enfance
« Le pays où l’on arrive jamais » – André Dhôtel – page 7
« Je n’ai jamais interdit à un élève
de regarder par la fenêtre. »
…
disait André Dhôtel à propos de
cette ultime forme de l’école buissonnière
qui est encore possible (?) à l’époque moderne.
C’est ce que le Livre permet
fenêtre ouverte sur
ce qui buissonne à deux pas de nous.
Septième page,
Jamais responsable
mais toujours au coeur d’un nouveau désastre
On se méfie de Gaspard
comme d’un
« porte-malheur ».
« Gaspard fut entouré d’une méfiance toujours plus grande. Sans cesse on l’avait à l’oeil , et il ne connût guère en somme ce qu’il y a de meilleur dans le vie de l’enfance et dans toute sa vie, le plaisir de parler à coeur ouvert et d’entendre parler à coeur ouvert. Ses parents le jugeaient parfaitement comblé et ne se souciaient pas, dans leurs courts séjours, des erreurs qu’on lui reprochait. C’était comme si le monde se cachait à ses yeux. En classe, Gaspard était rarement interrogé. .…
…Il eut de plus en plus l’assurance que rien ne le concernait et que toutes ses démarches seraient à jamais déplacées. »
Je viens d’une enfance de blé, de chevaux, une… – Anna Jouy

Sur son blog des MOTS SOUS L’AUBE (Journal poétique) Anna Jouy à déposé
dans sa rubrique « poèmes«
« Je viens d’une enfance de blé, de chevaux, une…«
Extrait … (propice à une lecture lente qui ne brûle pas les mots avant qu’ils aient donné leur pulpe)
(cliquer sur le texte pour le parcours de lecture)
Le texte entier chez Anna Jouy
[Texte qui par sa (dé)construction recrée chez le lecteur (que j’ai été à plusieurs reprises) un climat, une eau, un inconfort paisible, proche de celui dans lequel vit l’enfant (? … a vécu l’enfant qui m’a fait le grand prêt)]
Lire ses textes déposés chez les cosaques des frontières de JAN DOETS
Je viens d’une enfance de blé, de chevaux, une enfance silencieuse à peine perforée de sabots. Quand je veux te parler, je fouille dans mon tiroir, le manuscrit des murmures.
J’aimerais que tu savoures mes images, un croquet ancien.
Mais tu ne saisis plus cette minceur de la voix, tu ignores ces jours d’abeilles et de larves, tu ne sais pas de quand je parle.
Alors mon poème assis dans le pré, ses chaussettes blanches tricotées de nuages faisant craquer les brindilles. Alors mon poème de résine, d’épines broyées.
Alors mon poème libre et silencieux,
Tu ne le comprends pas, des pas dissipés, un mirage, une langue étrangère.
Je suis un poète mort de sens.
RÉSONANCES [une image – un texte] Louise Imagine – Bernard Vassel
[Jacques Flament Editions
ont publié « RÉSONANCES »
—
149 textes cheminent
à travers
25 images photographiques]
Photo de Louise Imagine
texte de Bernard Vassel
(extrait de « Ondulations quadrillés du temps« )
Tu n’es pas une libellule ni une araignée, tu es l’insouciance de l’enfance.
Tu es une petite fille qui avance sur le tapis grillagé de la vie.
LE CERCLE DU RIVAGE – LAURE MORALI et CHRIS FRIEL- 2
( Préambule du livre :
« Il y a dans ces paysages maritimes une force qui nous dépasse.
Comment en nier la beauté primitive, envoûtante, qui nous submerge calmement ?
C’est ainsi…
Louise Imagine »)
Extrait de la proposition de voyage de
Laure Morali et Chris Friel
« Le cercle du rivage «
Parcours de lecture
L’extrait
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J’ai reconnu mon enfance en ôtant mes souliers.
MA MÈRE EST LAMENTABLE – JULIEN BOUTONNIER – 1
Lecture plus lente
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Extrait de
« Ma mère est lamentable »
de Julien Boutonnier
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Parcours de lecture
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Julien Boutonnier sur Publie.net (présentation de « Ma mère est lamentable« )
Sur son blog « peut(-)être »
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mon enfance plume
dans les adultes au kilo
dans la chair muselée
d’une enfance cri devenue
PARAMAHANSA YOGANANDA – AUTOBIOGRAPHIE D’UN YOGI – 01
« Ces images du passé me suggéraient aussi, par quelque mystérieux lien, celles du futur …
… J’étais conscient du dépit éprouvé à ne pouvoir marcher ou m’exprimer librement. »
Extrait du recueil
« Autobiographie d’un Yogi »
de Paramahansa Yogananda
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Parcours de lecture

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Aussi loin que remontent mes souvenirs, mon enfance est marquée par des réminiscences d’une vie antérieure, dans l’entrevision des neiges de l’Himâlaya, où j’étais moi-même yogi.
Ces images du passé me suggéraient aussi, par quelque mystérieux lien, celles du futur.
Aucune des petites humiliations de mon enfance ne s’est effacée de mon esprit. J’étais conscient du dépit éprouvé à ne pouvoir marcher ou m’exprimer librement.
LE PEDAGOGUE N’AIME PAS LES ENFANTS – HENRI ROORDA – 02
« À l’École, l’enfant apprend à lire, à écrire et à compter. Cela est fort bien. Mais il suffirait de retenir l’écolier de huit heures à dix heures du matin, sept ou huit ans de suite, pour lui enseigner cette science rudimentaire.
Or, l’École veut occuper dans notre vie une place beaucoup plus grande. Elle veut richement meubler les chambres de notre mémoire ; elle veut nous apprendre à penser ; elle veut réformer notre caractère ; elle veut nous moraliser et faire de nous de bons citoyens.
Elle a même la prétention, en dépit des apparences, d’assouplir et de fortifier nos muscles .…
… elle nous immobilise durant des milliers d’heures dans l’attitude de l’écolier qui écoute, ou qui fait semblant »
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Extrait de l’oeuvre « Le Pédagogue n’aime pas les enfants »
de Henri Roorda
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À l’École, l’enfant apprend à lire, à écrire et à compter. Cela est fort bien. Mais il suffirait de retenir l’écolier de huit heures à dix heures du matin, sept ou huit ans de suite, pour lui enseigner cette science rudimentaire.
Or, l’École veut occuper dans notre vie une place beaucoup plus grande. Elle veut richement meubler les chambres de notre mémoire ; elle veut nous apprendre à penser ; elle veut réformer notre caractère ; elle veut nous moraliser et faire de nous de bons citoyens. Elle a même la prétention, en dépit des apparences, d’assouplir et de fortifier nos muscles : elle veut tout faire. Et comme cela exige beaucoup de temps, elle nous prend presque toute notre enfance ; elle nous immobilise durant des milliers d’heures dans l’attitude de l’écolier qui écoute, ou qui fait semblant.













