le dominicain blanc »
de Gustav Meyrink

Parcours de lecture

IL NE S EST JAMAIS REMIS DE CETTE AVENTURE DANS LE CERCUEIL METALLIQUE C EST ENCORE AUJOURD HUI UN HOMME ENTERRE VIVANT-s

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IL NE S EST JAMAIS REMIS DE CETTE AVENTURE DANS LE CERCUEIL METALLIQUE C EST ENCORE AUJOURD HUI UN HOMME ENTERRE VIVANT-txt


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A la manière décousue dont il jetait ses phrases, avec de courtes interruptions involontaires après lesquelles il reprenait chaque fois avec effort, je m’aperçus que sa mémoire semblait s’éteindre par intervalles pour se ranimer ensuite, suivant le rythme de sa respiration.
C’était comme un flux et un reflux de conscience.
Je sentis instinctivement : << Il ne s’est jamais remis de cette aventure dans le cercueil métallique ; c’est encore aujourd’hui un homme enterré vivant. >>

L’ÉCHELLE DES ANGES – ALEXANDRO JODOROWSKY – 09

  SI L INTELLIGENCE N ENSEIGNE PAS A L HOMME QU IL EST LE PERE DE TOUTES LES PIERRES A QUOI SERT ELLE-let

Extrait de « L’Echelle des anges »

de Alexandro Jodorowsky

parcours de lecture

SI L INTELLIGENCE N ENSEIGNE PAS A L HOMME QU IL EST LE PERE DE TOUTES LES PIERRES A QUOI SERT ELLE-s

SI L INTELLIGENCE N ENSEIGNE PAS A L HOMME QU IL EST LE PERE DE TOUTES LES PIERRES A QUOI SERT ELLE-txt

L’extrait sur babelio

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Si l’intelligence n’enseigne pas à l’homme qu’il est le père de toutes les pierres, à quoi sert-elle ?

LA GRANDE BEUVERIE – RENÉ DAUMAL – 08

« Autour d’une table de roulette …

 UNE CENTAINE D HOMMES DE TOUTES RACES CHACUN PORTANT SON PAVILLON NATIONAL PLANTE DANS LE CRANE-let

                                                                                  … Jouaient gros jeu. »

Extrait de  « La grande beuverie »
de René Daumal

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Parcours de lecture
UNE CENTAINE D HOMMES DE TOUTES RACES CHACUN PORTANT SON PAVILLON NATIONAL PLANTE DANS LE CRANE-s

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Autour d’une table de roulette, une centaine d’hommes de toutes races, chacun portant son pavillon national planté dans le crâne, jouaient gros jeu.

ALEPH – JORGE LUIS BORGES – 01

« D’une faible voix insatiable, il me demanda en latin le nom du fleuve, qui longeait les murs de la ville. Je lui répondis que c’était le fleuve Égypte, que les pluies alimentent…

C EST UN AUTRE FLEUVE QUE JE CHERCHE REPLIQUA T IL TRISTEMENT LE FLEUVE SECRET QUI PURIFIE LES HOMMES DE LA MORT-let

                                            … Un sang noir coulait de sa poitrine. »

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Extrait du roman  » L’Aleph « 

de Jorge Luis Borges

Parcours de lecture

C EST UN AUTRE FLEUVE QUE JE CHERCHE REPLIQUA T IL TRISTEMENT LE FLEUVE SECRET QUI PURIFIE LES HOMMES DE LA MORT-s

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C EST UN AUTRE FLEUVE QUE JE CHERCHE REPLIQUA T IL TRISTEMENT LE FLEUVE SECRET QUI PURIFIE LES HOMMES DE LA MORT-txt


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Un cavalier exténué et sanglant vint de l’Orient. À quelques pas de moi, il glissa de son cheval. D’une faible voix insatiable, il me demanda en latin le nom du fleuve, qui longeait les murs de la ville. Je lui répondis que c’était le fleuve Égypte, que les pluies alimentent. « C’est un autre fleuve que je cherche, répliqua-t-il tristement, le fleuve secret qui purifie les hommes de la mort. » Un sang noir coulait de sa poitrine.